A.Desjardins fait zazen avec Taisen Deshimaru

deshimaru

Le mot japonais « zen » et le mot chinois « ch’an » qui définissent des écoles du bouddhisme, viennent du sanscrit dhyana et signifient « méditation ». La saveur du zen se confond donc avec l’esprit de la méditation assise préconisée par le Bouddha. Tous les grands maîtres de cette tradition ont toujours prétendu que les êtres humains se devaient de guérir, de pacifier leur propre esprit et que, dans cette démarche-là, se trouvait la solution des maux de l’humanité.

 

Dans cet entretien effectué peu avant sa mort en 1982, le grand maître zen nous parle de la méditation comme voie pour équilibrer notre entité psychosomatique aux prises avec les pollutions extérieures et intérieures. Ce mondo privé (questions-réponses) eut lieu un soir dans son appartement. Nous avons tenu à garder, dans la traduction de son anglais, toute la saveur abrupte de ce qu’il appellait son « zenglish ».

Nouvelles Clés : Quel est l’acte qui importe le plus dans le zen ?

Maître Taïsen Deshimaru : La posture. C’est la posture de méditation qui est la plus importante. Le zazen.

N. C. : Pourtant, il est dit que le zen n’a rien à voir avec la position couchée, assise ou debout ?

T. D. : Oui, l’esprit du zen transcende toutes les catégories. Mais on dit aussi que le zen, c’est zazen, que la posture elle-même est satori, éveil.

N. C. : Pouvez-vous expliquer cela ?

T. D. : Nous sommes sans cesse en train de courir, de penser, d’errer à la recherche de quelque chose.

Se mettre dans la posture, faire zazen, permet d’arrêter le mouvement, de stopper le processus de fuite en avant, ce processus qui fait que l’on se retrouve à l’heure de sa mort en ayant gâché sa vie dans l’illusion de la vivre.

N. C. : Le zen, c’est donc l’arrêt du geste ?

T. D. : Avant tout il faut arrêter les habitudes, stopper le déroulement du karma, cet enchaînements des causes et des effets dans notre vie quotidienne, le laisser filer loin de nous comme des nuages filent au-dessus de la montagne sans jamais l’emprisonner. Une partie du malheur de l’humanité vient du fait que les gens ne savent pas se libérer de l’emprise de leur karma, de l’attachement à leur histoire personnelle.

N. C. : Mais le karma, c’est aussi la famille, le enfants, les amis, le travail. On ne peut abandonner tout cela…

T. D. : Il ne s’agit pas d’abandonner mais de lâcher prise… Quand on dit que les moines doivent abandonner leur famille cela ne veut pas dire qu’ils doivent la laisser mourir de faim. Non. Il s’agit en fait de ne plus être attaché à l’esprit des choses, d’avoir une certaine distance par rapport aux émotions qu’elles suscitent. La compassion n’est pas sentimentalisme geignard, mesquin et confortable mais vrai amour qui aide. Et puis le karma est à l’oeuvre dans notre cerveau : karma du passé, du présent et du futur s’y mélangent, donnent une vraie soupe nauséabonde ! Vous connaissez l’histoire de la vieille vendeuse de gâteaux qui dit au jeune moine qui veut lui en acheter un : « Avec quel esprit allez-vous manger ce gâteau ? Avec l’esprit du passé, du présent ou du futur ? » Le jeune moine s’enfuit car il est trop sot pour répondre ! Le karma est aussi créé par le trop-plein de pensées, de désirs, de rêves qui s’agitent dans nos têtes. La plupart des gens font ainsi plus de sexe avec leur tête qu’avec leur bol ou leur bâton ! (rire tonitruant).

La posture immobile permet de couper le karma : Je dis toujours : Laissez passer les pensées comme les nuages dans le ciel, laissez passer, passer, passer… Il faut épuiser le trop-plein de pensées, alors le cerveau peut recevoir de nouvelles informations. Une bouteille pleine ne peut plus rien contenir ; une bouteille vide, oui. Mais pour bien laisser passer, il faut se concentrer sur la pos- ture de méditation : dos droit, bassin basculé, nuque droite, pouces qui ne doivent faire ni montagne ni vallée, yeux mi-clos, se concen- trer sur l’expiration la plus longue possible jusque dans le hara, le kikai tanden, l’océan de l’énergie qui se situe dans l’abdomen. Vos postures ne doivent pas être comme des bou- teilles de bières éventées ! Elles doivent être fortes, riches, belles, alors l’harmonie en vous, la sagesse apparaît. La vraie sagesse se trouve dans l’effort de l’immobilité. L’effort juste est le plus important.

N. C. : Quelle différence y a-t-il entre le raja yoga et le zazen ? C’estfinalement toujours de la méditation, jambes croisées en lotus ou demi-lotus !

T. D. : La différence ? C’est le coussin ! (rire). Ce n’est pas une plaisanterie. C’est le zafu, le coussin rond que l’on met sous ses fesses ! Ce simple coussin permet d’équilibrer complètement la posture, de l’ancrer dans le sol, les deux genoux touchent la terre, le coussin donne tout son sens à la beauté de l’assise. Essayez de croiser les jambes en lotus sans coussin et vous verrez la différence. Il y a toujours un genou qui se soulève, même légèrement, et toute la posture n’est pas aussi belle. Ni aussi efficace.

N. C. : Oui. Cette invention du coussin remonte d’ailleurs au Bouddha qui demanda un jour à un paysan qui fauchait son champ de lui couper de l’herbe sala, une herbe très souple, pour s’en confectionner un siège permettant d’équilibrer l’assise.

T. D. : Vrai. Vrai (True. True). Bouddha a trouvé la voie du milieu. Il avait vécu une vie de prince trop molle, puis une vie d’ascète trop exacerbée, il comprit que seul un juste équilibre permettait de trouver sa vérité propre. Ce n’était pas un hystérique comme beaucoup de spiritualistes !

N. C. : Un instrument de musique doit être justement accordé pour faire de la musique, l’histoire estfameuse…

T. D. : Oui. Et notre corps est comme un ins- trument de musique qu’il faut savoir accorder pour bien jouer la vie. Pour apprendre à « négocier la Voie », dit-on dans le zen.

N. C. : Quels sont les grands reproches que vous faites à nos contemporains ?

T. D. : D’être trop faibles (too weak).

La pos ture de méditation peut les rendre forts. C’est la civilisation qui les rend faibles, il y a trop de tout, trop à manger, trop de bruit, trop de publicité, trop d’images, trop de sexe ; trop, trop. Tout le monde est intoxiqué, hystérique, la voie naturelle est oubliée…

N. C. : Comment voyez-vous l’avenir ?

T. D. : Beaucoup de destructions, toujours davantage de pollutions. L’espèce humaine ne pourra se sauver que par la sagesse. La sagesse doit s’élever de l’humanité.

N. C. : Le simple fait de pratiquer zazen peut- if aider à réaliser cela ?

T. D. : Sur le plan personnel, certainement. Sur le plan collectif, le grain de sable de la sa- gesse peut enrayer la machine emballée. Peut- être… (Maybe…) Il faut le croire, fortement (strongly), il faut pratiquer, fortement. Une posture juste influence le monde entier… (silence) …comme un sourire influence tout le monde autour de vous. Il y a une grande différence entre les réactions suscitées par un sourire ou celles déclenchées par une insulte. Faire gassho (saluer les mains jointes) est mieux que dresser le poing ! Et une main ouverte saisit plus que qu’un poing fermé…

N. C. : Vous êtes donc confiant ?

T. D. : A la fin (at to the last) toutes les bulles d’air à la surface d’un cours d’eau font « plop » et reviennent se fondre à ce cours d’eau. Alors… ce n’est pas la peine de se poser trop de questions : comment va finir l’humanité, comment vais-je mourir, combien de temps mes enfants vont-ils vivre, comment vais-je survivre, quand est-ce que je vais rencontrer la femme de ma vie, quand est-ce qu’un homme va coucher avec moi… Quand, comment, pourquoi, on se torture sans cesse avec des questions inutiles. L’important est l’action : ici et maintenant, agir. La réponse aux questions vient toujours assez vite. La vie est comme une ligne faite de points. Chaque instant est un point. Plus chaque instant est vécu fort, plus les points, et donc la ligne, sont forts. Il faut tracer sa vie, fortement. La posture de médi- tation aide, c’est tout. Elle aide à guérir le corps et l’esprit.

N. C. : Vous dites aussi souvent que faire zazen, c’est entrer dans son cercueil. Qu’ est-ce que cela veut dire ?

T. D. : C’est votre koan ! (rire tonitruant).

N. C. : Je peux y répondre ?

T. D. : Certainement.

N. C. : Voilà. Dans la posture on retrouve un état qui existe avant notre naissance et après notre mort. On ressent un vide qui préexiste à notre existence. Si on devient vide (ku) on rejoint l’énergie primordiale (ki). C’est ça ?

T. D. : Comme vous voulez ! N’oubliez jamais cette phrase de l’Hannya Haramita Shingyo(le sutra de la Grande Sagesse que l’on chante souvent dans les dojos zen, à la fin des zazen du matin) :

Ku soku ze shiki

Shiki soku ze ku

Le vide crée le phénomène

Le phénomène créé le vide.

Il faut voir au-delà de la dualité. Au-delà du par-delà…

N. C. : Sensei, vous dites souvent que les gens sont trop égoïstes. Comment remédier à cela ?

T. D. : Par la pratique de la méditation, par le zazen, les bonnos (illusions, travers, défauts) décroissent naturellement, inconsciemment, automatiquement. Regardez-vous : avant, vous ne pensiez qu’à vous, maintenant vous faites des livres pour les autres (rires) ! Les Occidentaux ont cru jusqu’à maintenant que le zen est une philosophie intellectuelle. Or, au contraire, pratiquer le zen consiste à penser avec son corps, c’est unir le corps et l’esprit, c’est une sagesse du corps. Ch’an, zen, dhyana, zazen, tous ces mots définissent la méditation qui est pratique de tout le corps. Ainsi peut-on équilibrer les deux cerveaux. L’être moderne est gravement malade : la pratique de la méditation peut l’aider à devenir sain. Ce n’est pas la peine de s’enfuir dans une grotte dans la montagne pour cela. La posture elle-même est la grotte et la montagne. Où que vous soyez existe la vraie liberté, celle du poisson dans l’eau ou de l’oiseau dans le ciel. Mais on peut amener un cheval à la rivière, c’est à lui de boire… Transformer son karma reste l’affaire de chacun !

À lire :

Sur les pas du Bouddha, ouvrage qui retrace la vie, la philosophie du Bouddha et le voyage que Marc de Smedt fit sur leurs traces en Inde, éd. Albin Michel, coll. Espaces Libres Poche.
Zen et psychosomatique, par maître Deshimaru et le professeur Ikemi, éd. Albin Michel.
Les autres ouvrages majeurs de maître Deshimaru : La pratique du zen, Zen et Arts martiaux, Zen et vie quotidienne, L’anneau de la voie…, se trouvent en poche chez Albin Michel dans la collection Spiritualités Vivantes.

Guérir l’esprit

Entretien avec Taisen Deshimaru, propos recueillis par Marc de Smedt

Source : Nouvelles clés.

Bonne lecture, bonne écoute: Claude Sarfati

Se nourrir en conscience

nourriture paon

Voici la suite de la réflexion d’Arnaud Desjardins sur les  nourritures, régalez-vous :

…Mais revenons à l’expérience concrète. Comment est-ce que j’absorbe les nourritures, comment est-ce que je les digère, comment est-ce que j’élimine ce qui ne peut pas être assimilé ? En ce qui concerne le processus physiologique de la digestion au cours duquel l’organisme transforme les aliments en nutriments et sélectionne les éléments assimilables ou non, pourrait-il y avoir une différence selon que j’absorbe les nourritures en état de présence à moi-même ou sans attention particulière ? Tous les diététiciens s’accordent sur le fait que si nous mâchons la nourriture au lieu de l’avaler directement cela facilite la digestion, ce que chacun d’entre nous aura constaté par lui-même. Du point de vue des enseignements dont nous nous réclamons, la réponse est qu’il y a une immense différence en ce qui concerne la digestion et l’assimilation des différentes nourritures suivant que nous les absorbons mécaniquement, dans l’identification ou, au contraire, en état de présence, de pleine conscience. Est-ce que je mange mon repas distraitement, sans même m’en rendre compte tant je suis intéressé par la conversation autour de moi ou tant je suis impatient de prendre la parole pour dire ce que, mécaniquement aussi, j’ai envie de dire ? Suis-je en train de ruminer des pensées qui entretiennent une émotion ? L’absorption a donc des conséquences sur l’ensemble de la digestion mais c’est un domaine dans lequel nous avons une marge de manœuvre. Nous pouvons peu à peu devenir de plus en plus attentifs, présents, cette conscience prenant appui sur  la réalité de l’instant : « Je suis conscient que je suis en train de manger des pommes de terre ».

Venons-en maintenant à l’étape suivante qui est celle de la transformation et de l’assimilation des aliments. En Inde, une formule célèbre dit : « la même céréale donne des muscles au taureau et des plumes multicolores au paon ». Nous transformons toutes les nourritures en nous-mêmes. Cela paraît évident et pourtant mérite notre réflexion. Nous n’avons pas à commander à notre foie, à notre estomac, à notre pancréas de fonctionner. La nature accomplit tout cela à travers nous. Nous transmutons tous les aliments que nous ingérons en nous-mêmes. Voilà en ce qui concerne le corps physique qui a besoin pour sa survie d’absorber des nourritures telles que des fruits, des légumes, de la viande, des céréales…

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La traversée vers l’autre rive

Rencontres au Mexique

Arnaud Desjardins

Véronique Desjardins

Bon dimanche: Claude Sarfati.

Arnaud Desjardins chez les moines trappistes

belfontaine

Dans cet extrait, Arnaud Desjardins évoque sa retraite dans un monastère trappiste.

Voici quelques mots pour présenter cette communauté et s’imprégner de leur silence…

Les moines trappistes et les moniales trappistines appartiennent à la famille monastique qui suit le Christ selon la Règle de Saint Benoît, document écrit au 6ème siècle au Mont Cassin en Italie. Le surnom de « Trappiste » provient d’un mouvement de réforme qui a commencé au 17ème siècle, à partir du monastère français, La Trappe, en Normandie. Les communautés qui suivent cette réforme s’appellent souvent « Trappistes ».

La réforme trappiste s’est inspirée d’un mouvement plus large de réforme qui avait eu lieu dans le monachisme bénédictin il y avait 500 ans, au 12ème siècle, à partir du monastère de Cîteaux, près de Dijon. Les monastères que suivent cette réforme son appelés « cisterciens », de Cistercium, traduction latine de Cîteaux. La réforme s’étendit rapidement en Europe sous l’impulsion de Saint Bernard de Clairvaux et compta, à la fin du 13ème siècle, jusqu’à plus de 500 monastères. Aujourd’hui il y a plusieurs Ordres monastiques dans la famille de monastères cisterciens. Le nom officiel des Trappistes est « Ordre Cistercien de la Stricte Observance » (O.C.S.O.). Il comprend actuellement 100 maisons de moines et 69 de moniales. Un peu plus de la moitié de ces monastères se trouvent en Europe.

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 «Il nous faut affronter telles quelles un certain nombre de vérités

scandaleuses dont celle-ci justement que la prière est plus

puissante que l’action, et les couvents aussi utiles que les dispensaires…

Il nous est bon que moines et moniales, tandis que nous

dormons encore, prient dans le froid et la solitude. Il nous est bon

à tous, cardinaux ou athées, saints ou assassins, que des hommes

et des femmes remplissent goutte à goutte, à l’écart, cette vaste

citerne d’eau vive dont dépend aussi ce que nous appelons notre

salut et qui sera notre joie… Il nous est bon, tandis que nous tombons

dans ce piège subtil du devoir accompli, que des hommes

et des femmes rétablissent en silence l’équilibre d’un monde dont

ils ne se sont séparés que pour mieux l’embrasser tout entier…»

Gilbert Cesbron

Panorama chrétien, 1957

Bonne lecture, bonne écoute: Claude Sarfati

Arnaud Desjardins

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Il y a (déjà) une trentaine d’année, j’ai écrit à toutes les personnes en quête d’éveil (connues en France), une seule m’a répondu de sa propre main dans une longue lettre.

Des mots encourageants, des mots pleins d’Amour.

Cet homme est toujours vivant, il se présente :

 Arnaud Desjardins est né en 1925. Réalisateur à la Télévision française pendant vingt-deux ans, grand reporter en Asie, membre de la société des explorateurs français, il se fait connaître dans les années soixante par une série de reportages inédits sur le bouddhisme tibétain, les ashrams hindous, les monastères zen du japon et les confréries soufies d’Afghanistan, ainsi que par ses premiers ouvrages, Ashrams, les Yogis et les Sages et Le Message des Tibétains.

Ses rencontres avec les maîtres des différentes traditions lui permettent d’approfondir sa propre quête spirituelle jusqu’au jour où il s’engage auprès de celui qui deviendra son maître, Swâmi Prajnanpad. Durant neuf années consécutives, il effectue auprès de ce maître Bengali, des séjours réguliers jusqu’à ce qu’une transformation radicale s’opère en lui.

En 1974, à la mort de Swâmi Prajnanpad, il estime devenir enfin le disciple de ce maître, n’étant jusque là qu’un élève!

Il se retire dans le centre de la France pour partager avec quelques lecteurs de ses livres son expérience et assumer à son tour le rôle de guide.

Trois lieux jalonnent son parcours d’instructeur, le Bost en Auvergne, puis Font-d’Isière dans le Gard, et enfin Hauteville en Ardèche

amitiés: Claude Sarfati

Les enseignements du Nagual (l’impeccabilité)

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… Afin de résumer ce qui a été dit précédemment, considérons les principes de base de ces Enseignements, qui sont exceptionnellement riches d’éléments théoriques et pratiques des plus valables.

Don Juan a précisé trois directions dans les Enseignements:

l’art de traquer

l’art de l’intention

l’art de la conscience

Dans l’histoire de cette tradition spirituelle amérindienne, l’art de la traque consistait au commencement, en la capacité d’être furtif, afin de passer inaperçu parmi les personnes qui ne vous comprennent pas (c’est-à-dire, les gens de stades inférieurs dans la psychogenèse) — et de réaliser votre But.

Mais plus tard, particulièrement, en raison de la contribution personnelle de don Juan, cette tendance a été significativement augmentée et a inclus également le traçage de ses propres vices. Nous avons déjà discuté de cela. Laissez-moi dire seulement une brillante citation, donnée par don Juan: Dieu (dans ses termes, la Puissance) donne selon notre impeccabilité. C’est-à-dire, Dieu nous donne une occasion de l’approcher, de nous immerger dans le bonheur croissant de la Fusion avec Lui — à mesure que nous nous perfectionnons éthiquement.

La seconde section — l’art de l’intention. L’intention, dans ce contexte, est identique à l’aspiration au But Suprême. Un vrai guerrier dans la signification dont don Juan a de ce mot est une personne avec l’intention correctement développée.

Le style de vie des guerriers les apportait à la totalité de lui-même/elle-même, c’est-à-dire à l’état d’être non séparé concernant les choses majeures et mineures, l’intégrité, de se consacrer seulement au But Suprême.

Le troisième aspect est l’art de la conscience — ce qu’est le bouddhi yoga.

Ainsi, nous pourrions voir de nouveau, que Dieu mène toutes les personnes qui ont atteint un certain niveau de maturité dans leur psychogenèse, indépendamment des pays ou des cultures religieuses dans lesquels ils vivent, en utilisant un modèle méthodologique commun. Nous devrions étudier ces principes et tendances et les appliquer à nous-mêmes ainsi qu’à ceux qui nous suivent.

Bonne lecture: Claude Sarfati