…Mais ce qui est moins habituel, c’est de considérer que nous nous nourrissons aussi au niveau psychique émotionnel, intellectuel. Les différents corps – le corps physique, le corps subtil et à un niveau plus subtil encore, le corps causal – peuvent être nourris, donc avoir une croissance. De même que pour l’alimentation ordinaire du corps physique, un processus qui comprend l’absorption, la transformation et l’assimilation est à l’œuvre au niveau des corps intérieurs. Et la même question se pose ici : comment est-ce que je transforme toutes les « nourritures d’impressions » en mon propre être ? L’ancienne tradition à laquelle je me réfère – qu’il s’agisse de l’enseignement de Gurdjieff ou du Yoga-vedanta – propose une réflexion très profonde sur la façon de nourrir ces différents corps afin de favoriser leur croissance. Une bonne compréhension de la façon dont ces nourritures d’impressions peuvent être transformées et assimilées va permettre une croissance intérieure dans l’échelle des niveaux d’être, des niveaux de conscience. D’autre part, le disciple qui s’est éveillé en nous constitue, au début de notre sadhana, un contrepoids bien fragile face à la force de nos désirs, de nos peurs et de nos conditionnements. C’est pourquoi cet aspect particulier de nous-mêmes a besoin d’être nourri pour croître et se développer.
Il y a deux idées à comprendre : l’une est que les nourritures nous apportent une énergie nécessaire au déploiement de nos activités quotidiennes. Pour faire du jardinage, nous consommons de l’énergie physique ; pour résoudre des problèmes mathématiques, nous consommons de l’énergie intellectuelle. Quant aux émotions, elles consomment tout à fait inutilement une énorme quantité d’énergie. Mais en même temps, si la nourriture « matérielle » a construit peu à peu notre corps physique, les nourritures d’impressions peuvent soutenir la croissance de notre corps subtil et permettre de constituer en nous une structure intérieure qui va cristalliser et nous amener à fonctionner à un tout autre niveau. C’est ce que l’on appelle croissance intérieure, croissance de l’être…
La traversée vers l’autre rive
Bonne lecture, bon dimanche : Claude Sarfati
Cet article met en évidence la méconnaisse de l’individu en tant que tel depuis des générations .
Depuis sa conception puis ensuite son enfance,
Puisqu’il est clairement établi depuis peu que l’enfance conditionnera
l’adulte de demain .
La souffrance physique morale du bébé a été trop longtemps ignorée
aussi bien par le corps médical que par son entourage proche .
Un bébé ne peut mettre en mots ce qu’il ressent .
L’étape suivante l’enfance :
Bien qu’il soit en mesure de parler , l’enfant préfère se taire .
le conditionnement intervient .
ensuite d’adolescent , il devient adulte avec tout ce que son corps a accumulé et enregistré .
Ces mémoires comment va t’il les digérer , les intégrer , les ingérer de façon à transformer et redonner vie
à l’ être intérieur qui ne demande qu ‘à croître ?
L’apport de nourritures extérieures est important , plus particulièrement celle de l’être intérieur , car elle sera la gestation et le reflet de notre individu
Adélaïde
Bonjour Adelaïde, merci pour vos interventions.
Au-delà de vos reflexions très pertinentes concernant les « nourritures » physiques, matérielles dont tous les corps vivants ont besoin, Arnaud Desjardins évoque les nourritures du corps subtil.
Il appelle cela: nourritures d’impressions.
Un peu comme une trace, une ombre ou un éclairage visible dans une « autre » perception, une couleur.
Cette nourriture là alimente notre corps « astral ».
Nous pouvons la percevoir durant des méditations, relaxations, etc.
Bien cordialement: Claude Sarfati
bien qu:il soit en mesure de parler l;enfant besoin de nourriture complet :proteines;les glucides,les lipides,les vitamines…..
Bravo pour cet article!
Bravo, Mr Desjardins..
Merci de partager sa connaissance Mr Sarfati.
Très bon article…
Les nourritures subtiles: Ce que l’on voit, regarde, lit, imagine, rêve, etc.
Excellent article.