Le ternaire alchimique: Soufre, Mercure et Sel.
Le complémentarisme des deux premiers termes et beaucoup plus accentué que celui d’entre l’esprit et l’âme. Le Souffre est envisagé comme principe actif masculin, pendant que le Mercure comme principe passif féminin. Le Sel est en quelque sorte neutre.
Le Souffre, assimilé au principe igné, est le principe d’activité intérieure, irradiant à partir du centre même de l’être. Cette force est identifiée dans l’homme à la puissance de la volonté divine. Le mot grec theion, désignation du Soufre, signifie en même temps «divin».
…tout ce qu’envisage la psychologie est simplement «périphérique» et ne se rapporte en somme qu’à des modifications superficielles de l’être.“ (p. 103)
Le Mercure, à cause de sa passivité, est un principe humide. Parmi ses désignations alchimique est aussi celle de humide radical. Il est considéré comme agissant de l’extérieur en tant que force centripète et compressive. Il s’oppose à l’action centrifuge et expansive du Soufre.
Le Soufre est yang et le Mercure est yin.
De l’action intérieure du Soufre et de l’action extérieure du Mercure se produit une cristallisation. Le produit de cette cristallisation est le Sel. C’est la ‘pierre cubique“ du symbolisme maçonnique. Il existe un rapport évident entre le Soufre et l’esprit et entre le Mercure et l’âme.
On ne peut pas identifier sans réserves le Sel au corps, celui-ci correspond au Sel sous un certain aspect ou dans une application particulière du ternaire alchimique.
Dans une autre application, c’est l’individualité tout entière qui correspond au Sel, dans ce cas le Soufre est le principe de l’être et le Mercure est l’ambiance subtile d’un certain monde ou état d’existence.
Pour reprendre un symbolisme que nous avons déjà employé précédemment, le Soufre est comparable au rayon lumineux et le Mercure à son plan de réflexion, et le Sel est le produit de la rencontre du premier avec le second;…“ (p. 108)
René Guénon, »La grande triade » (extraits)
Dans les nombreux ouvrages que j’ai lus sur l’alchimie on parle abondamment du mercure, beaucoup plus rarement du soufre. Est-ce-que je me trompe ? Y-a-til une raison à cela ?
L’alchimie devient plus simple avec René Guenon…
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