L’année solaire compte 365,2420 jours soit une erreur de seulement 0,0002 jour. Le calendrier Maya se révèle donc encore plus précis que le calendrier grégorien (365,2425) introduit en Europe en 1582.
Nous savons aujourd’hui que le chiffre exact est de 365,2422 jours.
Les Mayas utilisaient leur propre système de notation qu’ils tenaient des Olmèques.
Le système est une combinaison :
De points (correspondant au chiffre 1 ou à des multiples de 20)
De barres (chiffre 5 ou des multiples de 5 fois 20)
De glyphes en forme de coquillages (le zéro)
Le temps était compté de la manière suivante :
En jours (kin)
En périodes de 20 jours (uinal)
En année de calcul de 360 jours (tun)
En périodes de 20 tuns (katun)
En périodes de 20 katuns (bactun)
Il y avait aussi des périodes de 8 000 kuns (pictun) et de 160 000 tuns (calabtun)
Un des rôles les plus importants du calendrier n’était pas de fixer les dates avec précision dans le temps, mais d’établir une corrélation entre les actions des chefs mayas et les événements historiques et mythologiques. Les faits et gestes accomplis par les dieux durant les journées mythiques étaient reproduits par les chefs mayas, souvent le jour anniversaire de l’événement – une date qui était soigneusement calculée par les prêtres mayas. Le calendrier servait aussi à désigner le moment des événements passés et futurs. Certains monuments mayas, par exemple, consignent les dates des événements qui se sont produits 90 millions d’années auparavant, tandis que d’autres prédisent des événements qui auront lieu 3000 ans plus tard.
Le calendrier prédisait aussi l’avenir comme c’est le cas pour notre calendrier du zodiaque. Les Mayas croyaient par exemple que la date de naissance d’une personne ou le signe sous lequel elle était née déterminait le sort qui lui était réservé sa vie durant. Le nouveau-né était donc sous l’influence d’un dieu particulier tout au long de son existence. Certains dieux étaient plus bienveillants que d’autres et l’on considérait comme chanceux un enfant né sous d’heureux auspices. L’enfant né sous l’influence d’un dieu moins bénéfique devait toute sa vie s’attirer ses faveurs – surtout durant les périodes inquiétantes comme celle du uayeb de l’année solaire.
Les savants se sont souvent demandé pourquoi le calendrier maya était si complexe. La raison en est, en partie, qu’il revenait aux prêtres mayas de décider des dates des événements sacrés et du cycle agricole. Il importait donc peu que les gens ordinaires comprennent le calendrier et les prêtres pouvaient le rendre hermétique à souhait.