En l’an 747 de la fondation de Rome, dans le village de Nazareth, Robin Yehuda parcourt les écritures des prophètes. Ceux-ci prédisent la venue d’un messie qui délivrera Israël en imposant la paix éternelle. Marie et sa lointaine cousine Élisabeth donnent toutes deux naissance à un enfant le 25 décembre, l’un Jésus, l’autre Jean-Baptiste. Ce dernier est accusé d’être le messie et niant les faits, il annonce qu’il baptisera lui-même Jésus. En effet devenu adulte, Jésus demande à Jean de le baptiser mais se fait arrêter et jeter au fond d’une geôle. Entouré de ses apôtres, Jésus décide de se rendre à Jérusalem pour convaincre les prêtres juifs de la vérité de son message.
En arrivant à Jérusalem il redonne la vue à un aveugle et guérit aussi un homme à l’agonie. L’inquiétude du Sanhédrin (Assemblée des chefs religieux juifs) ne fera que s’accentuer en apercevant l’importance de ce nazaréen qui se dit être : « Le fils de Dieu ». Le soir de Pâques, Jésus annonce à ses disciples sa mort prochaine. Trahi par Judas, il sera arrêté et son procès se déroulera devant Ponce Pilate. Jésus condamné, mourra. Ses apôtres ne croiront pas à sa résurrection. Pourtant il réapparaîtra à ses disciples leur disant : « N’ayez plus peur, je suis et serai toujours avec vous jusqu’à la fin des temps ».
Conçu (sous la demande de Paul VI) pour la télévision, le film fut réalisé sous un contrôle étroit des autorités religieuses. Les scénaristes adaptèrent l’Évangile et en particulier l’Évangile selon Saint Jean.
La Toussaint (1 Novembre) est une fête Catholique Romaine qui précède le jour des morts.
Le 2 novembre est une fête traditionnelle au Mexique, sûrement une des plus importantes et de plus belles. Tous les cimetières sont décorés, chaque famille apporte à ses défunts ses plats préférés, son Tequila ou Mezcal, ses fleurs et les Calaveras.
Voici venu le moment de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Merci à tous ceux qui me font confiance, m’aident, participent à mes projets.
A tous ceux qui me consultent infiniment merci.
Je vous embrasse à tous et à chacun de tout mon cœur.
Santé, Bonheur, Prospérité, épanouissement
Chaque année, j’ajoute une petite vidéo d’un chanteur qui a marqué plus particulièrement notre temps récent.
Cette année, sans aucun doute et à l’unanimité (des moi-même), c’est Benjamin Biolay
J’ai lâché le téléphone comme ça En ce beau matin d’automne pas froid Ça ressemblait à l’été sauf que tu n’y étais pas Puis j’ai regardé le ciel d’en bas Indécis, voulais-je y monter ou pas? Mais savais que j’étais fait, que j’étais fait comme un rat
Comment est ta peine? La mienne est comme ça Faut pas qu’on s’entraîne À toucher le bas Il faudrait qu’on apprenne À vivre avec ça Comment est ta peine? La mienne s’en vient, s’en va S’en vient, s’en va J’ai posé le téléphone comme ça J’peux jurer avoir entendu le glas J’aurais dû te libérer avant que tu me libères, moi J’ai fait le bilan carbone trois fois Puis parlé de ta daronne sur un ton qu’tu n’aimerais pas Tu ne le sauras jamais car tu ne m’écoutes pas
Comment est ta peine? La mienne est comme ça Faut pas qu’on s’entraîne À toucher le bas Il faudrait qu’on apprenne À vivre avec ça Comment est ta peine? La mienne s’en vient, s’en va La mienne s’en vient, s’en vaDis, comment sont tes nuits Et combien as-tu gardé de nos amis? Comment est ta peine? Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit? Comment va ta vie? Comment va ta vie?Comment est ta peine? La mienne est comme ça Faut pas qu’on s’entraîne À toucher le bas Il faudrait qu’on apprenne À vivre avec ça Comment est ma peine? La mienne s’en vient, s’en va S’en vient, s’en va, s’en vient, s’en va
Michel Piccoli est né en 1925 à Paris. Acteur fétiche de Claude Sautet, il a tourné avec les plus grands, de Jean Renoir à Agnès Varda en passant par Alfred Hitchcock et Costa-Gavras. Il est décédé à l’âge de 94 ans. A l’âge de dix ans, lors d’un spectacle d’école, il sait que le théâtre sera sa vocation. Neuf années plus tard, il suivra entre autres les cours de René Simon et débutera sa carrière sur scène avec la compagnie Renaud-Barrault ainsi qu’au Théâtre de Babylone. Au cinéma, Michel Piccoli se fait connaître dans « Le Doulos » de Jean-Pierre Melville en 1962 et l’année suivante son rôle aux côtés de Brigitte Bardot dans « Le Mépris » de Jean-Luc Godard lui assure la célébrité et l’impose dans un emploi de séducteur. Tournant avec les plus grands réalisateurs français ou européens, Michel Piccoli aime à rester fidèle à certains d’entre eux comme Luis Buñuel (dans « Le journal d’une femme de chambre » en 1964 ou « Belle de jour » en 1967) ou Claude Sautet dans « Les Choses de la vie » (1970) ou encore Marco Ferreri (dans « La grande bouffe » en 1973). En 2015, il publie son autobiographie J’ai vécu dans mes rêves (Ed. Grasset). Il meurt le 12 mai 2020.
Le « dernier géant », un « monstre sacré » :
les qualificatifs qui entourent la mort de Michel Piccoli ne lui rendent pas
vraiment hommage. Ils tiennent du « prêt-à-porter » pour les grands hommes, du
registre masculin stéréotypé. Or Piccoli c’est précisément l’homme qui a
dynamité ces images.
Mais cette carrière aussi vertigineuse soit-elle n’est ni celle d’un géant ni celle d’un monstre, c’est celle d’un homme qui a offert la plus incroyable des interfaces. Le plus large spectre de reconnaissance qui soit. Par-delà le « male gaze », ce fameux regard masculin, Piccoli a inventé un espace de projection entre les genres. Voilà ma théorie.
Le mâle-entendu
Bien sûr les infinies nuances de virilité qu’il a incarné
à l’écran mettent d’abord sur la piste de ce mâle-entendu, mais comme le disait
Catherine Deneuve sa partenaire dans « Belle de jour » :
c’est un homme tellement homme que devant la caméra de Luis Buñuel il lui a
abandonné sa part féminine. Il y a en effet une grande féminité et une grande
masculinité chez Piccoli, ce qui est tout simplement caractéristique de l’âme humaine,
dont il nous a laissé contempler en lui les infinies profondeurs. « Nous
sommes des loueurs de miroirs que nous offrons au public afin que ce dernier se
contemple » rappelait-il pour définir le métier d’acteur.
En nuisette noire, renversé dans un lit en plein crise
d’aérophagie, tandis que ses camarades lui donnent la becquée, il est dans « La
grande bouffe » de Marco Ferreri, l’homme, la femme et
l’enfant. Michel Piccoli était d’un temps « où les messieurs qui n’en
avaient pas fini avec leur enfance donnaient le change » a esquissé
l’auteur de bandes dessinées Blutch dans son très cinéphile « Pour en
finir avec le cinéma ».
Mais c’est plus que cela. Toujours à la jonction des regards,
Piccoli est aussi l’homme qui regarde la femme qui regarde l’homme, et ce en
même temps, à la même seconde. Que ce soit dans « Le Mépris » de Godard
avec Brigitte Bardot (en haut de la villa Malaparte comme dans la salle de
bain), ou bien encore dans « Les choses de la vie »
de Claude Sautet avec Romy Schneider.
Une femme de dos, les épaules nues tape à la machine, un homme dans un peigneur pelé, d’un orange disgracieux, l’observe silencieusement en fumant une cigarette. Dans ces yeux : une curiosité bienveillante qui oscille entre la contemplation admirative et le désir… Elle se retourne « qu’est-ce que tu fais ?- je te regarde ». Et dans ce regard qui regarde tout le monde peut se reconnaître.