Les enseignements du Nagual (l’impeccabilité)

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… Afin de résumer ce qui a été dit précédemment, considérons les principes de base de ces Enseignements, qui sont exceptionnellement riches d’éléments théoriques et pratiques des plus valables.

Don Juan a précisé trois directions dans les Enseignements:

l’art de traquer

l’art de l’intention

l’art de la conscience

Dans l’histoire de cette tradition spirituelle amérindienne, l’art de la traque consistait au commencement, en la capacité d’être furtif, afin de passer inaperçu parmi les personnes qui ne vous comprennent pas (c’est-à-dire, les gens de stades inférieurs dans la psychogenèse) — et de réaliser votre But.

Mais plus tard, particulièrement, en raison de la contribution personnelle de don Juan, cette tendance a été significativement augmentée et a inclus également le traçage de ses propres vices. Nous avons déjà discuté de cela. Laissez-moi dire seulement une brillante citation, donnée par don Juan: Dieu (dans ses termes, la Puissance) donne selon notre impeccabilité. C’est-à-dire, Dieu nous donne une occasion de l’approcher, de nous immerger dans le bonheur croissant de la Fusion avec Lui — à mesure que nous nous perfectionnons éthiquement.

La seconde section — l’art de l’intention. L’intention, dans ce contexte, est identique à l’aspiration au But Suprême. Un vrai guerrier dans la signification dont don Juan a de ce mot est une personne avec l’intention correctement développée.

Le style de vie des guerriers les apportait à la totalité de lui-même/elle-même, c’est-à-dire à l’état d’être non séparé concernant les choses majeures et mineures, l’intégrité, de se consacrer seulement au But Suprême.

Le troisième aspect est l’art de la conscience — ce qu’est le bouddhi yoga.

Ainsi, nous pourrions voir de nouveau, que Dieu mène toutes les personnes qui ont atteint un certain niveau de maturité dans leur psychogenèse, indépendamment des pays ou des cultures religieuses dans lesquels ils vivent, en utilisant un modèle méthodologique commun. Nous devrions étudier ces principes et tendances et les appliquer à nous-mêmes ainsi qu’à ceux qui nous suivent.

Bonne lecture: Claude Sarfati

Le point d’ancrage

Cenote - Mexique

Près de trois ans s’étaient écoulés.

Trois ans c’est beaucoup pour un enfant…

A vingt ans, c’est un instant ou presque.

J’étais enfin de retour dans mon bout de monde.

Pratos fut le premier qui vint à ma rencontre,

Nous nous somme serrés dans nos bras avec joie.

-Tu tombes bien, beaucoup d’amis sont là.

En effet, je voyais des petits groupes de personnes derrière lui ; des mexicains, des américains, espagnols, italiens, français, etc.

Je saluais poliment tout ce beau monde inconnu.

Puis la rencontre théâtrale avec la Doña qui me sentait arriver depuis longtemps et Graciela qui répétait sans cesse en sautillant de joie :

-Cela est vrai ! Cela est vrai !!

après avoir emménagé ma chambre, je suis revenu à la cuisine pour boire un bon café.

-Je t’ai préparé un bon café à la cannelle ! s’exclama la Doña.

-C’est jour de fête cria pratos assis sous la petite terrasse du restaurant.

Je retrouvai Pratos en compagnie d’un jeune homme très maigre, très blanc, avec de très longs cheveux et un chapeau ridicule.

-Alors Claudio, quelle heure est-il ? lança Pratos.

Je regardais la lumière du jour qui commençait à baisser sur la forêt,

-Vers 16h répondis-je.

-Exactement ! s’exclama l’ami de Pratos.

-Je te présente Juanito très fier de désigner son ami.

-Alors ? m’interrogea Pratos avec curiosité ? Tu le trouves comment ?

Je n’osais répondre…

Pratos en riant :

-Alors tu trouves qu’il à l’air de quoi ?

-D’un con ! répondis-je.

Nous étions pris d’un fou rire tous les trois, Graciela qui nous apportait le café à la cannelle, se mit à rire à son tour en nous suppliant d’arrêter, puis elle s’enfuit vers la cuisine où le rire de la Doña résonna dans tous le ranch.

-Pas à ce point ! me supplia Juanito

-Ah pire que ça, désolé…

Pratos heureux de ce moment de rire partagé proposa :

-Veux-tu que nous fassions un tour du monde ?

je m’attendais à tout de la part de Pratos, mais que répondre…

-Les tours du monde, je crois que ça marche en quatre-vingts jours…

-Pas ici ! s’exclama Pratos.

-Regarde, reprit-il en se levant, on prend par là et en quelques minutes, on arrive en Martinique, juste à côté, il y a le Cap vert, il y a même une rue de Los angeles California !

-On pourrait même aller voir la lune depuis la pyramide ! ajouta Juanito.

-Bon, bon répondis-je, buvons le café et partons ! (après tout…)

Ainsi, nous partîmes tous les…quatre, car un nouvel ami se joignait à nous: El roca ! un vrai mexicain, pur et dur !

El roca était très soigné, bien habillé et très courtois et ça ne l’étonnait en rien que nous marchions pour faire le tour du monde.

Après cinq minutes de marche, nous arrivions en Guyane…

Nous nous sommes assis sur des fauteuils en plastique rouge autour d’une table en fer.

-Quatre sodas ! commanda El roca, bien frais por favor señora

L’ambiance était différente, les couleurs jouaient sur la végétation géante et luxuriante.

-Alors ça te plaît la Guyanne ? s’amusa Pratos

Je n’ai jamais mis un pied en Guyane mais c’est bien l’image que j’en ai, avouais-je.

-J’ai vérifié, repris Juanito, il y a tous les minéraux et végétaux présents en Guyane.

Pratos m’assura que Juanito était une encyclopédie vivante.

-T’as lu des choses durant ton absence ? me questionna Pratos

-Le Yi King, le Tao Te King, un livre sur le Zen de Deschimaru

Pratos sortit un carnet et un crayon de sa veste, il dessina un œuf.

-Tu vois, admettons que cet œuf symbolise la totalité de la conscience,

-Où se trouve ton point d’ancrage ?

Mon point d’ancrage, je cherchais dans mes souvenirs de lecture, j’avais déjà lu ça.

C’était dans Voir de Carlos Castaneda que je venais de lire deux fois dans les trente heures passées dans le bus depuis la capitale.

-Dis-moi où planter le crayon ? reprit Pratos en approchant sa main de la feuille.

-Là ! répondis-je aussitôt en touchant la main de mon ami.

Il fit un point sur le bord interne de l’œuf.

-Voilà ton point d’ancrage, au mieux de son intensité, il peut irradier cette sphère (Pratos dessina un cercle autour du point).

-Cette bulle c’est ta conscience, tout ton possible. Maintenant, si nous bougeons ton point d’ancrage, que se passe-t’il ?…ça élargit ta conscience Claudio, tu comprends ?

-Oui, je comprends, mais comment faire pour bouger le point d’ancrage ?

-C’est facile ! s’exclama Pratos.

-Pas tant que ça reprirent El roca et Juanito.

-Bon, partons faire un tour ailleurs déclara Pratos, on va boire un coup en Martinique !

-En Martinique ! c’est au moins à cinq minutes, mais si Pratos entretient la conversation, ça peut être très loin ! se moquèrent El roca et Juanito.

Nous passâmes ainsi cette soirée ensemble, à écouter Pratos nous expliquer comment nous pouvions bouger notre point d’ancrage, comment nous pouvions nous libérer de nous-mêmes.

A la nuit tombée, sous la lune, nous avons regagné la pyramide à travers des chemins de paysans connus par mes amis.

L’intensité de la pyramide sous la lune était très forte, certains endroits (comme l’autel)crépitaient…Pratos nous invita à faire un sacrifice, en jetant un objet personnel dans le cenote rituel en bas de la pyramide sacrée des anciens Mayas.

Depuis mon départ de France, trois jours plus tôt, tout allait si vite…

Cette nuit là nous méditions tous les quatre sur la pyramide, soudain la pyramide devint vivante ; dans la forêt, derrière les nuages de brume, des portes se dessinaient dans la nuit, je rentrais par l’esprit dans un passage. La pyramide décolla littéralement et nous emporta à une vitesse jusqu’alors inconnue vers d’autres mondes, puis d’autres…

Sur le chemin de retour au ranch, seul Pratos parlait, encore et toujours de la conscience, Nous devrons être impeccables disait-il.

Je retrouvais mon lit avec joie, je me laissais emporter par le sommeil, là je retrouvais la pyramide et depuis ce jour, dans des rêves éveillés ou pas, elle me transporte vers de nombreux mondes.

Amitiés: Claude Sarfati

Don Genaro

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Nous marchons sur un sentier en forêt pendant un long moment, puis traversons un petit rapide par un pont en bois presque délabré. Après la rivière, il y a une forêt de pin – un endroit préféré de Juan et de Genaro. Ici don Juan nous a enseigné à porter Son chapeau.

Après avoir marché plusieurs dizaines de mètres, nous entrons dans un espace qui est rempli de rire pétillant de joie – c’est Juan et Genaro rassemblés qui nous saluent.

… Qu’est-ce que le rire des Enseignants Divins? Ce sont de douces vagues de Lumière scintillante et dorée qui s’élèvent des Profondeurs universelles et se diffusent comme des cercles sur l’eau. Ils entrent en vous et remplissent votre conscience et votre corps de Leur joie et bonheur!

C’est la façon qu’Ils rient.

« Voyez-vous comment cela est facile quand on est joyeux qu’on ne perd pas le cœur?! » dit Genaro plaisantant. « Et les rires Divins font que l’homme soit aussi aimable! Une fois que vous fusionnez avec Moi et que vous vous dissolvez en Moi – il n’y a plus de vous, il y a seulement Mon rire, il y a seulement Moi!

« Vous M’aimez – et fusionnez avec Moi. Mais Je vous aime également – et fusionne également avec vous! La fusion peut être seulement mutuelle et volontaire. Toute déviation de cette règle est violence!

« Afin de réaliser la plénitude absolue de la Fusion, vous devez devenir semblables à Moi…

« C’est très difficile de nettoyer et d’éclairer l’esprit. Afin de devenir semblable à Moi, on doit commencer par jeter hors de la tête tous les vieux stéréotypes habituels, qu’il est facile d’employer – les stéréotypes de la pensée et du comportement. Un guerrier spirituel doit rendre son esprit disponible à recevoir le nouveau.

On a besoin également de courage, de puissance, et de connaissance.

« Vous commencez à vivre vraiment seulement quand vous cessez d’interagir avec le monde extérieur à travers vos masques et stéréotypes. Ils vous sont offerts par votre esprit – le créateur de votre individualité inférieure…

« On doit apprendre à percevoir le monde extérieur avec la conscience nue, nettoyée des traces de l’individualité inférieure – d’accepter le monde comme il est en réalité et pas dans le mental!

« … Il y a un truc de conscience qui vous donne la clef de la Liberté! C’est la capacité d’être conscient de soi pas comme un corps. Cette capacité nous amène à être libres du corps – de ce récipient matériel dense de l’âme.

« D’abord, l’homme doit savoir que lui et son corps ne sont pas la même chose. Acquérir l’expérience pratique de cela signifie premièrement la rencontre avec le monde du nagual.

« Pour beaucoup de gens, cependant, cette étape devient la dernière: on a besoin de courage afin de choisir d’aller plus loin sur le Chemin de la Liberté et de la Connaissance, de l’Amour et de la Puissance! Il n’y a aucune place pour la vaine curiosité sur ce Chemin. Les lâches et les excités, les fainéants et les égoïstes ne peuvent pas supporter la Liberté: la Liberté les détruit, les élimine, les déchire! Elle est comme un moteur de fusée, qui ne devrait pas être fixé à la bicyclette d’un enfant.

« La Liberté établit son état que don Juan a appelé impeccabilité du guerrier. Chaque étape non impeccable sur ce Chemin peut devenir un échec complet; on doit maintenir cela à l’esprit.

« On doit connaître un point important: à une certaine étape, un guerrier spirituel ne peut pas retourner à la vie ordinaire. Il peut seulement vivre en tant que guerrier. À partir de ce moment, il n’y a plus aucun chemin de retour pour lui; il peut seulement aller de l’avant!

« Mais l’absence du corps est seulement un fragment; c’est seulement une partie de la Liberté de l’Esprit.

« … La liberté du corps ne peut pas être réalisée tout d’un coup.

« Il y a des méthodes – et vous en connaissez bons nombres d’entre elles – afin de déplacer la conscience à l’intérieur du corps et puis en dehors de lui…

« On doit devenir absolument libre du corps physique! Cette liberté ne peut pas être enlevée en prison; elle ne disparaît pas quand la mort vient…

« La Liberté est la possibilité de vous déplacer – selon votre volonté – dans le monde que vous choisissez. C’est également la liberté de rester là, si vous le voulez!

« Laissez le monde que vous choisissez ‘s’assembler complètement’! Laissez Le Primordial devenir plus vrai que le monde des corps matériels! Comme vous avez dû maîtriser les strates de l’Absolu, pour y apprendre à assembler le monde entier de cette ère particulière – de la même manière cette strate profonde de l’Existence universelle – l’Existence du Créateur! – doit devenir pas simplement une réalité que vous connaissez, mais une réalité dans laquelle vous devez apprendre à vivre!

« Le plus loin du corps, vous vous déplacez – le plus facile il est pour vous d’agir.

« Et puis – là – vous devez vous développer!

« Vous devez devenir si grands dans la Demeure du Créateur que vous ne pouvez plus être contenus dans le corps et dans les autres strates de l’absolu!

« En guise d’exemple, vous ne pouvez pas maintenant mettre sur vous un costume de bébé que vous avez porté dans votre enfance. Même si vous essayez – vous ne pouvez pas faire cela! La même chose se produit si vous vous êtes accru là et habitué à la vie dans la Conscience Primordiale! Vient un temps où la vieille perception du monde ne vous va plus, même si vous essayez ardemment de la remettre!

« Et alors ce que vous devez faire: est juste de traiter les énergies du corps physique… Le corps doit devenir complètement identique – par la qualité des énergies – au monde où vous voulez aller. Ceci vous permet de disparaître complètement de ce monde et de vous ‘assembler’ complètement dans l’autre!

« Un parfait Nagual a la liberté de se déplacer dans n’importe quel monde qu’il choisit. C’est l’omniprésence, la liberté d’être où vous voulez. C’est la liberté d’être Tout et de déplacer la concentration de Soi à l’intérieur de Soi – Universel, Illimité! Pour cela, le centre de Soi doit demeurer dans la Maison: dans la Maison du Primordiale. On ne devrait jamais oublier cette règle! »

« Genaro, que pouvez-vous conseiller à nos lecteurs au sujet de la façon de se débarrasser du sentiment de suffisance? Dites-nous s.v.p. comment cela c’est produit dans votre cas? »

« Le sentiment de la suffisance disparaît quand la mort mystique se produit: quand vous mourez complètement aux choses de ce monde. Comment cela peut-il ce produire? Seulement par le contrôle de soi, contrôle incessant de ses propres indriyas (sens). C’est les indriyas qui lient l’homme aux choses du monde.

« La disparition du sentiment de la suffisance mène à la perte de la forme humaine.

« Cependant, il devrait être noté que le sentiment de suffisance a des aspects positifs.

« Au commencement du chemin de la vie, ce sentiment est nécessaire; on ne peut pas se développer sans lui!

« C’est grâce à l’ambition que les gens essaient de devenir meilleurs, plus intelligents, plus forts. Et c’est par désir d’être aimé et respecté qu’ils se perfectionnent. C’est le premier point positif.

« Le deuxième point est que vous ne pouvez pas former une personne qui est exempte du sentiment de la suffisance. L’absence de ce sentiment donne à une personne une invulnérabilité psychologique. Comment pouvez-vous guider, corriger une telle personne s’il n’y a rien en elle à ‘pousser’, à ‘attaquer’, à ‘stimuler’? »

« Genaro, pourriez-Vous partager avec nous votre propre expérience? »

« J’avais toujours un ‘bon’ tempérament; d’autres ont un ‘mauvais’ tempérament. Mais le sentiment de suffisance est présent pratiquement dans chacun de nous; c’est seulement ses manifestations extérieures qui prennent différentes formes.

« Une fois Mon Enseignant Me dit que Je serais un puissant sorcier quand Je Me départirais du sentiment de suffisance. Je L’ai cru et ai conçu un plan afin de duper cette qualité en Moi et devenir libre de son contrôle. J’ai essayé – et ne lui ai pas permis d’agir. En particulier, J’ai conçu la tactique suivante: ne pas démontrer Mes succès et ne pas devenir découragé au sujet des échecs.

« Par exemple, quand Je réussissais quelque chose et étais sur le point de Me gonfler par la fierté, Je devais regarder la situation d’une telle distance que rien ne pouvait être vu.

« En d’autres termes, quand La Puissance ‘tombait’ sur Moi créant certaines situations et que J’étais sur le point de Me gonfler avec de la fierté ou de la colère, Je devais me déplacer immédiatement en dehors du cocon à l’extérieur de Moi et Me fusionner avec La Puissance Me tombant dessus.

« Mais ne penser pas que de se débarrasser du sentiment de la suffisance est le point culminant de la perfection. Non: c’est seulement le commencement de la prochaine partie du Chemin… »

Propos receuillis de Don Genaro.

Amitiés

Claude Sarfati

Bonne année 2021

Voici venu le moment de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Merci à tous ceux qui  me font confiance, m’aident, participent à mes projets.

A tous ceux qui me consultent infiniment merci.

Je vous embrasse à tous et à chacun de tout mon cœur.

Santé, Bonheur, Prospérité, épanouissement 

Chaque année, j’ajoute une petite vidéo d’un chanteur qui a marqué plus particulièrement notre temps récent.

Cette année, sans aucun doute et à l’unanimité (des moi-même), c’est Benjamin Biolay

J’ai lâché le téléphone comme ça
En ce beau matin d’automne pas froid
Ça ressemblait à l’été sauf que tu n’y étais pas
Puis j’ai regardé le ciel d’en bas
Indécis, voulais-je y monter ou pas?
Mais savais que j’étais fait, que j’étais fait comme un rat

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va J’ai posé le téléphone comme ça
J’peux jurer avoir entendu le glas
J’aurais dû te libérer avant que tu me libères, moi
J’ai fait le bilan carbone trois fois
Puis parlé de ta daronne sur un ton qu’tu n’aimerais pas
Tu ne le sauras jamais car tu ne m’écoutes pas

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
La mienne s’en vient, s’en vaDis, comment sont tes nuits
Et combien as-tu gardé de nos amis?
Comment est ta peine?
Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit?
Comment va ta vie?
Comment va ta vie?Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ma peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va, s’en vient, s’en va

Paroles et musique: Benjamin Biolay

Album: Grand prix

Amitiés,

Claude Sarfati