Bonne année du Singe de Feu!

Bonne année ! Nous venons à peine de clore les festivités occidentales qu’il faut déjà penser au Nouvel An chinois, le 8 février 2016, début de l’année du Singe. Quelles sont les caractéristiques de ce signe, que nous réserve cette année… Nous vous révélons tout !

Malin comme un singe !

singe

 

Vous le savez peut-être déjà, mais l’astrologie chinoise comporte douze signes, un par an, symbolisés par des animaux. L’astrologie chinoise étant basée sur les mois lunaires, la date du Nouvel an se situe chaque année entre le 21 janvier et le 20 février. L’année de la chèvre  s’achèvera le 7 février 2016, laissant place à l’année du singe. Si vous êtes nés après février en 1944, 1956, 1968, 1980, 1992 ou 2004, vous pouvez dire 我属猴 (wǒshǔhóu, je suis Singe) ! Mais que dit l’astrologie chinoise des natifs du signe ?

Les Singes sont des personnes rusées et malicieuses. Dotés d’une grande intelligence, ils sont aussi de grands farceurs. Plutôt exubérants et dynamiques, ils sont de bon facilitateurs de communication. Ingénieurs ou artistes dans l’âme, ils ont de nombreux centres d’intérêt, tous tournés vers l’extérieur, vers l’autre.

Voici quelques personnages célèbres du signe simiesque : Leonard De Vinci, Charles Dickens, Didier Deschamps, Tom Hanks. Les Singes s’entendent très bien avec les personnes nées sous le signe du Rat et du Dragon, mais ont moins d’affinités avec les Tigres, les Serpents et les Cochons.

 

Une année pleine de surprises !

 

Le singe est un signe 阳, yáng, qui dans la philosophie chinoise représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, le plein etc… L’année 2016 sera donc une période dynamique, où les grands bouleversements (positifs comme négatifs) seront possibles. C’est également une année qui invite à la légèreté et à l’insouciance, même si le laisser-aller peut avoir des conséquences néfastes…

D’autant plus que cette année 2016 est placée sous le signe du Feu, potentiellement négatif, et destructeur. Faut-il s’inquiéter pour autant ?

D’un point de vue individuel, durant l’année du Singe, vous aurez plus de facilité à trouver des solutions innovantes à vos problèmes. Ainsi c’est une période propice aux accomplissements personnels : plus de réussites professionnelles, de promotions sont possibles. Par contre les mouvements collectifs auront une moindre influence. En résumé, comme le disait Gandhi : ‘Be the change you want to see in the world’ (Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde).

Pour les entreprises, l’année du Singe est sensée être une période florissante, même s’il n’est pas recommandé de stocker beaucoup de marchandises ou de planifier, le Singe étant par essence imprévisible. Les personnes les plus débrouillardes et qui aiment prendre des risques auront de grandes chances de réussir cette année, mais le pendant de cette tendance est que les arnaques perpétrées par des individus peu scrupuleux seront également légions. Moralité, attention !

Le signe du Singe étant représenté par un grand optimisme et un penchant prononcé pour la joie de vivre.

 

Gaëlle Déchelette pour lepetitjournal.com

Bonn année du Singe de feu!

 

Claude Sarfati

Journée de la Voyance à La foire de Chalons 2015

foire

La journée de la Voyance à la Foire de Chalons en Champagne progresse chaque année.

Cette année, nous étions six voyants de la région.

Journée sympathique qui permet de croiser des « collègues » mais aussi et surtout des personnes  de passage qui viennent prendre des renseignements et même des consultations.

Mon cabinet se trouvant à 500 mètres de la foire, j’ai fait le déplacement à pied (ça fait du sport :-).

Les journalistes de CCTV sont venus nous poser des questions en fin de journée, voici l’enregistrement avec leur aimable autorisation :

 

Merci à Bergelyne, aux organisateurs de la foire, à la municipalité, aux journalistes, aux visiteurs…

Amitiés

Claude Sarfati

Chapitre XXVI. La Voie du Milieu

La Voie du Milieu est représentée par un axe vertical envisagé dans le sens ascendant ‘ du point de vue d’un être qui, placé au centre de l’état humain, tend à s’élever de là aux états supérieurs.

Lorsque cet être s’identifie à l’axe, pour lui le pôle terrestre ne fait plus qu’un avec le pôle céleste. Cet être finit par résorber l’axe en un point: ce point est le centre qui contient en lui-même toutes les possibilités, non plus seulement d’un êtat particulier, mais de la totalité de états manifestés et non-manifestés. (p. 209-210)

Le centre de l’être total est le Saint Palais de la Kabbale hébraïque.

Dans la Voie du Milieu il n’y a ni droite ni gauche, ni avant ni arrière, ni haut ni bas. Dès que l’être est parvenu au centre de son état de manifestation, il est au-delà de toutes les oppositions contingentes qui résultent des vicissitudes du yin et du yang. La succession temporelle s’est transformée elle-aussi en simultanéité au point central.

C’est pourquoi, suivant la parole de Lao-tseu, la voie qui est une voie (pouvant être parcourue) n’est pas la Voie (absolue), car, pour l’être qui s’est établi effectivement au centre total et universel, c’est ce point unique lui-même, et lui seul, qui est véritablement la «Voie» hors de laquelle il n’est rien. (p. 212)

René Guénon, La grande triade (extraits)

Chapitre XXV. La cité des saules

Le symbolisme de Tien-ti-houei a un caractère primordial.

Dabs l’initiation à la Tien-ti-houei, le néophyte, après être passé par différentes étapes préliminaires, dont la dernière est désignée comme le «Cercle du Ciel et de la Terre» (Tien-ti-kiuen), arrive finalement à la «Cité des Saules» (Mou-yang-tcheng), qui est aussi appelée la «Maison de la Grande Paix» (Tai-ping-chouang).

Le saule est, en Chine, symbole d’immortalité. Il équivaut à l’acacia dans la Maçonnerie ou au rameau d’or dans les mystères antiques.

…celui qui y est parvenu échappe par là même au mouvement de la «roue cosmique» et aux vicissitudes du yin et du yang, donc à l’alternance des vies et des morts qui en est la conséquence, de sorte qu’il peut être dit véritablement «immortel»; et, suivant la seconde signification, il y a là une allusion assez explicite à la situation «extra-cosmique» du «faîte du Ciel».“ (p. 203)

La Grande Ourse (sapta-riksha) est regardée symboliquement comme la demeure des sept Rishis, ce qui en fait bien un équivalent du «séjour des Immortels».

Ton arton ton epiousion (du texte grec de Pater) ne signifie nullement ‘le pain quotidien“, comme on a l’habitude de la traduire, mais bien littéralement «le pain supraessentiel», ou «supracéleste» si l’on entend le Ciel au sens extrême-oriental, c’est-à-dire procédant du Principe même et donnant par conséquent à l’homme le moyen de se mettre en communication avec celui-ci.

Récapitulation de toute la Maçonnerie ou description et explication de l’Hiéroglyphe universel du Maître des Maîtres, ouvrage anonyme attribué à Delaulnaye.

La lettre hébraïque iod, première du Tétragramme, représente le Principe, de sorte qu’elle est regardée comme constituant à elle-seule un homme divin. Sa valeur numérique est 10. La lettre I de l’alphabet latin est aussi un symbole de l’Unité.

qu’il s’agisse du iod hébraïque ou du i chinois, ce «premier nom de Dieu», qui était aussi, selon toute vraisemblance, son nom secret chez les Fedeli d’Amore, n’est pas autre chose, en définitive, que l’expression même de l’Unité principielle.“ (p. 208)

René Guénon,  »La grande triade » (extraits)

Chapitre XXIV. Le Triratna

Triratna hindou (le triple joyau) ‘ Buddha, Dharma, Sangha.

Sangha (hindou) ‘ assemblée (ou église ‘ selon le sens étymologique). Sangha est la communauté bouddhique, mais aussi l’Humanité même. Elle occupe une position centrale. Tout est envisagé par rapport à elle.

Les Arhats ont atteint le degré de l’ homme véritable.

Les Bodhisattwas correspond au degré de l’ homme transcendant.

Buddha est l’élément transcendant, à travers lequel se manifeste l’influence du Ciel, et qui, par suite, incarne cette influence.

Dharma est principialement la loi, mais le mot a en sanscrit des sens multiples, qui rendent une définition générale impossible. Sa racine, dhri, signifie porter, supporter, soutenir, maintenir. Il s’agit donc d’un principe de conservation, de stabilité (qui se rapport au monde substantiel). Il comprend aussi une idée de destin, de nécessité ou de contrainte. Son principal symbole est la roue.

Pratyêka-Buddha, qui est parvenu au terme de la réalisation totale, n’a aucun rapport avec le Dharma.

Buddha se situe du côté des influences célestes, tout comme Dharma est du côté des influences terrestres.

René Guénon, La grande triade (extraits)