Femme politique française de premier plan, première présidente du Parlement européen.
Alors ministre de la santé, elle avait combattu dans l’hémicycle en 1974 pour sa loi dite » Veil » sur l’IVG, loi adoptée en 1975.
Née Jacob d’une famille issue d’un petit village lorrain, Bioville -sur-Neid, elle sera prise dans les tourments de la seconde guerre mondiale et de la Shoah, raflée à Nice l’année de son bac. Déportée à 16 ans
Elle en a tiré une immense force de vie.
Mais aucune croyance « après ce que j’ai vécu, je ne peux croire en Dieu » affirmait-elle.
En 1945, de retour du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau puis de Bergen-Belsen -avec son matricule tatoué 78651 sur l’avant-bras – un retour sans ses parents ni son frère exterminés, elle soutient avec force dès cette année-là devant ses proches qu’il faut faire la paix avec les allemands.
Unique voie selon elle que cette réconciliation.
Cela passera par l’Europe. Simone Veil s’engagera en politique.
L’ancien garde des Sceaux se souvient d’une femme, survivante des camps d’extermination d’Auschwitz, « qui a réussi, par une maîtrise profonde d’elle-même, à dominer la haine ». « Simone Veil a été (…) un des artisans les plus passionnés de la réconciliation franco-allemande », explique Robert Badinter.
Pour l’ancien président du Conseil constitutionnel, la jeune génération devrait s’inspirer du credo de Simone Veil : « La haine ne nourrit pas la vie ». Au contraire, « la vie est une sorte de joie permanente dans laquelle il faut surmonter les angoisses du passé et les souffrances du passé ».
Musique: Nuit et brouillard, paroles et musique de Jean Ferrat
La tradition des Neuf Inconnus remonte à I ’empereur Ashoka qui régna sur les Indes à partir de 273 avant J.C. Il était le petit fils de Chandragupta, premier unificateur de l’Inde. Plein d’ambition, comme son ancêtre dont il voulut parfaire la tâche, il entreprit la conquête du pays de Kalinga qui s’étendait de l’actuelle Calcutta à Madras. Les Kalinganais résistèrent et perdirent cent mille hommes dans la bataille. La vue de cette multitude massacrée bouleversa Ashoka. Il prit, à tout jamais, la guerre en horreur. Il renonça à poursuivre l’intégration des pays insoumis, déclarant que la vraie conquête consiste à gagner le cœur des hommes par la loi du devoir et la piété, car la Majesté Sacrée désire que tous les êtres animés jouissent de la sécurité, de la libre disposition d’eux mêmes, de la paix et du bonheur.
Converti au bouddhisme, Ashoka, par l’exemple de ses propres vertus, répandit cette religion à travers les Indes et tout son empire qui s’étendait jusqu’en Malaisie, Ceylan et l’Indonésie. Puis le bouddhisme gagna le Népal, le Tibet, la Chine et la Mongolie. Asoka respectait cependant toutes les sectes religieuses. Il prôna le végétarisme, fit disparaître l’alcool et les sacrifices d’animaux. H. G. Wells, dans son Abrégé d’histoire universelle écrit : « Parmi les dizaines de milliers de noms de monarques qui s’entassent dans les colonnes de l’histoire, le nom d’Ashoka brille presque seul, comme une étoile. »
On dit qu’instruit des horreurs de la guerre, l’empereur Ashoka voulut pour toujours interdire aux hommes l’usage méchant de l’intelligence. Sous son règne entre dans le secret, la science de la nature, passée et à venir. Des recherches, allant de la structure de la matière aux techniques de psychologie collective, vont se dissimuler désormais, et pendant vingt deux siècles, derrière le visage mystique d’un peuple que le monde ne croit plus occupé que d’extase et de surnaturel. Ashoka fonde la plus puissante société secrète de la terre : celle des Neuf Inconnus.
On dit encore que les grands responsables du destin moderne de l’Inde, et des savants comme Bose et Ram, croient en l’existence des Neuf Inconnus, en recevraient même conseils et messages. L’imagination entrevoit la puissance des secrets que peuvent détenir neuf hommes bénéficiant directement des expériences, des travaux, des documents accumulés pendant plus de deux dizaines de siècles. Quels sont les buts de ces hommes? Ne pas laisser tomber entre les mains profanes les moyens de destruction. Poursuivre des recherches bénéfiques pour l’humanité. Ces hommes se renouvelleraient par cooptation afin de garder les secrets techniques venus du lointain passé.
Les manifestations extérieures des Neuf Inconnus sont rares. L’une d’elles se rattache à la prodigieuse destinée de l’un des hommes les plus mystérieux de l’Occident : le pape Sylvestre II, connu aussi sous le nom de Gerbert d’Aurillac. Né en Auvergne en 920, mort en 1003, Gerbert fut moine bénédictin, professeur de l’Université de Reims, archevêque de Ravenne et pape par la grâce de l’empereur Othon III. Il aurait fait séjour en Espagne, puis un mystérieux voyage l’aurait mené aux Indes où il aurait puisé diverses connaissances qui stupéfièrent son entourage. C’est ainsi qu’il possédait dans son palais, une tête de bronze qui répondait par OUI ou NON aux questions qu’il lui posait sur la politique et la situation générale de la chrétienté. Selon Sylvestre II (volume CXXXIX de la Patrologie latine de Migne) ce procédé était fort simple et correspondait au calcul avec deux chiffres. Il s’agirait d’un automate analogue à nos modernes machines binaires. Cette tête « magique » fut détruite à sa mort, et les connaissances rapportées par lui soigneusement, dissimulées.
Sans doute la bibliothèque du Vatican réserverait-elle quelques surprises au chercheur autorisé. Le numéro d’octobre 1954 de Computers and Automation, revue de cybernétique, déclare : « Il faut supposer un homme d’un savoir extraordinaire, d’une ingéniosité et d’une habileté mécaniques extraordinaires. Cette tête parlante aurait été façonnée « sous une certaine conjonction des étoiles qui se place exactement au moment où toutes les planètes sont en train de commencer leur course ». Il n’était pas question ni de passé, ni de présent , ni de futur, cette invention dépassant, apparemment de loin la portée de sa rivale : le pervers » miroir sur le mur » de la reine, précurseur de nos cerveaux mécaniques modernes. Il fut dit, évidemment, que Gerbert ne fut capable de produire cette machine que parce qu’il était en rapport avec le Diable et lui aurait juré éternelle fidélité. »
D’autres Européens furent-ils en contact avec cette société des Neuf Inconnus? Il faut attendre le XIXe siècle pour que resurgisse ce mystère, à travers les livres de l’écrivain français Jacolliot.
Jacolliot était consul de France à Calcutta sous le Second Empire. Il écrivit une œuvre d’anticipation considérable, comparable, sinon supérieure, à celle de Jules Verne. Il a laissé en outre plusieurs ouvrages consacrés aux grands secrets de l’humanité. Cette œuvre extraordinaire a été pillée par la plupart des occultistes, prophètes et thaumaturges. Complètement oubliée en France, elle est célèbre en Russie.
Jacolliot est formel : la société des Neuf Inconnus est une réalité. Et, ce qui est troublant, c’est qu’il cite à ce propos des techniques tout à fait inimaginables en 1860 comme, par exemple, la libération de l’énergie, la stérilisation par radiations, et, la guerre psychologique.
Yersin, l’un des plus proches collaborateurs de Pasteur et de Roux aurait eu communication de secrets biologiques lors d’un voyage à Madras, en 1890, et, selon les indications qui lui auraient été données, mit au point le sérum contre la peste et le choléra.
La première vulgarisation de l’histoire des Neuf Inconnus eut lieu en 1927, avec la publication du livre de Talbot Mundy qui fit partie, durant vingt-cinq ans, de la police anglaise aux Indes. Son livre est à mi-chemin entre le roman et l’enquête. Les Neuf Inconnus feraient usage d’un langage synthétique. Chacun d’eux serait en possession d’un livre constamment récrit et contenant l’exposé détaillé d’une science.
Le premier de ces livres serait consacré aux techniques de propagande et de guerre psychologique. « De toutes les sciences, dit Mundy, la plus dangereuse serait celle du contrôle de la pensée des foules, car elle permettrait de gouverner le monde entier. » Il est à noter que la Sémantique générale de Korjybski ne date que de 1937 et qu’il faut attendre l’expérience de la dernière guerre, mondiale pour que commencent à se cristalliser en Occident les techniques de psychologie du langage, c’est à dire de propagande. Le premier collège de sémantique américain n’a été créé qu’en 1950. En France, nous ne connaissons guère que Le Viol des Foules de Serge Tchakhotine, dont l’influence a été importante dans les milieux intellectuels politisants, bien qu’il ne fasse qu’effleurer la question.
Le deuxième livre serait consacré à la physiologie. Il donnerait notamment le moyen de tuer un homme en le touchant, la mort survenant par inversion de l’influx nerveux. Le judo, dit-on, serait né des « fuites » de cet ouvrage.
Le troisième étudierait- la microbiologie, et notamment les colloïdes de protection.
Le quatrième traiterait de la transmutation des métaux. Une légende veut qu’aux temps de disette, les temples et les organismes religieux de secours reçoivent de source secrète de grandes quantités d’un or très fin.
Le cinquième renfermerait l’étude de tous les moyens de communication, terrestres et extra-terrestres.
Le sixième contiendrait les secrets de la gravitation.
Le septième serait la plus vaste cosmogonie conçue par notre humanité.
Le huitième traiterait de la lumière.
Le neuvième serait consacré à la sociologie, donnerait les règles de l’évolution des sociétés et permettrait de prévoir leur chute.
A la légende des Neuf Inconnus, on rattache le mystère des eaux du Gange. Des multitudes de pèlerins, porteurs des plus épouvantables et diverses maladies, s’y baignent sans dommage pour les bien-portants. Les eaux sacrées purifient tout. On a voulu attribuer cette étrange propriété du fleuve à la formation de bactériophages. Mais pourquoi ne se formeraient-ils pas aussi dans le Brahmapoutre, l’Amazone ou la Seine? L’hypothèse d’une stérilisation apparaît dans l’ouvrage de Jacolliot, cent ans avant que l’on sache possible un tel phénomène. Ces radiations, selon Jacolliot, proviendraient d’un temple secret creusé sous le lit du Gange.
A l’écart des agitations religieuses, sociales, politiques, résolument et parfaitement dissimulés, les Neuf Inconnus incarnent l’image de la science sereine, de la science avec conscience. Maîtresse des destinées de l’humanité, mais s’abstenant d’user de sa propre puissance, cette société secrète est le plus bel hommage qui soit à la liberté dans la hauteur. Vigilants au sein de leur gloire cachée, ces neuf hommes regardent se faire, défaire et refaire les civilisations, moins indifférents que tolérants, prêts à venir en aide, mais toujours dans cet ordre du silence qui est la mesure de la grandeur humaine.
Mythe ou réalité? Mythe superbe, en tout cas, venu du fond des temps, – et ressac du futur.
Vous voyez cette plume ? Eh bien, c’est une plume…d’ange. Mais rassurez-vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus. Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l’air. J’ouvre les yeux, que vois-je ? Dans l’obscurité de la chambre, des myriades d’étincelles…Elles s’en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques, un point situé devant mon lit. Rapidement, de l’accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait. Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là, devant moi, un ange réglementaire avec les grandes ailes de lait. Comme une flèche d’un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit :
» C’est une plume d’ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi. Qu’un seul humain te croie et ce monde malheureux s’ouvrira au monde de la joie. Qu’un seul humain te croie avec ta plume d’ange. Adieu et souviens toi : la foi est plus belle que Dieu. «
Et l’ange disparut laissant la plume entre mes doigts. Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d’extase, lissant la plume, la respirant. En ce temps-là, je vivais pour les seins somptueux d’une passion néfaste.
J’allume, je la réveille : » Mon amour, mon amour, regarde cette plume…C’est une plume d’ange! Oui ! Un ange était là… Il vient de me la donner…Oh ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse… Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et tu vas voir… le monde ! « La belle, le visage obscurci de cheveux, d’araignées de sommeil, me répondit: » Fous moi la paix… Je voudrais dormir…Et cesse de fumer ton satané Népal ! « Elle me tourne le dos et merde !
Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr. Je montrai ma plume à l’Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons qui me firent des roues, des roucoulements de considération admirative. Je sonne. Voici mon ami André. Posément, avec précision, je vidai mon sac biblique, mon oreiller céleste : » Tu m’entends bien, André, qu’on me prenne au sérieux et l’humanité tout entière s’arrache de son orbite de malédiction guerroyant et funeste. À dégager ! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent ! « André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému, m’entraîna dans la cuisine et devant un café, m’expliqua que moi, sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer cette apparition. Le repos… L’air de la campagne… Avec les oiseaux précisément, les vrais !
Je me retrouvai dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche. Que dire ? Que faire ? » Monsieur l’agent, regardez, c’est une plume d’ange. » Il me croit ! Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s’aplatissent. Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs volants et s’embrassent en sanglotant. Soyons sérieux ! Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui-ci ? La petite dame ? Et soudain l’idée m’envahit, évidente, éclatante… Abandonnons les hommes ! Adressons-nous aux enfants ! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu. Les enfants…Oui, mais lequel ? Je marchais toujours, je marchais encore. Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des guirlandes de visages d’enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules me souriaient. Je marchais, je volais… Le vent de mes pas feuilletait Paris…Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant. Ceux de la rue Saint-Vincent… Les escaliers de Montmartre. Je monte, je descends et me fige devant une école, rue du Montcenis. Quelques femmes attendaient la sortie des gosses. Faussement paternel, j’attends, moi aussi. Les voilà.
Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés. Mon regard papillonne de frimousses en minois, quêtant une révélation. Sur le seuil de l’école, une petite fille s’est arrêtée. Dans la vive lumière d’avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement. Puis elle reprend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes. Alors j’ai suivi la boule brune et bouclée de sa tête, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte. À quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble. Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume. Le lendemain je revins à la sortie de l’école et le surlendemain et les jours qui suivirent. Elle s’appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l’aborder. Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée, ma pâleur mortelle, vitale ? Alors, qu’est-ce que je fais ? Je me tue ? Je l’avale, ma plume ? Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste ? Et puis un jeudi, je me suis dit : je lui dis. Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque. J’ai précipité mon pas, j’ai tendu ma main vers la tête frisée… Au moment où j’allais l’atteindre, sur ma propre épaule, une pesante main s’est abattue. Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau » Suivez nous « .
Le commissariat.
Vous connaissez les commissariats ? Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich… Une couche de tabac, une couche de passage à tabac. Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r : » Asseyez-vous. Il me semble déjà vous avoir vu quelque part, vous. Alors comme ça, on suit les petites filles ? Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la véritable raison qui m’a fait m’approcher de cette enfant. Je sors ma plume et j’y vais de mon couplet nocturne et miraculeux. – Fanny, j’en suis certain, m’aurait cru. Les assassins, les polices, notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c’était fini, envolé ! Voyons l’objet, me dit le commissaire. D’entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme. – C’est de l’oie, ça… me dit-il, je m’y connais, je suis du Périgord Monsieur, ce n’est pas de l’oie, c’est de l’ange, vous dis-je ! Calmez-vous ! Calmez-vous ! Mais vous avouerez tout de même qu’une telle affirmation exige d’être appuyée par un minimum d’enquête, à défaut de preuve. Vous allez patienter un instant. On va s’occuper de vous. Gentiment, hein ? Gentiment. «
On s’est occupé de moi, gentiment. Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l’on m’héberge depuis un mois. Parmi les divers siphonnés qui s’ébattent ou s’abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine. C’est un vieil homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban. Parfois, il étend lentement les bras et semble psalmodier un texte secret, sacré. J’ai fini par m’approcher de lui, par lui adresser la parole. Aujourd’hui, nous sommes amis. C’est un type surprenant, un savant, un poète. Vous dire qu’il sait tout, a tout appris, senti, perçu, percé, c’est peu dire. De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus, le verbe sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les mystiques, les métaphysiques, les philosophies s’unissent, se rassemblent pour se ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire. Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau débordant de l’eau fraîche et limpide de l’intelligence alliée à l’amour, je remonte. Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, il sort des noix, de grosses noix qu’il brise d’un seul coup dans sa paume, crac ! pour me les offrir.
Un jour où il me parle d’ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l’écoute plus. Un grand silence se fait en moi. Mais cet homme dont l’ange t’a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c’est lui, il est là, devant toi ! Sans hésiter, je sors la plume. Les yeux mordorés lancent une étincelle. Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds. » Quel magnifique spécimen de plume d’ange vous avez là, mon ami. Alors vous me croyez ? vous le savez ! Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s’y méprendre. Je puis même ajouter qu’il s’agit d’une penne d’Angélus Maliciosus. Mais alors ! Puisqu’il est dit qu’un homme me croyant, le monde est sauvé… Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme. Vous n’êtes pas un homme ? Nullement, je suis un noyer. Vous vous êtes noyé ? Non. Je suis un noyer. L’arbre. Je suis un arbre. «
Il y eut un frisson de l’air. Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l’épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturisé, l’ange malicieux qui m’avait visité. Tous les trois, l’oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps… Le fou rire, quoi !
Vif d’esprit et ingénieux, le Coq fait partie du lot des pragmatiques qui préfèrent ne prendre aucun risque. Le Coq est tellement bien informé de ce qui se passe dans son entourage qu’on lui attribue parfois des habiletés psychiques. Il est difficile de cacher quoi que ce soit au Coq. C’est un être franc, honnête, qui ne mâche pas ses mots et admire ceux qui demeurent fidèles à eux-mêmes.
Le Coq ne fait pas semblant et ne crée pas de personnages derrière lesquels se cacher. Il est honnête, ouvert et respecte sa parole. Le Coq est perfectionniste et aime contrôler. Il attache une grande importance à son apparence. Le Coq aime être remarqué et recherche à socialiser avec ceux qui l’aiment.
Le Coq s’attend à contrôler son environnement ainsi que les gens de son entourage et se battra pour y arriver. Il est très soigné et attend la même chose des membres de sa famille. De nature, le Coq est conservateur et loyal, digne de confiance et fidèle à ceux qui gagnent sa confiance. Les personnes dans l’entourage du Coq qui ne respectent pas ses normes élevées se verront menées par le bout du nez.
Le Coq qui apprend à laisser les autres être eux-mêmes bénéficiera d’une vie extrêmement gratifiante.
Des emplois favorables:
Lecteur de nouvelles, vendeur, propriétaire de restaurant, coiffeur, responsable des relations publiques, agriculteur, athlète, enseignant, journaliste, auteur de récit de voyage, dentiste, chirurgien, soldat, pompier, garde de sécurité, policier.
Les chiffres chanceux:
1, 5, 6, 12, 15, 16, 24 et 51.