Célébration de la résurrection de Jésus-Christ

 

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Jésus de Nazareth réalisé par Franco  Zefirrelli

En l’an 747 de la fondation de Rome, dans le village de Nazareth, Robin Yehuda parcourt les écritures des prophètes. Ceux-ci prédisent la venue d’un messie qui délivrera Israël en imposant la paix éternelle. Marie et sa lointaine cousine Élisabeth donnent toutes deux naissance à un enfant le 25 décembre, l’un Jésus, l’autre Jean-Baptiste. Ce dernier est accusé d’être le messie et niant les faits, il annonce qu’il baptisera lui-même Jésus. En effet devenu adulte, Jésus demande à Jean de le baptiser mais se fait arrêter et jeter au fond d’une geôle. Entouré de ses apôtres, Jésus décide de se rendre à Jérusalem pour convaincre les prêtres juifs de la vérité de son message.

En arrivant à Jérusalem il redonne la vue à un aveugle et guérit aussi un homme à l’agonie. L’inquiétude du Sanhédrin (Assemblée des chefs religieux juifs) ne fera que s’accentuer en apercevant l’importance de ce nazaréen qui se dit être : « Le fils de Dieu ». Le soir de Pâques, Jésus annonce à ses disciples sa mort prochaine. Trahi par Judas, il sera arrêté et son procès se déroulera devant Ponce Pilate. Jésus condamné, mourra. Ses apôtres ne croiront pas à sa résurrection. Pourtant il réapparaîtra à ses disciples leur disant : « N’ayez plus peur, je suis et serai toujours avec vous jusqu’à la fin des temps ».

(Gesù di Nazareth). TV. Avec : Robert Powell (Jésus Christ), Anne Bancroft (Marie Madeleine), Ernest Borgnine (le Centurion), Claudia Cardinale (l’adultère), Valentina Cortese (Herodias), James Farentino (Simon Peter), James Earl Jones (Balthazar), Stacy Keach (Barabbas), Tony Lo Bianco (Quintilius), James Mason (Joseph d’Arimathie). 6h11.  Réalisé par Franco Zeffirelli en1977.

Conçu (sous la demande de Paul VI) pour la télévision, le film fut réalisé sous un contrôle étroit des autorités religieuses. Les scénaristes adaptèrent l’Évangile et en particulier l’Évangile selon Saint Jean.

Jésus de Nazareth réalisé par Franco Zefirrelli.

 

Joyeuses Pâques,

Les cloches arrivent… cliquez ici…

Bon dimanche:  Claude Sarfati

Bonne Année du Tigre d’eau

Signification du signe chinois Tigre

Le tigre arrive en 3ème position dans le cycle de douze signes du zodiaque chinois. Les 12 animaux du zodiaque chinois sont, dans l’ordre : Rat, Buffle, Tigre, Lapin, Dragon, Serpent, Cheval, Chèvre, Singe, Coq, Chien et Cochon. Chaque année est liée à un signe animal selon un cycle de 12 ans.

Le tigre est connu comme le roi de toutes les bêtes en Chine. Le signe chinois Tigre est un symbole de force, d’exorcisation des maux et de bravoure. En Chine, de nombreux bébés portent des chapeaux ou des chaussures avec des tigres imprimés ou brodés pour porter chance. Le tigre est un animal qui fait preuve de puissance, de pouvoir et de courage dans la nature. L’eau est aussi une force naturelle extrêmement puissante. Il peut conquérir le feu et contourner n’importe quel obstacle sur son chemin sans perdre son chemin.

Une année du Tigre est la cinquième année du zodiaque la plus convoitée. Si vous avez la chance d’accueillir un bébé en l’année chinoise 2022 (2022.2.1 – 2023.1.31), ce sera un bébé du tigre d’eau. Les bébés nés en une année du Tigre d’Eau sont intelligents, pleins d’humour et bons à socialiser. Ils ont généralement de la chance de gagner de l’argent et ont une forte capacité à s’adapter à de nouvelles choses.

2022 est l’année du Tigre. Les années du Tigre sont des périodes de changement, d’autant plus que l’année 2022 est un Tigre d’Eau, et avec ces changements viennent des opportunités. Chaque signe chinois aura la chance d’améliorer sa fortune dans les domaines de l’amour, des affaires, de la carrière et d’autres domaines de croissance personnelle.

Horoscope chinois 2022 pour les « Tigres »

Les tigres rencontreront leur « année du signe de naissance » (benmingnian本命年) en 2022. On s’attend à ce que les tigres soient confrontés à de nombreux défis lorsque leur année de naissance se reproduit tous les douze ans. Porter du rouge portera chance dans une année de signe de naissance.

Amour : Pour les Tigres, 2022 est une bonne année pour se marier. Les Tigres célibataires auront une grande chance de trouver un petit-ami/une petite-amie. Les tigres de 24 ou 36 ans doivent accorder plus d’attention à la gestion des relations car leur chance en amour fluctuera en 2022.

Carrière : Les Tigres auront la possibilité d’être promus en 2022. Après avoir travaillé dur pendant de nombreuses années, les Tigres obtiendront enfin l’approbation de leurs dirigeants. Tigres, ne soyez pas trop en vue, sinon vous risquez d’avoir des ennuis et de la jalousie de la part de vos petits collègues.

Richesse : Les tigres doivent faire attention à ne pas nouer de relations monétaires avec d’autres en 2022. Ne vous attendez pas à une grande aubaine. Dépenser raisonnablement leur argent aidera les Tigres à traverser 2022 en douceur. Au cours de leur année de signe de naissance, les Tigres ne sont pas invités à investir beaucoup dans des actions ou des fonds.

Les personnes nées au cours des années 1914, 1926, 1938, 1950, 1962, 1974, 1986, 1998, 2010, 2022 devraient, normalement, appartenir au signe chinois tigre. Néanmoins, l’année du zodiaque débute, en règle générale, au moment du Nouvel An Chinois, à savoir, entre la fin du mois de janvier et de la mi- février. De ce fait, si vous êtes né en janvier ou en février de l’une des années rappelées ci- dessus, vous pourriez, tout aussi bien, être du signe chinois tigre ou signe chinois buffle.

Prenons pour exemple, l’année 1998:

En 1998, l’année du tigre débutait le 28 janvier. Ceux nés après cette date, sont bien du signe chinois tigre. En revanche, les personnes nées avant le 28 janvier, sont du signe précédent, à savoir, le buffle.

Chaque signe animalier possède ses caractéristiques propres qui vont déterminer la compatibilité amoureuse conformément au zodiaque chinois. Seules les personnes dont les caractéristiques de leur signe s’accordent pourront se révéler de bons partenaires. Vous allez pouvoir, vérifier, ci- après, la compatibilité des tigres avec les autres animaux.

  • Meillleure compatibilité avec: Dragon, Cheval ou Cochon
  • Moins bonne compatibilité avec: Boeuf, Tigre, Serpent ou Singe

Caractère des « Tigres » : Brave, Confiant…

  • Les personnes nées dans une année du Tigre sont courageuses, compétitives, imprévisibles et confiantes. Egalement charmeuses, elles dégagent beaucoup de charisme et de chaleur humaine. Néanmoins, il leur arrive de se montrer, parfois, très impétueuses voire irritables obligeant leurs proches à céder un peu trop facilement à leurs caprices.
  • De nature têtue et faisant preuve d’un jugement implacable, les tigres apparaissent comme des travailleurs acharnés au sein de leur travail. S’exprimant avec une grande fermeté, ils s’emploient à faire les choses avec un certain despotisme. Leur autorité naturelle leur permet de s’imposer et de se faire respecter. En outre, ils ne reviennent jamais sur la parole donnée.

Possédant une très belle confiance en eux- mêmes et une force morale à toute épreuve, les tigres peuvent, facilement, s’identifier à des leaders passionnés. Ils n’anticipent aucune situation mais plus les objectifs sont élevés et difficiles à atteindre, plus cela les stimule. Ils adorent, par-dessus tout, la compétition et prouver qu’ils sont les meilleurs.

Tigres de bois, de feu, de terre, d’or et d’eau

Selon la théorie chinoise des éléments, toutes les six décennies, on associe chaque signe zodiacal avec l’un des cinq éléments suivants: l’or (métal), le bois, l’eau, le feu ou la terre. Si on prend l’exemple du tigre de bois, ce dernier apparaît, une fois, dans un cycle d’une période de soixante années.

On estime que les caractéristiques d’une personne se décident par le signe zodiacal et l’élément associé de leur année de naissance. On dénombre, ainsi, cinq types de tigre possédant, chacun, ses propres particularités.

Type de tigreCaractéristiques
Tigre de boisEmpreint de compassion, expansif et accueillant
Tigrede feuOptimiste et indépendant, avec peu de maîtrise de lui- même
Tigre de terreAventureux et réaliste, avec une foi inébranlable
Tigre d’orBeaucoup d’enthousiasme pour les tigres du sexe féminin. Indécision et entêtement pour les tigres du sexe opposé
Tigre d’eauFort sentiment d’estime de lui- même et dispose d’un très bon potentiel de réussite

Personnalités célèbres du signe chinois Tigre

  • Ludwig van Beethoven : né le 16 décembre 1770, tigre de métal
  • Reine Elizabeth II : née le 21 avril, 1926, tigre de feu
  • Tom Cruise : né le 3 juillet, 1962, tigre d’eau
  • Leonardo DiCaprio : né le 11 novembre 1974, tigre de bois

Source: Voyage Chine.com

Une très bonne Année du Tigre d’Eau!

Amitiés

Claude Sarfati

La mort, une illusion ?

Il suffit de regarder nos photos de famille pour se rendre compte que ce que nous avons été n’est plus. Notre corps d’enfant a disparu pour laisser la place à un corps d’adulte. Pourtant, nous avons la conscience de la permanence de notre être malgré ces changements de formes.

L’expression de Lavoisier, célèbre savant du XVIIIème siècle, “ Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ”, tendrait à montrer que l’angoisse que nous procure l’idée de la mort est intimement liée à une notion illusoire de perte. Ainsi, la mort faisant naturellement partie de la vie, avoir peur de mourir peut entraîner un refus de vivre. Arnaud Desjardins, ex-réalisateur de télévision, soutient cette thèse dans son ouvrage “ L’audace de vivre ”. Il écrit : Oser vivre, c’est oser mourir à chaque instant mais c’est également oser naître…

Ce que nous apprend le mythe
À en croire Otto Rank, psychanalyste autrichien du siècle dernier, auteur du livre  » Le traumatisme de la naissance  » , nous sommes tous marqués par cet événement originel, nommé aussi angoisse de dissociation. Le sentiment de perte est déjà inscrit en nous à ce moment-là, alors que la réalité nous montre que nous n’avons absolument rien perdu. Au contraire, nous avons gagné en indépendance. De fait, si nous abordions la mort dans cette perspective d’individuation, peut-être la faucheuse perdrait-elle son aspect terrifiant… D’ailleurs, dans la mythologie grecque, Thanatos, personnification de la mort, est fille de la nuit et sœur du sommeil. Comme sa mère, elle a la faculté de régénérer. Ambivalente, elle est liée à la symbolique de la terre. Il ne faut donc pas y voir seulement le côté négatif, même si c’est l’une de ses réalités. Mais plutôt considérer son aspect évolutif. Les psychologues, en accord avec le mythe, savent qu’en tout être humain une tension existe entre les pulsions de vie et les pulsions de mort. La mort n’est donc pas envisagée par ceux-ci comme une fin en soi mais comme la condition même de l’évolution des choses.

Une résistance au changement
Mors janua vitae, dit la locution latine : La mort porte la vie. D’ailleurs, que de progrès avons-nous faits en abandonnant une situation qui n’avait plus de sens : une conduite addictive, une liaison conflictuelle, un travail aliénant, etc… Sophie raconte : Il y a très longtemps que je savais que ma dépendance à la cigarette n’était pas bonne. Pourtant je m’accrochais à elle, ayant l’impression d’être incapable de vivre sans. Jusqu’au jour où j’ai compris, avec l’aide d’un thérapeute, que le tabac m’empêchait de me réaliser pleinement dans ma passion, la musique. En fait, le symptôme cachait ma résistance à abandonner mon métier d’enseignante, un métier sécurisant où le salaire était assuré mais qui n’était fait que de compromis. La pratique de mon instrument, la clarinette, demandait une qualité de souffle que je ne m’autorisais pas à avoir en fumant. À partir de là, j’ai accepté de faire le deuil d’une cigarette par semaine, puis deux, et ainsi de suite… Jusqu’à ne plus fumer. Parallèlement, j’ai rencontré Clément, chef d’orchestre, qui m’a assurée de mes compétences artistiques et proposé une place dans sa formation, à condition de reprendre mes études musicales là où je les avais laissées. Aujourd’hui, je suis en passe d’abandonner mon métier pour vivre ma passion. Autant vous dire que la cigarette a complètement disparu de ma vie…

Sentiment de manque et sage questionnement
Ce n’est pas notre propre mort qui nous angoisse mais plutôt le sentiment de vide. Nous souffrons de la perte d’un être cher parce qu’il nous manque, qu’il nous rappelle que nous aussi sommes mortels et qu’il faudra un jour quitter tout ce à quoi nous sommes attachés. Cela va de notre compte en banque jusqu’à notre corps physique ! La notion de temps est ici très importante. Nous avons une vie entière pour expérimenter ce manque en tant qu’il peut être dépassé. C’est tout le sens du travail de deuil qui permet toujours de passer à autre chose. Or, notre société a tendance à occulter ce temps. Aujourd’hui, il faut aller très vite. On meurt plutôt à l’hôpital, le corps est rapidement écarté de la vue, il n’y a parfois pas de veillée mortuaire. Sous prétexte de modernité, la mode est à la crémation, nous coupant de nos racines culturelles et même aussi de lieux symboliques dédiés aux défunts. La confusion mort/vie peut s’installer encore lorsque les cendres du grand-père trônent au-dessus de la cheminée… Quant à savoir si la mort est une illusion ou une réalité, il n’y a pas de réponse toute faite dans la mesure où personne n’a refait le chemin inverse… Si ce n’est le Christ, à la différence près que ses disciples ne l’ont pas reconnu tout de suite. Ce qui tendrait à prouver qu’une transformation s’est quand même effectuée. Mais nous rentrerions ici dans le domaine de la croyance qui relève de l’intimité de chacun. En revanche, tant que nous sommes vivants, il s’agit de ne pas se laisser invalider par la peur de la mort : La peur de la mort est une illusion, affirme encore Arnaud Desjardins, ne vous troublez pas avec la peur de la mort. Ce qui est vraiment important, c’est de vous libérer de la peur de vivre ! S’interroger sur les obstacles qui nous empêchent de vivre pleinement est donc essentiel. D’autant que nous avons tous en nous les ressources nécessaires pour mourir à nos angoisses existentielles afin d’accueillir le mystère du devenir de la vie. Pour cela, il suffit juste de pousser un peu la porte de nos certitudes…

Gérard Guny

Source: bibliothèque et médiathèque de la vie!

La fascination des biens matériels

jacques vigne

(Vijayânanda trouve cette histoire si importante qu’il dit en souriant qu’on devrait l’afficher dans toutes les chambres de tous les âshram…)

Il était une fois un guru qui avait un très bon disciple, un brahmacharin qui était inspiré par l’esprit de renoncement: il ne possédait rien, si ce n’est un ‘kupinam’ (un caleçon). Un jour, son guru lui dit: « Tu vas te rendre dans un endroit isolé pour l’y consacrer à la méditation. Je te donnerai un mantra et je viendrai voir dans quelques années comment ça va. » Alors notre jeune homme est parti et s’est mis à pratiquer la méditation selon les instructions de son guru. Son programme journalier était le suivant: le matin il se levait, lavait son kupinam, le faisait sécher sur l’herbe, puis commençait sa méditation. Ensuite, vêtu de son seul kupinam, il allait au village pour mendier sa nourriture; il revenait pour le repas et s’asseyait de nouveau pour la méditation. Un jour, un rat ou une souris fit des trous dans son kupinam. Notre brahmacharin était désespéré; c’était sa seule possession. Il l’a raccommodé tant bien que mal et, en mendiant sa nourriture au village, il a dit aux gens qu’il n’avait plus de kupinam. Les villageois lui dirent: « Cela ne fait rien, on va te donner un autre kupinam ! » Ainsi fut fait. Il était tout à fait heureux avec son nouveau kupinam, et il a recommencé son programme journalier. Quelques jours après, la même histoire s’est reproduite. Une souris a de nouveau fait des trous à son kupinam; il va de nouveau au village et redemande un kupinam que les villageois lui ont volontiers donné. Cette histoire est arrivée deux ou trois fois. Finalement, les gens se sont fatigués et lui ont dit: « Bâbâ, on ne va pas te donner tous les jours un nouveau kupinam ! On va te donner un chat, tu le garderas près de toi, le chat chassera les souris et celles-ci ne viendront plus manger ton kupinam ! » Le brahmachârin a alors emmené son chat, et les souris se sont éloignées. Il était tout heureux, son kupinam n’était plus déchiré par les souris. Seulement voilà, il y avait un autre problème. Il fallait nourrir le chat, lui donner du lait. De ce fait, quand il allait au village, il demandait aux gens: « S’il vous plaît, donnez-moi aussi un peu de lait pour mon chat. » Les villageois lui ont donné volontiers du lait pour le chat. Cela s’est reproduit plusieurs jours, pendant une semaine ou deux, et les villageois ont fini par se fatiguer. « Eh, Bâbâ, on ne va pas te donner tous les jours du lait ! On va te donner une vache, tu vas la traire et tu auras du lait pour nourrir ton chat. » Alors il a emmené la vache, a appris à la traire et ainsi il a eu du lait tous les jours pour lui et pour son chat. Mais un nouveau problème est apparu: il fallait nourrir la vache. Quand il allait mendier, il demandait aux villageois de lui donner du foin pour nourrir sa vache. Les villageois lui ont d’abord donné du foin, puis finalement se sont lassés et lui ont dit: « Eh, Bâbâ, on ne va pas toujours te donner du foin ! Il y a des terres en friche près de ton âshram. Tu vas les cultiver, on va te donner du blé à semer, il va pousser, tu auras du blé pour faire tes roti (Roti, galette de froment), et tu auras de la paille pour ta vache. Alors il a dit oui, car il était obéissant et très influençable, comme beaucoup de brahmachârin et de sâdhu. Il a fait cela, récolté son blé, en a semé une partie à nouveau, a commencé à stocker de la paille. Finalement, au cours des années, il n’a plus pu faire le travail lui-même. Il a dû demander aux villageois des hommes pour l’aider. Au début, ils lui en ont donné, mais après ils lui ont dit: « Bâbâ, on va te donner une femme, tu vas te marier avec elle, elle t’aidera, elle te donnera des enfants et les enfants t’aideront à leur tour. » C’est ce qu’il a fait, et petit à petit son âshram s’est transformé en une grande propriété, avec des greniers pour le foin et le blé, des ouvriers comme dans une entreprise. Un jour, son guru est venu. Il a vu la ferme, avec des gens occupés à droite et à gauche. Il a demandé à un homme: « Dis donc, j’avais mis un brahmachârin ici, qu’est-il devenu ? Est-il parti ? » L’homme répondit: « Non, non, il est debout là-bas. » Notre brahmachârin était habillé comme tout le monde, il donnait des ordres à ses ouvriers. Son guru s’est approché de lui. Quand le brahmachârin l’a vu, il est tombé à genoux et a dit: « Guruji, regardez ! Tout ça, c’est à cause d’un kupinam ! »

Source :                                                                                   VIJAYANANDA

 

 UN FRANCAIS DANS L’HIMALAYA

 ITINERAIRE AVEC MA ANANDAMAYI

Textes rassemblés et présentés par Vigyânânand (Jacques Vigne

Bonne lecture, bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati.