Discours de la tortue

 

Vers 2000 ans avant notre ère, les Shang, deuxième dynastie historique de Chine, originaire des plateaux d’Asie centrale, régnaient sur un peuple d’agriculteur dans la vallée du Fleuve Jaune.

Composés essentiellement de guerriers et de chasseurs, ils vénéraient, outre leurs ancêtres, des divinités naturelles telles que montagne, lac, brume, ravine, orage et tonnerre, feu et vent.

C’était une spiritualité chamanique basée sur la conviction que toute entité naturelle (humains, animaux, pluie, étoile) est animée par un esprit, « un Shen » et que toute action entreprise devait recevoir le consentement des invisibles.

Pour ce faire, comme dans la majorité des peuples primordiaux, on sacrifiait à tour de bras des animaux en les brûlant. Mais, pragmatiques, les sages s’interrogèrent: comment savoir si les esprits étaient contents ?

En observant les apparitions de striures sur les os, à la fin du rituel, les Shang vont émettre une hypothèse surprenante : et si le feu sacrificiel n’était pas seulement l’agent qui modifie la nature terrestre des offrandes en les envoyant au ciel, pour les transformer en aliments spirituels, comestibles pour les esprits, mais qu’en plus le rituel induisait un mouvement de rétroaction du monde de l’invisible à celui des humains par le biais de ces craquelures ?

La pratique leur a enseigné que, si tous les sacrifices ne sont pas également « rentable », en revanche, tous laissent des traces sur les os. Donc les esprits signifient de toute façon leurs réponses. Pourquoi ce sacrifice-ci est rentable, pourquoi celui-la ne l’est pas ?

Ils ont remarqué en outre que les craquelures changent selon les saisons, l’atmosphère.

Les Shang vont en déduire tout naturellement que ce qui régit la réponse n’est donc pas due à l’humeur des dieux ou à la qualité de l’offrande, mais au moment du sacrifice…

Et donc, guidés par cette intuition, ils vont muter lentement vers le choix du temps comme axe de référence et vers la qualité du moment comme unité de mesure.

En analysant les réponses a posteriori, ils vont comprendre que le sacrifice a été fait au moment adéquat ou à contretemps et en déduire que l’efficacité du sacrifice existe conséquemment antérieurement à sa réalisation.

Un nouveau cérémonial va donc se mettre en place : peu à peu, les craquelures vont cesser d’être vues comme les marques d’une volonté supérieures pour devenir simplement les indices visibles de la qualité du moment. Ce tournant va modifier les rapports que les anciens Chinois entretenaient avec leurs dieux vers une conception « énergétique » et laïque de leur spiritualité.

Premier conséquence pragmatique à la chinoise : pourquoi faire un sacrifice si la divination préalable indique que ce n’est pas le bon moment ? Pourquoi aussi faire un sacrifice si la réponse est positive ?

En déplaçant le problème de l’opportunité du sacrifice – implorer comme il faut – vers l’opportunité de l’entreprise – agir au bon moment -, ils vont se soustraire à l’arbitraire religieux pour entrer dans un univers qui fonctionne de façon raisonnable, en un réseau de concordance énergétique.

Ils vont ensuite raffiner la pratique en bricolant la théorie.

Plutôt que d’approcher les os du brasier, on va amener le feu sur l’os en tirant du foyer un brandon.

Plus important, en s’autorisant à agir sur le mode de production des signes venus du ciel, les officiants prennent une part active au processus qui les fait apparaître. Ils se posent ainsi en coauteur des signes produits dont ils savent discipliner l’apparition.

Cette mutation va se cristalliser définitivement avec l’apparition de la divination sur carapace de tortue. Pour les Chinois, la tortue est à l’image de l’univers, un modèle réduit du cosmos, avec ces deux carapaces, celle du dessus ronde et unie comme le ciel, et celle du dessous plutôt carrée et divisée en secteurs comme la terre. Utiliser la tortue c’est interroger l’univers lui-même.

Comment s’y prend-on ?

La carapace dorsale symbolisant le ciel, on utilise la carapace ventrale dont on a soigneusement raclé les chairs jusqu’à ce qu’il ne reste plus que l’écaille elle-même. Puis on la polit pour éliminer toute trace d’humidité qui, à la chaleur, altérerait les signes divinatoires et leurs interprétations.

Avec la tortue, le principal souci des officiants est d’accroître la lisibilité du résultat en réduisant et en disciplinant les multiples fissures que provoque sur la pièce l’approche de la source de chaleur – un brandon incandescent.

Plus besoins de sacrifice, pour les officiants qui se servent des tortues, on approche le tison d’un certain nombre de point dans la carapace interne et un certain nombre de craquement apparaissent sur la face externe.

Pour la première fois dans l’humanité, le hasard a été apprivoisé.

Le résultat est que les fissurations, précédemment manifestations des puissances surnaturelles, sont maintenant propriété du pragmatisme chinois qui n’hésite pas à les configurer à sa guise dans un seul souci d’efficacité.

Les Chinois sont des archivistes impénitents. A la suite de l’auguration préalable, les pièces oraculaires ne sont pas détruites mais soigneusement conservées et entreposées et finissent par constituer une énorme banque de données.

D’autant que les officiants vont prendre l’habitude de graver à côté des fissures des signes résumant comment le tirage a été fait, les conclusions qui en ont été tiré.

En examinant ces carapaces, la première chose qui retient l’attention est l’organisation globalement symétrique des différents éléments.

De part et d’autre de l’axe central se répondent deux colonnes de signes et de fissurations. Cette disposition n’est pas fortuite, la symétrie est préalable dans la direction dans laquelle on a orienté les fissures, la dissymétrie survient ensuite, résultat de la manière dont s’accomplit l’aléatoire du moment. Et de fait sur les tortues chaque brûlage est numéroté. Les fissures sont superposées. La démocratisation du processus auprès de toutes les familles chinoises de haut rang, va bientôt avoir un résultat écologique étonnant. La disparition des tortues d’eau douce en Chine septentrionale.

Fu Xi, l’inventeur génial des hexagramme ne fera en fait que recopier et interpréter en traits pleins et brisés les striures de tortue.

inspiré du « Discours de la tortue » par Cyrille J-D Javary

Le Livre Des Changements et ses Commentaires

En 1973 fut découvert à Ma Wang Dui, dans une province du sud de la Chine, une tombe datant du deuxième siècle avant J.-C, qui contenait, parmi d’autres trésors, deux manuscrits sur soie. Il s’agissait de deux textes essentiels de la culture chinoise: l’un était le Dao De Jing, l’ouvrage de référence du taoïsme, l’autre était la version la plus ancienne du Yi Jing connue à ce jour. On utilise de moins en moins aujourd’hui le vocable Yi King, résultat de la romanisation des idéogrammes effectuée par les traducteurs français des siècles précédents. Dans la transcription pinyin désormais courante, le nom s’écrit Yi Jing et se prononce I Tsing. De même Dao De Jing est la transcription de Tao te king, et Lao Zi devrait remplacer Lao Tseu. Sur cette question, voir les propositions de J.-F Billeter, Transcription et prononciation du chinois, note finale des Etudes sur Tchouang-Tseu, éditions Allia, Paris, 2004. Le premier se révéla quasiment similaire au texte transmis par la tradition – seul l’ordre de ses deux parties était inversé; le second présentait en revanche des différences notables avec le texte officiel du Livre des Changements, ce Yi Jing, que tout lettré chinois se devait de connaître et ques penseurs de l’Empire du Milieu commentaient depuis deux millénaires.

Si l’on y reconnaissait bien le texte des 64 figures qui constituent l’armature de l’ouvrage, certes présenté dans un ordre inhabituel et avec un certain nombre de variantes, il manquait une part importante de ce qui constitue aujourd’hui un Yi Jing complet, à savoir les commentaires regroupés depuis sous le nom de Dix Ailes. Il n’était dès lors plus possible de croire à la genèse de l’ouvrage telle que les Chinois la rapportaient depuis des siècles: un ouvrage dont les premiers éléments auraient été dessinés en des temps immémoriaux par le mythique Fu Xi, puis agencés par les fondateurs de la lignée des Zhou avant d’être commentés par Confucius. Le manuscrit de Ma Wang Dui allait permettre de reconstituer dans ses grandes lignes l’histoire du Yi Jing.

Pierre Faure

LE YI JING PAR LUI-MÊME

Editions Alphée

Amitiés

Claude Sarfati

Le retour

Le retour, c’est d’abord revenir en soi, retrouver l’œuf que nous avons été dans le ventre de notre mère et de notre terre. Les contrariétés administratives s’éloignent… Le temps de la retraite est celui de la continuité en laissant derrière soi les mauvaises habitudes, c’est une nouvelle transformation.

Le cœur en est le réceptif, laissez pénétrer en soi la moindre chose qui vient faire écho puis le transmettre avec respect et simplicité.

Dans le Yi Jing, cette période correspond au printemps, la vie reprend doucement de la vigueur. Je vais devoir traverser chaque étape de cette transformation et la partager avec vous.

Cela commence par des petits changements de prix, mon nouveau statut administratif me permet d’être un peu moins fiscalisé, j’ai donc revu mes tarifs à la baisse…

Ça commence aujourd’hui et avec quelques ponctuations, cela durera jusqu’à la fin… La fin de quoi ? On verra !

Je suis très heureux de vous retrouver et de continuer le chemin avec vous.

Les pêcheurs de perles de Georges Bizet (1863)

Interprété par David Gilmour

Amitiés,

Claude Sarfati

Mouvement de la retraite

A partir du 01 Avril 2024, je serais officiellement à la retraite. Cependant, je vais continuer mon activité « En activité complémentaire » dés que possible. Administrativement, je dois cesser officiellement mon activité le 31 mars 2024, ensuite il me faudra attendre quelques jours pour me réinscrire avec un statut différent. Je ne sais pas combien va durer cet arrêt mais ce ne sera pas très long. Durant cet intermède, je ne pourrais faire aucune consultation… Ne faites surtout pas de réservation ou de paiement en ligne… La réouverture sera annoncée sur mon site.

En vous souhaitant le meilleur, en vous remerciant pour ces nombreuses années de fidélité mais en préparant déjà les nombreuses à venir, je vous remercie de votre patience.

Je vous propose d’écouter un homme qui voit notre temps avec son coeur...

EN VO…

Don Miguel Ruiz

Voici le lien de son site: Don Miguel Ruiz

A bientôt

Claude Sarfati

Les dynasties dans l’orde chronologique

FONDATEUR ET DYNASTIE MYTHIQUE DES XIA

Les trois Augustes et les Cinq Empereurs

Les trois Augustes sont: Fuxi, Shennong, Huangdi

Les Cinq Empereurs sont: Shao Hao,Zhuan Xu, Di Ku, Yao Shun.

Dynastie Xia (2207-1766 ou 1558)

2207 av. J.C. : Yu le Grand (Da Yu), Fondateur;

(jusqu’en 841 avant notre ère, une double chronologie traditionnelle est en usage, utilisée par les uns ou par les autres, sans que les historiens modernes aient les moyens de choisir l’une delles). Selon l’historiographie traditionnelle chinoise, la dynastie Xia ??en chinois ?, en pinyin xia) a été la première de l’histoire de la Chine. Elle aurait régné de -2207 à -1766.

On peut toutefois avoir quelques doutes sur cette tradition, car la première mention des Xia se trouve dans le Shujing (« Livre des Documents »), ouvrage qui date du début du Ier millénaire av. J.-C. selon la plupart des spécialistes, et qui est donc très postérieur au règne supposé des Xia.

Le document en question s’appelle le « Serment de Tang ». C’est le discours que Tang, le fondateur de la Dynastie Shang, aurait prononcé devant ses troupes pour les encourager à se battre contre le dernier souverain des Xia.

DYNASTIES HISTORIQUES

Dynastie Shang Yin (1765-1122)

Les capitales successives des Shang Yin se situèrent vers 1764 à Bao (Henan), vers 1525 à Geng (Shanxi), vers 1401 ou 1384 àShang (henan), retrouvée prés d’Anyang.

bronze, culte ancestral, invention de l’écriture et de l’idée de pays du milieu

On appelle cette dynastie Shang Yin, parce que, sous les Zhou, son nom de Shang fut changé en celui de Yin, pourla periode de l’histoire qui commence avec Pan Geng (1401 ou 1384).

Dynastie Zhou (1121-256)

élaboration de la culture et de la civilisation chinoise.

La dynastie des Zhou se divise en deux periodes. La première est dite Zhou occidentaux (Xi Zhou) , car elle avait sa capitale à Hao ou Feng, au Shenxi. La seconde est dite des Zhou orentaux (Dong Zhou) car lle avait sa capitale à luoyang, au Henan. Cette dynastie, nominale, recouvre plusieur périodes.

841: Début de la chronologie unifiée.

789: Des « Barbares occidentaux » écrasent les armées de Zhou et fondent la dynastie « étrangère » des Zhou orientaux.

722-481: Période des « Printemps et Automne« , Chunqiu. Guerres incessantes (38 années de paix) entre plus d’une centaine de principautés minuscules, avant ;:de nouveaux eclatements. En 356, aprés 59 ans de règne, Nanwang abandonne son territoire aux Qin. Bien que la dynastie Zhou existe encore, nominalement, jusqu’en 221, date de la fondation de l’empire par Qin Shihuangdi, le pouvoir réel est aux mains des rois de Qin.

Dynastie Qin (256-207)

création de la structure impériale.

Capitale à Xianyang, près de Xi’an (Shenxi)

En moins de 40 ans, Qin bat les armées de tous les autres royaumes et les annexe succesivement. En 256, Wang Zhang, roi de Qin, devient l’empereur Qin Shihuangdi, fondateur de la dynastie Qin. En 213, il ordonne la destruction de tous les livres, pour tenter d’éliminer définitivement la pensée confucéene et l’influence des taoiste au profit des Légistes, qui pensent que l’homme, intrinsèquement mauvais et dominé par l’interêt personnel, ne peut vivre que dans une société régie parla contrainte, des lois rigides et des sanctions sévère. Il fonde ainsi, en meme temps que le premier Empire chinois, une société totalitaire, dont l’expression éminente est la formation d’une écriture « universelle »,le « petit sceau », qui remplace autoritairement toutes les autres? En 209, début des révoltes, au pays de Chu, contre l’ordre des Qin qui s’est étendu à la majeure partie du teritoire actuel de la chine. De 221 à 206, unification des murs qui séparent les anciens royaumes en une « grande muraille »

Dynastie des Han antérieurs au Han occiendentaux (206 av J.C 8 ap J.C)

premier sommet, la grande muraille, invention de la boussole et du papier.

Capitale à Chang’an (Xi’an,Shenxi)

Dynastie Xin (9-25 ap J.C.)

Capitale a Chang’an (Shenxi)

Dynastie des Han postérieurs ou Han orientaux (25-220 ap J.C.)

Capitale a Luoyang (Henan).

Trois royaumes (222-265)

conflits internes et dynasties semi-étrangères.

I. Royaume de Wei, 220-265, capitale à luoyang (Henan). II. Royaume de Shu ou Shunan, 221-263, capitale à Chengdu (Suchuan). III. Royaume de Wu, 222-280, capitale à Wuchang (Hubei) puis à Jianye (Nankin, Jiangsu).

Dynastie des Jin occidentaux ou Jin antérieur (265-316)

Capitale à Luoyang (Henan)

Dynastie des Jin orentaux ou Jin postérieurs (317-420)

Capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu).

Cette dynastie règne sur un territoire situé plus au sud. Le nord est perdu. Malgré la « Grande Muraille », les Barbares ont conquis tous les espaces de la chine du nord, du nord est et du nord ouest.

Les Seize Royaumes (304-439).

Période des dynasties du sud et du nord (420-589).

I. Dynastie du sud

A. 420-479 : Liu Song, capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu). B. 479-502 : Qi du Sud, capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu). C. 502-557 : Liang du sud, capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu). D. 555-587 : Liang postérieurs, capitale à Jiangling (Hubei). E. 557-589 : Chen, capitale à jiankang (Nankin, Jiangsu).

II. Dynastie du nord

A. Wei du nord. 386-534 : Dynastie Topa, capitale à Ping-cheng (Datong,Shanxi). B. 535-556 : Wei occidentaux, capitale à Chang’an (Shenxi). C. 534-550 : Wei orientaux, capitale à Luoyang (Henan). D. 550-577 : Qi du nord, capitale à Ye (Heibei). E. 557-581 : Zhou du nord, capitale à Chang’an (Shenxi).

Dynastie Sui (581-618)

Capitale à Chang’an (Shenxi).

605 : Achèvement du Grand Canal qui joint la basse vallée du fleuve Bleu.

Dynastie Tang (618-907)

second sommet, poésie, invention de la poudre.

Capitale à Chang’an (shenxi).

630 : Victoire sur les Turcs orientaux. 634 : Premieres relations officielles avec le Tibet. 638 : Expédition de reconnaissance en Inde centrale. 660 : Victoire sur la Corée. 663 : Victoire navale sur la Japon. 755-763: Révolte et victoire sur l’empire de An Lushan, d’origine persane.

Les Cinq dynasties (907-960) et les Dix Royaumes (902-979)

émiettement complet.

Durant cette période, cinq dynasties régnèrent successivement sur le nord de la chine, tandis que le sud se divisait en de nombreux royaumes, connus sous le nom des Dix Royaumes.

I. Les Cinq Dynasties (Nord)

A. 907-923 : Liang postérieur, capitale à Luoyang (Henan). B. 923-936 : Tang posterieurs, capitale a Luoyang (Henan). C. 936-946 : Jin posterieurs, capitale à Bian (Kaifeng, Henan). D. 947-950 : Han postérieurs,capitale à Bian (Kaifeng, Henan). E. 951-960 : Zhou postérieurs, capitale à Bian (Kaifeng, Henan).

II. Les Dix Royaumes, 902-979 (dans le sud)

1. 902-937 : Wu, capitale à Yangzhou (Jiangsu). 2. 907-925 : Shu antérieurs, capitale à Shengdu (Sichuan). 3. (902) 908-978 : Wu Yue, capitale à Hangshou (Zhejiang). 4. 909-946 : Min, capitale à Fuzhou (Fujian). 5. (909) 917-971 : Han du sud, capitale à Guanzhou (Guangdong). 6. 925-963 : Nanping (Ping du Sud), capitale à Jingzhou (Hubei). 7. 927-951 : Chu, capiatle à Changsha (Hunan). 8. (933) 034-965 : Shu postérieurs, capitale à Chengdi (Sichuan). 9. 937-975 : Tang du Sud, capitale à Jinling (Nankin, Jiangsu). 10. 951-979 : Han du nord ou Han de l’est, capitale à Pingyang (Taiyan, Shenxi).

Dynastie Song (960-1279)

troisième sommet, porcelaine, peinture, invention de l’imprimerie et du papier monnaie.

I. Song du nord, 960-1127

Capitale à Bian (Kaifeng, Henan).

963-979 : Reconquête et réunification de la Chine. 1004 : Invasion des Khitan. Les Song paient un tribut annuel. 1126 : Les Jin, Barbares du nord, capturent l’Empereur.

II. Song du sud, 1127-1279

Capitale à Lin’an (Hangzhou, Zhejiang).

1129 : Les Song réfugiés au sud voient Nankin ravagé par les Jin. 1141 : Les Song paient un tribut aux Jin. 1279 : La dynastie Song est renversée par les Mongoles.

Dynastie Yuan -Mongole-(1277-1367)

romans et peinture. Capitale transferérée de Karakorum (Mongolie) à Yanjing (Pekin), qui devient Khambalik, en 1264.

Dynastie Ming (1368-1644)

Pékin capitale, construction de la cité interdite, restauration de la grande muraille.

Capitale à Nankin, puis à Pekin à partir de 1409.

1405-1433 : Expéditions maritimes de découverte de zheng He, qui ne découvre pas l’Amerique. 1514 :Arrivée des Portugais de Macao. 1582 :Le premier jésuite, matteo Ricci, arrive en Chine. 1643 :Les Mandchous entrent à Pekin et commencent la conquête complète de la Chine.

Dynastie Qing (1644-1911)

1644-1800: maximum de l’expansion chinoise.

1840-1911: occupation européenne et second déclin.

Capitale à Pekin. La dynastie mandchoue, qui impose aux Chinois le port de la natte, est renversée en 1911.

De 1911 à 1949, République de Chine

anarchie et guerre civile.

De 1949 à 1976, République Populaire de Chine, Mao Zedong.

depuis 1949: redressement et soviétisation.

1966-1976: chaos politiquement généralisé.

Depuis 1980, politique d’ouverture initiée par Deng Xiaoping

démaoïtisation et développement.

*Prononciation: Xia: « chia », Zhou: « djo », Qin: « tching ».

Source: Portail du monde chinois.