Chapitre X. L’Homme et les trois mondes

Lorsqu’on compare entre eux différents ternaires traditionnels, s’il est réellement possible de les faire correspondre terme à terme, il faut bien se garder d’en conclure que les termes correspondants sont nécessairement identiques, et cela même dans les cas où certains de ces termes portent des désignations similaires, car il peut très bien se faire que ces désignations soient appliquées par transposition analogique à des niveaux différents.“ (p. 88)

Tribhuvada hindou est composé de trois mondes: Terre (Bhû), Atmosphère (Bhuvas) et Ciel (Swar).

Mais Ciel et Terre hindoue ne correspondent pas à Tien et Ti chinois (ces derniers correspondent à Purusha et Prakriti hindous).

les «trois mondes» représentent l’ensemble de la manifestation elle-même, divisée en ses trois degrés fondamentaux, qui constituent respectivement le domaine de la manifestation informelle, celui de la manifestation subtile, et celui de la manifestation grossière ou corporelle.“ (p. 88)

La manifestation informelle est celle où prédominent les influences célestes; la manifestation corporelle est celle où prédominent les influences terrestres.

La manifestation subtile procède des deux états.

Il existe une analogie constitutive entre le macrocosme et le microcosme. L’homme appartient par l’esprit au domaine de la manifestation informelle, par l’âme à celui de la manifestation subtile et par le corps à celui de la manifestation grossière.

C’est d’ailleurs l’homme, et par là il faut entendre surtout l’«homme véritable» ou pleinement réalisé, qui, plus que tout autre être, est véritablement le «microcosme», et acela encore en raison de sa situation «centrale», qui en fait comme une image ou plutôt comme une «somme» (au sens latin de ce mot) de tout l’ensemble de la manifestation, sa nature, comme nous le disions précédemment, synthétisant en elle-même celle de tous les autres êtres, de sorte qu’il ne peut rien se trouver dans la manifestation qui n’ait dans l’homme sa représentation et sa correspondance.“ (p. 91)

Il existe une correlation entre les modifications de l’ordre humain et celles de l’ordre cosmique.

René Guénon, La grande triade (extraits)

Chapitre IX. Le fils du ciel et de la terre

Le Ciel est son père, la Terre est sa mère ‘ formule initiatique.

L’homme véritable est celui qui possède vraiment la plénitude de la nature humaine, ayant développé en lui l’intégralité des possibilités qui y sont impliquées; les autres hommes n’ont en somme qu’une potentialité humaine plus ou moins développée dans quelques-uns de ses aspects.

Les hommes ordinaires sont plutôt fils de la Terre que du Ciel, ils sont yin par rapport au Cosmos.

L’homme véritable est parfaitement équilibré sous le rapport du yang et du yin, e t, en même temps, la nature céleste ayant nécessairement la prééminence sur la nature terrestre, il est yang par rapport au Cosmos.

… «l’homme véritable» est aussi l’«homme primordial», c’est-à-dire que sa condition est celle qui était naturelle à l’humanité à ses origines, et dont elle s’est éloignée peu à peu, au cours de son cycle terrestre, pour en arriver jusqu’à l’état où est actuellement ce que nous avons appelé l’homme ordinaire, et qui n’est proprement que l’homme déchu.“ (p. 85)

La déchéance spirituelle attire un déséquilibre sous le rapport du yang et du yin.

Ces êtres, au contraire, l’«homme primordial», au lieu de se situer simplement parmi eux, les synthétisait tous dans son humanité pleinement réalisée; a du fait même de son «intériorité», enveloppant tout son état d’existence comme le Ciel enveloppe toute la manifestation (car c’est en réalité le centre qui contient tout), il les comprenait en quelque sorte en lui-même comme des possibilités particulières incluses dans sa propre nature; et c’est pourquoi l’Homme, comme troisième terme de la Grande Triade, représente effectivement l’ensemble de tous les être manifestés.(pp. 85-86)

La distinction entre l’«homme véritable» et l’«homme transcendant» est celle d’entre l’homme individuel parfait comme tel et l’«Homme Universel».

L’homme véritable est donc celui qui est parvenu effectivement au terme des «petits mystères», c’est-à-dire à la perfection même de l’état humain; par là, il est désormais établi définitivement dans l’«Invariable Milieu» (Tchoung-young), et il échappe dès lors aux vicissitudes de la «roue cosmique», puisque le centre ne participe pas au mouvement de la roue, mais est le point fixe et immuable autour duquel s’effectue ce mouvement.

Ainsi, sans avoir encore atteint le degré suprême qui est le but final de l’initiation et le terme des «grands mystères», l’«homme véritable», étant passé de la circonférence au centre, de l’«extérieur» à l’«intérieur», remplit réellement, par rapport à ce monde qui est le sien, la fonction du «moteur immobile», dont l’«action de présence» imite, dans son domaine, l’activité «non-agissante» du Ciel.“ (p. 87)

René Guénon, La grande triade (extraits)

Chapitre VIII. Nombres célestes et nombres terrestres

Les nombres impairs correspondent au yang, sont masculins ou actifs, et les nombres pairs correspondent au yin, sont féminins ou passifs.

Les nombres impairs sont célestes, et les nombres pairs sont terrestres.

L’unité n’est pas considéré nombre, elle est proprement le principe même du nombre. C’est donc 2 le premier nombre par (qui appartient à la Terre) et 3 le premier nombre impair (qui appartient au Ciel).

La Terre est donc avant le Ciel, tout comme yin est avant yang.

Pour d’autre nombres se sont produits des inversions inexplicables: 5, nombre impair, est attribué à la Terre, pendant que 6, nombre pair au Ciel.

On parle à ce propos d’un échange hiérogamique entre les attributs des deux principes complémentaires.

En Chine ce n’est pas l’ordre cosmique qui a été conçu sur le modèle des institutions sociales, mais ce sont bien celles-ci qui ont été établies en correspondance avec l’ordre cosmique lui-même.

tous les complémentarismes, de quelque type qu’il soient, ont également leur principe dans la première de toutes les dualités, qui est celle de l’Essence et de la Substance universelles, ou, suivant le langage symbolique de la tradition extrême-orientale, celle du Ciel et de la Terre.(p. 77)

Pour les Pythagoriciens, 5 était le nombre nuptial, somme du premier nombre pair ou féminin (2) et du premier nombre impair ou masculin (3).

Tandis que 2 et 3 expriment la nature même de la Terre et du Ciel,

5 et 6 expriment leur mesure, ils les envisagent du point de vue de la manifestation et non plus en eux-mêmes.

Les doubles de 5 et 6 sont 10 (attribué au Ciel) et 12 (attribué à la Terre).

Dans la tradition chinoise, les jours sont comptés par périodes décimales et les mois par périodes duodécimales; or dix jours sont dix soleils, et douze mois sont douze lunes; les nombres 10 et 12 sont donc rapportés ainsi respectivement le premier au Soleil, qui est yang et masculin, correspondant au Ciel, au feu et au Sud, et le second à la Lune, qui est yin ou féminine, correspondant à la Terre, à l’eau et au Nord.

Le nombre 11, en tant qu’union de 5 et 6, est l’union centrale du Ciel et de la Terre. C’est le nombre par lequel se constitue la Voie du Ciel et de la Terre.

Cette importance du nombre 11 est le point commun aux doctrines traditionnelles les plus diverses.

René Guénon, La grande triade (extraits)

Chapitre VII. Questions d’orientation

A l’époque primordiale, l’homme était, en lui-même, parfaitement équilibré quant au complémentarisme du yin et du yang;

d’autre part, il était yin ou passif par rapport au Principe seul, et yang ou actif par rapport au Cosmos ou à l’ensemble des choses manifestées; il se tournait donc naturellement vers le Nord, qui est yin, comme vers son propre complémentaire.

Au contraire, l’homme des époques ultérieures, par suite de la dégénérescence spirituelle qui correspond à la marche descendente du cycle, est devenu yin par rapport au Cosmos; il doit donc se tourner vers le Sud, qui est yang, pour en recevoir les influences du principe complémentaire de celui qui est devenu prédominant en lui, et pour rétablir, dans la mesure du possible, l’équilibre entre le yin et le yang.“ (p. 64)

L’orientation vers le Nord est polaire, pendant que celle vers le Sud est solaire. Dans les cartes et les plans chinois, le Sud est placé en haut et le Nord en bas, l’Est à gauche et l’Ouest à droite, ce qui est conforme à la seconde orientation; cet usage n’est d’ailleurs pas assez exceptionnel qu’on pourrait croire, car il existait aussi chez les anciens Romains et subsista même pendant une partie du moyen âge occidental.

En Chine, le côté auquel on accorde la prééminence est la gauche. Mais à l’époque de Sseu-ma-tsien, au IIe siècle avant l’ère chrétienne, la droite semble l’avoir au contraire emporté sur la gauche. Le conseiller de droite (iou-siang) avait un rôle plus important que le conseiller de gauche (tso-siang).

A l’époque de Lao-tseu la gauche correspondait au yang et la droit au yin.

En hébreu la droite signifie toujours le Sud et la gauche le Nord, ce qui implique que l’orientation est prise, comme dans l’Inde, en se tournant vers l’Est.

Ce même mode d’orientation était pratiqué par les constructeurs du moyen âge pour déterminer l’orientation des églises.

René Guénon, La grande triade (extraits)

L’année Chinoise de la chèvre de bois

chevre de bois monastère

 

Le « Bélimouchèvre » c’est le Bélier-Mouton-Chèvre de l’horoscopie chinoise.

le caractère qui le désigne (Yang – différent du Yin Yang) désigne, en effet, les trois animaux indifféremment, bélier, mouton, chèvre et même l’antilope du Tibet.

Le caractère Yang désignant cet animal emblème est l’un des plus anciens sigillaires (caractères antiques utilisés pour les sceaux) de la Chine. Il désigne un animal à cornes autres que le bœuf (Bœuf de l’Eau – Shui Niu le buffle, Bœuf de la Montagne – Shan Niu le Yak…) et l’escargot !

 

Le caractère chinois Yang (différent de Yin/Yang) représentant l’animal de l’année désigne également, dans tous les dictionnaires classiques de la langue chinoise (Ricci, Wieger, Couvreur…), un mouton, une brebis, une chèvre, un bélier, un bouc, un daim, un chamois, un bouquetin, et même une antilope !

C’est dire le nombre de polémiques qu’il provoque quant au choix de l’animal emblème, chacun ayant son préféré dans cette bergerie qui ressemble à une ménagerie. C’est pourquoi nous proposons de simplifier le débat en proposant désormais le
 » Bélimouchèvre « , bien que cela risque de perturber Madame Emilie Zonzon et Monsieur Marcel Raboudin surtout pour le référencement. On imagine mal nos deux amis taper « bélimouchèvre » dans leur module de recherche préféré. On parlera donc « officiellement » de la chèvre de bois.

Mais cette diversité est significative car l’animal en question est difficile à saisir.
Comme son confrère le Cheval il est dangereux par devant – attention aux coups de cornes – et dangereux par derrière – attention aux coups de sabots – mais contrairement à celui-ci il demeure totalement impraticable au milieu comme le constatait Lord Winston Churchill pour le cheval. Inutile donc de chercher à le chevaucher. Il n’est donc pas facile à vivre si on tente de le prendre de force.
Mieux vaut savoir l’aborder en le prenant par les sentiments ou, éventuellement, en le flattant  quelque peu. Sachant sa toison convoitée depuis toujours il se méfie donc de ceux qui cherchent à le caresser et plus encore à le brosser dans le sens contraire du poil.
Mais, ce qui n’incite pas sa méfiance le met en confiance et, dans ce cas, il devient sociable et même charmant.

C’est un animal chanceux, créatif, cultivé enjoué et quelque peu dépensier. Il n’en manifeste pas moins une certaine anxiété et un sens aigu du territoire et des limites qu’il convient de ne jamais dépasser.

Il s’agit, en quelque sorte, de créer une zone de sécurité essentielle à sa paix intérieure, à sa zénitude programmée.

timbre chinois

Le simple fait que quelqu’un puisse attenter à cette sécurité de manière consciente ou non engendre immédiatement une réaction brutale.

Cela l’incite à être très conformiste voire quelque peu réac et à se méfier des nouveautés et des innovations qui seraient susceptibles de remettre en cause l’ordre établi sinon la hiérarchie. Ce n’est donc pas un révolutionnaire acharné et il a tendance, malgré un esprit très ouvert, à se laisser embourgeoiser et à suivre le mouvement ambiant si celui-ci ne semble pas opposé à son idéal de paix et de tranquillité. Ce qui l’emmène, paradoxalement, à se retrouver dans des situations difficiles dont il lui faudra s’échapper à grand renfort de coups cornes et de sabot. Il est et redevient heureusement très agile dès qu’il sent le danger ou se sait acculé.

De plus, il est quelque peu jaloux et encore plus rancunier, ce qui l’amène à commettre quelques médisances dont il est difficile de se relever.

Il peut ruminer sa vengeance des années entières et frapper lorsqu’on s’y attend le moins et là où sa fait le plus mal. Les Corses disent, à juste titre, « méfie toi du bélier qui recule ! » car c’est pour mieux placer son redoutable coup de boule en plein dans le pif de son interlocuteur trop confiant. 

Avec lui, il est donc toujours préférable de savoir où on met les pieds.
Il se révèle pourtant de charmante compagnie, particulièrement avec le Cheval avec lequel il s’entend comme larron en foire si ce dernier sait le mettre en confiance.

Il s’accommode fort bien du Lièvre (ou du Chat dans l’Astrologie vietnamienne) et du Cochon (ou du sanglier !). Mais il connaît, par contre, quelques problèmes avec le Bœuf qu’il considère comme un balourd sentencieux et pesant et qu’il n’a de cesse d’asticoter.

Il passe pour le symbole de la piété filiale puisque l’agneau, ou le chevreau, s’agenouille pour téter sa mère.

L’homonymie entre Yang (Mouton ou Chèvre) et Yang (Yin/Yang) fait qu’il représente également l’énergie solaire, la force vitale et la puissance virile, surtout si il s’agit du Bélier. 

C’est pour cette raison qu’il est considéré comme un excellent signe zodiacal masculin mais qu’il suscite quelques réserves lorsqu’il s’agit d’une fille qui sera vraisemblablement assez difficile à manier à cause de son caractère quelque peu entier.

2015 : L’année Chinoise de la « chèvre de bois » ou du « mouton sérieux » commence, en France, le 19 février vers 15h.

L’année chinoise de la Chèvre du Bois, 4713ème du Cycle de l’Empereur Jaune, commencera, en raison du décalage horaire entre l’Orient et l’Occident le 19 février vers 15h00 et non à 7h54 comme en Chine.

Ceci pour tous ceux, et ils sont nombreux, qui ignorent encore qu’il existe un petit décalage entre la Chine et la France et, peut-être plus encore avec le Canada!

chevre mouton

C’est, parfois, une adepte, comme le « Mouton du Troupeau », du « vu à la télé » et on ajouterait du « entendu à la radio » et du « lu dans le journal » sinon du « dit dans la publicité » ou du « expliqué au journal télévisé » qui se doit « pédagogique » – donc destiné à des enfants – jusqu’au jour où il se rend compte qu’il a été floué par un autre « mouton du troupeau » préalablement muni d’une carte de presse tricolore délivrée par la préfecture avec l’appui d’un syndicat professionnel autorisé et, finalement, bienveillant avec le système établi par Pétain et jamais remis en cause depuis. 

Les Chèvres ou mieux les Bélimouchèvres (Bélier-Mouton-Chèvre) ont, heureusement, un esprit critique qui tempère leurs tendances moutonnières et la veulerie en bande organisée. 

Ce qui a pour effet, à partir d’un certain âge, de la rendre quelque peu méfiante sinon franchement sceptique vis-à-vis des institutions.

Du blanc immaculé de l’agneau elle a tendance à virer peu à peu vers le noir et à se transformer en bélier ou en bouc à qui on ne la fait plus., sinon, même, en brebis galeuse qui risque de contaminer le troupeau avec des idées progressistes sinon révolutionnaires. 

Dans le cycle de l’astrologie chinoise classique, donc de l’horoscopie, les animaux comme les éléments se succèdent dans des cycles immuables de douze et de soixante ans.
Les deux années précédent le « bélimouchèvre » étaient représentées par le Serpent de l’Eau et par le Cheval de l’élément du Bois.

Elles sont donc suivies par la Chèvre (Mouton, Bélier…) du Bois et qui, elle même sera suivie par le Singe et le Coq de l’élément de Feu puis par le Chien de l’élément de Terre.

Eau, Bois, Feu, Terre et Métal se succèdent dans cette Loi de l’Engendrement (Chen) et s’opposent dans la Loi de la Domination (Ke) ou l’Eau éteint le Feu ; le Feu fond le Métal ; le Métal tranche le Bois ; le Bois se nourrit de la Terre et la Terre absorbe l’Eau. L’année 2015 appartient principalement à l’élément bois.

Il s’agit, en fait, d’une année Yi Wei. Yi  représente alors le deuxième des  » Dix Troncs Célestes  » (Tian Gan) et désigne une personne qui hésite mais également un bourgeon qui s’ouvre ou une marque que l’on laisse dans un livre. 

On retrouve donc le caractère Wei dans Wei Ji, le 64ème hexagramme du Yijing :  » avant l’accomplissement « .

Ce caractère, si on excepte sa  » jambe  » centrale est, par ailleurs, très proche du caractère Fu (Ricci 1612) qui représente l’homme adulte, donc réalisé que l’on retrouve dans  » Gong-Fu  » ou  » Kung-Fu « , la réalisation par le travail, l’œuvre achevée et, par extension l’Art Chevaleresque ou  » Martial « .

zodiaque chinois

Le Mouton (ou la Chèvre) représentant le 8ème animal cyclique et Wei le 8ème des 10 Branches Terrestres cela invoque donc (8×8) ce soixante quatrième et dernier Hexagramme du Yi Jing : « Tout est encore à faire ! ». Donc déjà tout un sacré programme ! Il s’agit donc d’une année Tai Yin (Taé Yin) correspondant au double Yin ou au Yin redoublé dans l’Energie Céleste. Tai Yin dans le Ciel est symbole de froid et d’humidité. Heureusement cela est compensé par une Energie Terrestre de Feu qui évolue vers la Terre. La Terre permet d’absorber le surplus de  » l’Eau ruisselante  » et d’éviter que celle-ci ne provoque trop d’inondations. 

Mais il existe également une opposition d’axe vertical entre l’Eau (Nord ou Nadir) et le Feu (Sud ou Zénith). Or Eau et Feu ne s’entendent que lorsque le Métal s’interpose comme quand on utilise un chaudron.

Le Métal correspond à l’organisation, à la rigueur, à la décision.
Si le Métal est présent entre Feu et Eau il y a alors naturellement production d’Energie (Qi, Ki ou Chi = Vapeur, par extension souffle et vitalité). Il sera donc nécessaire de bien contrôler, grâce au Métal et à la Terre, les débordements de l’Eau et les expansions du Feu.

La Terre, de son coté, est le  » Juste Milieu « , l’équilibre, la juste mesure, la pondération et la modération paisible mais profonde et  puissante. Rigueur, décision mais également pondération et juste équilibre permettront donc d’éviter que le troupeau s’affole et que, comme celui de Panurge, ne se jette du haut de la falaise dans les flots tumultueux de l’incertitude et du doute.

chevrev mouton

 

Par Georges Charles

Source: TAO-Yin

Amitiés

Claude Sarfati