L’écho des étoiles

Un bouquet d’fleurs
à la main
Il sort du magasin
Il avance de bon cœur
Où va donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Où va donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs

Vers quel rencard
Quel amant dans l’placard
Quelle inconnue
Dans la toile entrevue
Quelle fête des mères
Quel ami sincère
Quelle moitié d’aveu
Quel amour qui flanche
Quel drôle de cheveu
Sur sa manche

Où va donc cet humain
Qui croit qu’on est dimanche
Où va donc cet humain
Qui croit qu’on est dimanche

Un bouquet d’fleurs à la main
Il connaît l’chemin
Il avance de bon cœur
Qu’attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs à la main
Qu’attend donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs à la main

Quel genre de fête
Quel anneau dans la tête
Quel cœur qui bat
Et n’attendait que ça

Sur quelle blessure
Quel trou dans un mur
Pour quel adieu
Pour décorer quel dieu
En vue d’assouvir
Quel désir

Qu’attend donc cet humain
Qu’est fait pour le plaisir
Qu’attend donc cet humain
Qu’est fait pour le plaisir

Un bouquet d’fleurs à la main
Il connaît l’chemin
Il avance de bon cœur

Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Que cache donc cet humain
Qui porte un bouquet d’fleurs
Il marche pas vite
C’est pas des marguerites
Il presse le pas
C’est pas des camélias
Il marque une pause
Il a pas pris des roses
Ses neurones agissent
C’est pas du cannabis
C’est pas l’temps du tout
Des coucous

Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous
Que cache donc cet humain
Qui respire avec nous

Un bouquet d’fleurs à la main
Il sait trop l’chemin
Il va rentrer chez lui
Pourquoi donc cet humain
S’est ach’té des soucis
Pourquoi donc cet humain
S’est ach’té des soucis

 

Maxime Le forestier

L’homme au bouquet de fleurs

 

Ce bouquet de chanson, de poésie, de musique est pour celle et celui qui l’écoutera.

Une pensée fleurie pour Raphaël:-)

 

Amitiés

Claude Sarfati

Faites de la musique

l'amour est cerise

Rebelle et soumise
Paupières baissées
Quitte ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps pressé
C’est partie remise
Pour aller danse

Autant qu’il nous semble
Raisonnable et fou
Nous irons ensemble
Au-delà de tout
Prête-moi ta bouche
Pour t’aimer un peu
Ouvre-moi ta couche
Pour l’amour de Dieu

Laisse-moi sans crainte
Venir à genoux
Goûter ton absinthe
Boire ton vin doux
O rires et plaintes
O mots insensés
La folle complainte

S’est vite élancée

Défions le monde
Et ses interdits
Ton plaisir inonde
Ma bouche ravie
Vertu ou licence
Par Dieu je m’en fous
Je perds ma semence
Dans ton sexe roux

O Pierrot de lune
O monts et merveilles
Voilà que ma plume
Tombe de sommeil
Et comme une louve
Aux enfants frileux
La nuit nous recouvre
De son manteau bleu

Rebelle et soumise
Paupières lassées
Remets ta chemise
Belle fiancée
L’amour est cerise
Et le temps passé
C’est partie remise
Pour aller danser

Jean Ferrat

Le temps est cerise

Joyeuse fête de la musique

Amitiés: Claude Sarfati

Bon anniversaire Teddy…

Ma France

france-2

De plaines en forêts de vallons en collines
Du printemps qui va naître à tes mortes saisons
De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine
Je n’en finirai pas d’écrire ta chanson
Ma France

Au grand soleil d’été qui courbe la Provence
Des genêts de Bretagne aux bruyères d’Ardèche
Quelque chose dans l’air a cette transparence
Et ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche
Ma France

Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd’hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre
Ma France

Celle du vieil Hugo tonnant de son exil
Des enfants de cinq ans travaillant dans les mines
Celle qui construisit de ses mains vos usines
Celle dont monsieur Thiers a dit qu’on la fusille
Ma France

Picasso tient le monde au bout de sa palette
Des lèvres d’Éluard s’envolent des colombes
Ils n’en finissent pas tes artistes prophètes
De dire qu’il est temps que le malheur succombe
Ma France

Leurs voix se multiplient à n’en plus faire qu’une
Celle qui paie toujours vos crimes vos erreurs
En remplissant l’histoire et ses fosses communes
Que je chante à jamais celle des travailleurs
Ma France

Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches
Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien
Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche
A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain
Ma France

Qu’elle monte des mines descende des collines
Celle qui chante en moi la belle la rebelle
Elle tient l’avenir, serré dans ses mains fines
Celle de trente-six à soixante-huit chandelles
Ma France

 Paroles et Musique: Jean Ferrat
autres interprètes: Isabelle Aubret

 J’ai longtemps voyagé aux quatre coins du monde mais le pays de mon enfance est aussi celui de mon coeur.

Bon dimanche,

Claude Sarfati

« Père Noël:origines »: le cauchemar sous le sapin

Ce petit film finlandais ne rentrera sans doute pas dans la grande histoire du cinéma et il est douteux que son auteur, Jalmari Helander, également responsable du scénario, en ait jamais eu l’intention. Père Noël : origines est une sorte de conte de fée déviant, une fable dont on ne sait pas vraiment si elle peut s’adresser aux enfants, un récit de Noël pervers. Père Noël : origines déclenche parfois un rire sans complexe provoqué par la certitude de se trouver face à quelque chose qui n’a jamais été vu, un amusant objet filmique non identifié.

Au cours de fouilles archéologiques, une équipe de chercheurs américains découvre une cavité glacée sous une montagne. Le commanditaire de l’expédition est persuadé d’avoir trouvé la tombe d’une créature légendaire, le Père Noël lui-même. Pietari, un petit garçon, est témoin de cette découverte et, très vite, redoute les conséquences de cette trouvaille, d’autant plus que des évènements étranges surviennent alors, comme la découverte de centaines de rennes massacrés par un prédateur inconnu. Or, la chasse et l’élevage des rennes constituent le gagne-pain des familles qui vivent dans la région.

Le garçon tente en vain de mettre son père en garde, veille tous les soirs, à la fenêtre de sa chambre, un fusil de chasse à la main. Une nuit, un être étrange est capturé dans un piège à loup installé dans la cour de la ferme de son père, un vieux barbu mutique. Au même moment, on découvre que tous les enfants de la bourgade ont été enlevés.

Les « kidnappeurs » sont de vieux hommes armés de pelles et de pioches qui tentent, si l’on comprend bien, de ressusciter leur « maître » et qui ont emmené les gamins dans des sacs. Une lutte s’engage entre ces créatures et un petit groupe composé de Pietari, de son père et de quelques-uns de ses amis. C’est évidemment dans le dernier tiers du film que les surprises vont s’accumuler.

Les monstres sont ici des vieillards maigres et barbus courant entièrement nus dans la forêt derrière leur « proie », le jeune garçon, qui tente de les prendre au piège en utilisant le système D. Père-Noël: origines invente sous nos yeux un univers immédiatement bizarre, et ce bien avant le surgissement des elfes malfaisants.

C’est un monde d’hommes (les femmes sont totalement absentes dans le film) et de petits garçons, à la beauté parfois androgyne. Et ce récit improbable sombre dans une imagerie burlesque et inquiétante, grotesque et comique, une imagerie qui fait planer l’ombre d’une sexualité trouble, tout en rappelant l’origine cruelle d’une légende (le Père Noël est aussi celui qui punit les enfants désobéissants) qui a été aseptisée par la modernité marchande. Et c’est d’ailleurs, après des péripéties spectaculaires et inattendues, ce qui sera rappelé à la fin de ce drôle de film.


Film finlandais de Jalmari Helander avec Onni Tommila, Jorma Tomila, Per Christian Ellefsen. (1 h 20.)

Source:  Jean-François Rauger Le Monde

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Je vous souhaite  une joyeux noël,

Du dimanche 22 décembre au dimanche 29 décembre inclus,

je serai absent, les consultations reprendront le lundi 30 décembre 2013.

Amitiés

Claude Sarfati

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A Caen les vacances

 

Pendant les vacances, je fais rien… rien. Je ne veux rien faire. Je ne savais pas où aller. Comme j’avais entendu dire : A quand les vacances ? A quand les vacances ? Je me dis : « bon ! Je vais aller à Caen. Et puis Caen, ça tombait bien, je n’avais rien à y faire. Je boucle la valise, je vais pour prendre le car, je demande à l’employé :
•  Pour Caen quelle heure ? Y me dit :
•  Pour où ?
•  Je lui dis : Pour Caen ! Y me dit :
•  Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où ?
•  Je lui dis : Comment vous ne savez pas où est Caen ? Y me dis :
•  Si vous ne me le dîtes pas !
•  Mais je lui dis : Je vous ai dit Caen ! Y me dit :
•  Oui ! Mais vous ne m’avez pas dit où !
•  Je lui dis : Monsieur, je vous demande une petite minute d’attention. Je voudrais que vous me donniez l’heure des départs des cars qui partent pour Caen !
•  Pff….
•  Je lui dis : Enfin, Caen, dans le Calvados ! Y me dit :
•  C’est vague
•  Je lui dis : En Normandie !
•  Pff…
•  Je lui dis : ma parole vous débarquez ! Y me dit :
•  Ah ! Là où a eu lieu le débarquement ! en Normandie, à Caen !
•  Je dis : Voilà !
•  Hé bien, y me dit, prenez le car !
•  Je lui dis : Il part quand ? Y me dit :
•  Il part au quart. Mais … (il regarde sa montre)
•  Je lui dis : Le quart est passé ?
• Hé bien, m’y dit, si le car est passé, vous l’avez raté.
•  Alors, et le prochain ? je lui dis. Y me dit :
•  Il part à Sète


•  Je lui dis : Mais y va à Caen ? Y me dit :
•  Non, il va à Sète
•  Je lui dis : Mais moi, je ne veux pas aller à Sète ; Je veux aller à Caen ! Y me dit :
•  D’abord, qu’est ce que vous aller faire à Caen ?
•  Je lui dis : Rien ! …Rien ! Je n’ai rien à y faire ! Alors y me dit :
•  Si vous n’avez rien à faire à Caen, Allez à Sète
•  Je lui dis : Qu’est ce que vous voulez que j’aille faire à Sète ? Y me dit :
•  Rien !
•  Ah ! je dis : Bon ! Si j’ai rien à y faire, alors d’accord. Alors je lui dis : Pour Sète y part à combien ?
•  Eh bien, y me dit : Y part à 19 mais avec le chauffeur ça fait 20 !
•  Je lui dis : Mais il est 20 ! Y me dit :
•  Alors vous l’avez encore raté
•  Alors je lui dis : C’est trop tard ! Y me dit :
•  Pour Sète oui, mais si ça vous dit d’aller à Troyes j’ai encore une place dans ma voiture.
•  Je lui dis : qu’est ce que vous voulez que j’aille faire à Troyes? Y me dit :
•  Prendre le car !
•  Je lui dis : Pour où ? Y me dit :
•  Pour Caen !
•  Je lui dis : Mais comment voulez vous que je vous dise quand si je ne sais pas où ? Y me dit :
•  Comment ! Vous ne savez pas où est Caen ?
•  Je lui dis : mais si je sais où est Caen ! ça fait une demie heure que je vous dis que c’est dans le Calvados ! Que c’est là où je veux passer mes vacances, parce que je n’ai rien à y faire ! Y me dit :
•  Oh ! Ne criez pas, ne criez pas ! On va s’occuper de vous !
•  Alors il a téléphoné au dépôt, mon vieux (regardant sa montre) à 22 le car était là, les flics m’ont embraqué à 3 et je suis arrivé au quart où j’ai passé la nuit ! Voilà mes vacances….

A Caen les vacances

Raymond Devos

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Voilà venu le temps du repos,

 

j’espère que vous aurez la possibilité de vous reposer aussi.

 

Je vous dis à bientôt,

 

n’hésitez-pas a réserver vos consultations sur le site,

 

faire vos tirages de Yi King,

 

je vous contacterai dés mon retour.

 

Amitiés,

Claude Sarfati