Noël est un cadeau

noel

 

Retrouver la joie de noël,

Celle de l’enfance, de l’innocence.

La chaleur de ceux qu’on aime,

La joie des enfants émerveillés.

Cette fête inonde nos cœurs,

Nous ramène à  l’enfant toujours vivant au fond de nous.

Une prière sincère pour ceux qui souffrent,

L’injustice est une maladie mortelle,

Dont nous sommes tous responsables.

Joyeux noël à vous tous,

Profitez des vôtres, honorez vos ancêtres.

 

 

 

Bon anniversaire Marieno:-)

Je reviens le 27 décembre…

A très bientôt : Claude Sarfati.

Le droit à la nourriture

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Qui a le droit ?

On m’avait dit : « Te poses pas trop de questions.
Tu sais petit, c’est la vie qui t’ répond.
A quoi ça sert de vouloir tout savoir ?
Regarde en l’air et voit c’ que tu peux voir. »

On m’avait dit : « Faut écouter son père. »
Le mien a rien dit, quand il s’est fait la paire.
Maman m’a dit : « T’es trop p’tit pour comprendre. »
Et j’ai grandi avec une place à prendre.

Qui a le droit, qui a le droit,
Qui a le droit d’ faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C’ que disent les grands ?

On passe sa vie à dire merci,
Merci à qui, à quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l’on ment.

 

On m’avait dit que les hommes sont tous pareils.
Y a plusieurs dieux, mais y’ a qu’un seul soleil.
Oui mais, l’ soleil il brille ou bien il brûle.
Tu meurs de soif ou bien tu bois des bulles.

A toi aussi, j’ suis sur qu’on t’en a dit,
De belles histoires, tu parles… que des conneries !
Alors maintenant, on s’ retrouve sur la route,
Avec nos peurs, nos angoisses et nos doutes.

Qui a le droit, qui a le droit
Qui a le droit d’ faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C’ que disent les grands ?

On passe sa vie à dire merci,
Merci à qui, à quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l’on ment.

Patrick Bruel

Le meilleur des Enfoirés

1 CD: 18 Repas

Amitiés: Claude Sarfati

La première nourriture

foetus
Liquide amniotique

 Liquide clair dans lequel baigne le fœtus à l’intérieur de l’utérus d’une femme enceinte. Ce liquide possède de nombreuses propriétés de protection de l’enfant : contre les écarts de température, les infections, les chocs extérieurs. Constitué d’eau, transparent, le liquide amniotique contient également des cellules du fœtus (amniocytes). Ce liquide, dont le volume augmente progressivement au cours de la grossesse, est fabriqué par les membranes qui entourent le fœtus mais contient également de l’urine du fœtus et du liquide provenant de ses poumons.
Constamment renouvelé, le liquide amniotique est avalé par le fœtus puis éliminé par l’intermédiaire de ses urines.
Au moment de l’accouchement, ce liquide s’échappe, après la rupture de la poche des eaux (amnios), qu’elle soit spontanée aux provoquée, et permet ainsi la lubrification des voies génitales facilitant le passage de l’enfant à travers celles-ci. L’examen du liquide amniotique à l’intérieur de l’utérus de la femme enceinte s’effectue grâce à l’utilisation d’un instrument appelé amnioscope. L’amnioscopie permet de déceler une coloration anormale du liquide amniotique. En effet, si celui-ci présente un aspect verdâtre, c’est la traduction de l’émission de méconium (qui est la première selle du fœtus), dans le liquide amniotique, ce qui indique une souffrance foetale. L’accouchement devra alors être provoqué par rupture de la poche des eaux en utilisant une pince.
L’amniocentèse, qui consiste en un prélèvement de liquide amniotique à travers les parois abdominale puis utérine, permet l’étude cytologique c’est-à-dire des cellules qu’il contient. Cette étude permet la visualisation des chromosomes et ainsi d’éventuelles malformations fœtales. L’échographie, qui est l’examen actuellement incontournable en gynécologie, détermine avec précision la quantité du liquide amniotique chez une femme enceinte. Celle-ci, en fin de grossesse est de 1 litre et demi. Elle peut apparaître en excès (on parle alors d’hydramnios) ou en insuffisance (oligoamnios).
L’oligoamnios traduit généralement une malformation du fœtus, l’hydramnios se rencontre essentiellement chez les femmes enceintes diabétiques, ou porteuses d’enfants diabétiques, ou atteintes de malformations digestives.

Source: www.vulgaris-medical.com


 

L’odyssée de la vie de Jacques Perrin (extrait)

Voilà une définition très scientifique de notre première nourriture,

elle ne manque pourtant pas de poésie et de magie…

Bonne lecture, bon dimanche: Claude Sarfati.

Mélancolie

melancolie

Il y a des jours où, quand le jour se lève,
On voudrait rentrer tout au fond d’un rêve
Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne,
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

Alors, on ferme les yeux un instant.
Quand on les rouvre, tout est comme avant.
Les gens vous voient et leur regard s’étonne.
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

Comme au milieu d’un cinéma désert,
On rembobine et tout passe à l’envers
Et quand on pense aux gens qu’on abandonne,
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

La la la la la la
La la la
La la la…

Ouvrir son cœur à tous les vents qui passent,
Et, qu’un matin, tous les chagrins s’effacent
Pour oublier, dans le bonheur qu’on donne,
Qu’il y a des jours où l’on n’est plus personne,

Qu’il y a des jours où, quand le jour se lève,
Ou voudrait rentrer tout au fond des rêves
Et s’endormir lorsque le clocher sonne.
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

 

Yves Duteil, J’ai la guitare qui me démange (1999)

à bientôt: Claude Sarfati.

Sans savoir que c’est un adieu (Jean Ferrat)

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Sans que je puisse m’en défaire
Le temps met ses jambes à mon cou
Le temps qui part en marche arrière
Me fait sauter sur ses genoux
Mes parents l’été les
vacances
Mes frères et sœurs faisant les fous
J’ai dans la bouche l’innocence
Des confitures du mois d’août


Nul ne guérit de son enfance

Les napperons et les ombrelles
Qu’on ouvrait à l’heure du thé
Pour rafraichir les demoiselles
Roses dans leurs robes d’été
Et moi le nez dans leurs dentelles
Je respirais à contre-jour
Dans le parfum des mirabelles
L’odeur troublante de l’amour

Nul ne guérit de son enfance

Le vent violent de l’histoire
Allait disperser à vau-l’eau
Notre jeunesse dérisoire
Changer nos rires en sanglots
Amour orange amour amer
L’image d’un père évanouie
Qui disparut avec la guerre

Renaît d’une force inouïe


Nul ne guérit de son enfance

Celui qui vient à disparaître
Pourquoi l’a-t-on quitté des yeux
On fait un signe à la fenêtre
Sans savoir que c’est un adieu
Chacun de nous a son histoire
Et dans notre cœur à l’affût
Le va-et-vient de la mémoire
Ouvre et déchire ce qu’il fût

Nul ne guérit de son enfance

Belle cruelle et tendre enfance
Aujourd’hui c’est à tes genoux
Que j’en retrouve l’innocence
Au fil du temps qui se dénoue
Ouvre tes bras ouvre ton âme
Que j’en savoure en toi le goût
Mon amour frais mon amour femme
Le bonheur d’être et le temps doux

Pour me guérir de mon enfance

 Jean Ferrat 1991.

 ferrat

                        Jean Ferrat avec Isabelle Aubret

J’avais déjà évoqué Jean Ferrat,

Dans un billet précédent : Ma France.

Voici le lien de France Inter où vous écouterez, lirez,

De nombreux hommages.

Je vous souhaite un dimanche de poésie en sa compagnie,

Chantez dans une larme : C’est beau la vie !

 

Bon dimanche: Claude Sarfati