Tout ce manque de tendres (Jacques Brel)

Jacques Brel est mort le 9 octobre 1978.

Voilà plus de trente ans, il ne voulait déjà plus depuis longtemps participer à la grande farce humaine.

Il aimait pourtant les hommes plus que Dieu lui-même.

Il les aimait pour leurs imperfections, leurs maladresses.

Aujourd’hui, même l’ile des Marquises n’est plus assez éloignée pour échapper à la bêtise.

Les singes de nos quartiers pratiquent le cynisme avec une fierté affichée.

La douleur est à ceux qui l’ont méritée,

les coupables sont les pauvres, les exclus, les pas beaux.

La superbe s’étale et suinte partout dans les médias et les conversations.

La stigmatisation est monnaie courante

un sans emploi est un assisté,

un retraité (un vieux) un exclu,

un handicapé une charge insoutenable, etc.

Jacques a choisi de rester aux marquises,

ici tous ses amis cachent des larmes dans leurs mains.

sur la planète des grands singes,

l’ère de la bêtise est glorifiée.

Le sacrifice humain est devenu parfaitement légal,

c’est la plus grande industrie de ce temps égoïste,

corrompu, avide, méprisant.

Quand on n’a que l’amour pour unique promesse…

Aujourd’hui on appelle cette race d’êtres humains,

les Indignés.

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Bien sûr il y a les guerres d’Irlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr tout ce manque de tendres
Il n’y a plus d’Amérique
Bien sûr l’argent n’a pas d’odeur
Mais pas d’odeur me monte au nez
Bien sûr on marche sur les fleurs
Mais voir un ami pleurer!

Bien sûr il y a nos défaites
Et puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête
Étonnés d’être encore debout
Bien sûr les femmes infidèles
Et les oiseaux assassinés
Bien sûr nos cœurs perdent leurs ailes
Mais mais voir un ami pleurer!

Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans
Notre impuissance à les aider
Et nos amours qui ont mal aux dents
Bien sûr le temps qui va trop vite
Ces métro remplis de noyés
La vérité qui nous évite
Mais voir un ami pleurer!

Bien sûr nos miroirs sont intègres
Ni le courage d’être juifs
Ni l’élégance d’être nègres
On se croit mèche on n’est que suif
Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu’on n’est plus étonnés
Que par amour ils nous lacèrent
Mais voir un ami pleurer!

Lien vers d’autres articles sur Jacques Brel.

Amitiés: Claude Sarfati

La dernière séance

 
Le décès d’Elizabeth Taylor a particulièrement touché Line Renaud. Les deux femmes étaient liées par l’amitié, mais aussi par la lutte contre le sida, qu’elles ont contribué à lancer, l’une aux États-Unis, l’autre en France. Pour nous, Line se souvient de la star américaine…
 
Line Renaud, dans quelles circonstances vous êtes vous rencontrées ?
C’était en 1950, elle avait 18 ans et moi 21. Elle était à Paris en voyage de noces avec Conrad Hilton, son premier mari. Le duc et la duchesse de Windsor ont organisé une soirée en son honneur et j’ai été invitée. En la voyant, j’ai eu un choc de beauté. C’était aussi la première grande star américaine que je rencontrais.

Vous vous êtes revues…
La vie a voulu que j’aille chanter aux États-Unis quatre ans plus tard. Liz est venue voir mes spectacles à Los Angeles et à Las Vegas. Nous avions aussi Gregory Peck et sa femme comme amis communs.

Comment avez-vous découvert son engagement dans la lutte contre le sida ?
En 1985, elle m’a invitée au premier gala de lutte contre le sida. Elle avait compris qu’il fallait médiatiser cette cause, sachant que les pouvoirs publics ne le feraient pas et qu’il y avait urgence. La soirée était retransmise sur une grande chaîne américaine et toute la communauté de Hollywood était là.

Cela a-t-il été un déclic pour vous ?
À l’époque, personne ne parlait du sida. J’ai découvert le virus lors de cette soirée. Son ami comédien Rock Hudson est décédé juste après. J’ai été invitée au journal télévisé en France pour parler d’Elizabeth et de son combat. Quand je suis rentrée chez moi, mon téléphone n’arrêtait pas de sonner. Dalida, Thierry Le Luron, Bernadette Chirac, Michel Leeb, Raymond Devos, Nana Mouskouri, Johnny m’appelaient pour me demander de faire comme elle.
 
Elizabeth vous a-t-elle alors soutenue ?
Elle m’a dit : « C’est la cause la plus difficile que tu auras à défendre ». Elle est venue à la soirée en novembre 1985, avec Audrey Hepburn. Nous avons récolté un million de francs, qui a payé la première centrifugeuse à l’Institut Pasteur. Je n’aurais jamais imaginé être encore là vingt-six ans après : comme Elizabeth, je n’ai jamais baissé les bras et je ne les baisserai jamais !

A savoir
Deux chaînes se sont ralliées cette année au Sidaction : I>télé et MTV. « C’est merveilleux, nous avons besoin de ce Sidaction, car c’est la seule association à fonds privés à soutenir la recherche contre le sida. Il y a encore 7 000 contaminations par an en France, dont 15% sont des jeunes de moins de 25 ans », explique Line Renaud.

Source: Le figaroTV magazine

Une emission est consacrée aux malades du SIDA  samedi 2 avril à 20h35 sur A2:

Les grandes voix chantent pour Sidaction

Avec Elysabeth Taylor, c’est une génération talentueuse du cinéma Américain qui s’éteint.

La dernière séance avant les Buziness films.

Pas vrai Mr EDDY

Amitiès: Claude Sarfati.

Un chemin qui a du coeur

chemin coeur

 

Toulouse n’a pas voulu de moi…

Comme Paris il y a quelques temps.

Il ne faut pas insister,

forcer les choses n’est pas mon chemin choisit.

Alors, je reste serein et je reviens… Moi-même:-)

49 rue du Faubourg Saint Antoine à Chalons en Champagne

03.26.65.78.32 c’est là que je suis….Bien:-)

 

Maxime Le Forestier, Passer ma route.

Amitiès: Claude Sarfati

L’ absence

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Je vais être absent quelques jours pour préparer mon installation à Toulouse.

J’espère reprendre les consultations dés le début du mois de février.

Vous pouvez toujours réserver et faire votre tirage de Yi King sur mon site.

Pour plus d’informations, appelez-moi au : 06.59.45.03.09

 

Le tango lent de ton sang dans mes veines
J’entends battre ta vie plus que la mienne
Quand la nuit rapproche ceux qui sont loin
Le matin prend ma place et je m’éteins

Nulle envie, nulle pensée pour personne
L’absence a tout pris, que l’on me pardonne
Quand on n’est même plus la moitié d’un
Comme un billet déchiré ne vaut rien

Les saisons ne sont plus que de passage
Les couleurs ont déserté mes images
Je reverrai tout quand tu seras là
Je repeindrai tout quand tu reviendras

Je reverrai tout quand tu seras là
Je repeindrai tout quand tu reviendras.

Jean-Jacques Goldman: L’absence.

à Dan;-)

A très bientôt : Claude Sarfati.

Bonne année 2011

bonne année

Voici venu le moment de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Merci à tous ceux qui  me font confiance, m’aident, participent à mes projets.

A tous ceux qui me consultent infiniment merci.

Je vous embrasse à tous et à chacun de tout mon cœur.

Santé, Bonheur, Prospérité, épanouissement 🙂 Continuer la lecture