La dernière séance

 
Le décès d’Elizabeth Taylor a particulièrement touché Line Renaud. Les deux femmes étaient liées par l’amitié, mais aussi par la lutte contre le sida, qu’elles ont contribué à lancer, l’une aux États-Unis, l’autre en France. Pour nous, Line se souvient de la star américaine…
 
Line Renaud, dans quelles circonstances vous êtes vous rencontrées ?
C’était en 1950, elle avait 18 ans et moi 21. Elle était à Paris en voyage de noces avec Conrad Hilton, son premier mari. Le duc et la duchesse de Windsor ont organisé une soirée en son honneur et j’ai été invitée. En la voyant, j’ai eu un choc de beauté. C’était aussi la première grande star américaine que je rencontrais.

Vous vous êtes revues…
La vie a voulu que j’aille chanter aux États-Unis quatre ans plus tard. Liz est venue voir mes spectacles à Los Angeles et à Las Vegas. Nous avions aussi Gregory Peck et sa femme comme amis communs.

Comment avez-vous découvert son engagement dans la lutte contre le sida ?
En 1985, elle m’a invitée au premier gala de lutte contre le sida. Elle avait compris qu’il fallait médiatiser cette cause, sachant que les pouvoirs publics ne le feraient pas et qu’il y avait urgence. La soirée était retransmise sur une grande chaîne américaine et toute la communauté de Hollywood était là.

Cela a-t-il été un déclic pour vous ?
À l’époque, personne ne parlait du sida. J’ai découvert le virus lors de cette soirée. Son ami comédien Rock Hudson est décédé juste après. J’ai été invitée au journal télévisé en France pour parler d’Elizabeth et de son combat. Quand je suis rentrée chez moi, mon téléphone n’arrêtait pas de sonner. Dalida, Thierry Le Luron, Bernadette Chirac, Michel Leeb, Raymond Devos, Nana Mouskouri, Johnny m’appelaient pour me demander de faire comme elle.
 
Elizabeth vous a-t-elle alors soutenue ?
Elle m’a dit : « C’est la cause la plus difficile que tu auras à défendre ». Elle est venue à la soirée en novembre 1985, avec Audrey Hepburn. Nous avons récolté un million de francs, qui a payé la première centrifugeuse à l’Institut Pasteur. Je n’aurais jamais imaginé être encore là vingt-six ans après : comme Elizabeth, je n’ai jamais baissé les bras et je ne les baisserai jamais !

A savoir
Deux chaînes se sont ralliées cette année au Sidaction : I>télé et MTV. « C’est merveilleux, nous avons besoin de ce Sidaction, car c’est la seule association à fonds privés à soutenir la recherche contre le sida. Il y a encore 7 000 contaminations par an en France, dont 15% sont des jeunes de moins de 25 ans », explique Line Renaud.

Source: Le figaroTV magazine

Une emission est consacrée aux malades du SIDA  samedi 2 avril à 20h35 sur A2:

Les grandes voix chantent pour Sidaction

Avec Elysabeth Taylor, c’est une génération talentueuse du cinéma Américain qui s’éteint.

La dernière séance avant les Buziness films.

Pas vrai Mr EDDY

Amitiès: Claude Sarfati.

Severn, la voix de nos enfants

la voix

Après le reportage (édifiant) diffusé sur FR3 le mercredi 16 février à 22h50 : Manger peut-il nuire à la santé,

Voici le lien (si vous l’avez raté) pour le voir sur PLUZZ.fr

Un nouveau documentaire sera diffusé sur ARTE le 15 mars à 20h40 : Notre poison quotidien

En voici sa présentation :

DOCUMENTAIRE – Après «Le monde selon Monsanto», la journaliste Marie-Monique Robin présente un film sur les produits chimiques présents dans nos aliments…

Elle n’hésite pas à utiliser le mot «poison» pour désigner les multiples conservateurs, colorants, anti-oxydants, résidus de pesticides et autres produits chimiques qui traînent dans nos assiettes. Pour Notre poison quotidien, elle a enquêté sur les substances chimiques présentes dans l’alimentation. Sont-elles responsables des maladies qui frappent les pays développés (cancers, diabète, obésité, maladies neuro-dégénératives,…)? La réglementation protège-t-elle efficacement les consommateurs?

Des effets collatéraux au nom du progrès

De la Mutualité sociale agricole (MSA) à l’OMS (Organisation mondiale de la santé), Marie-Monique Robin a recueilli les témoignages de tous les experts impliqués dans le système de règlementation, la recherche ou l’utilisation des produits chimiques. Et les a mis face à leurs contradictions: les décisions de l’OMS basées sur des études confidentielles fournies par les industriels, l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) qui emploie des experts également salariés dans des entreprises utilisant des produits chimiques,  les listes de produits cancérigènes du Circ (Centre international de recherche sur le cancer)qui ne correspondent pas aux conclusions de certains de leurs rapports…

«La littérature scientifique est polluée par des études faites sur mesure pour l’industrie», dénonce Marie-Monique Robin. Et lorsque les autorités, Efsa ou OMS, tentent de fixer des limites de consommation des produits chimiques, « doses journalières admissibles » ou «limites maximales de résidus», la complexité de la tâche les transforme en «acrobates des limites»: «Nous sommes dans une société du risque où nous acceptons des effets collatéraux au nom du progrès», analyse Marie-Monique Robin.

Vous pouvez voir ce documentaire en cliquant ici : Notre poison quotidien

Et puis un film documentaire de Jean-Paul Jaud actuellement en salles : Severn, la voix de nos enfants…. Sommes-nous prévenus ?

 

Bonne écoute, bon Ciné, bon appétit: Claude Sarfati

Merci Charlotte;-)