Mon esprit se trouvait dans un immense jardin d’enfants

Il y a quelques années, alors que je vivais dans le sud du Mexique, j’allais chaque soir faire un peu de méditation (au coucher du soleil) sur une pyramide Maya.

Un soir, je fis l’expérience d’une sortie de mon corps physique durant laquelle mon esprit se trouvait dans un immense jardin d’enfants qui se situait exactement dans une clairière à quelques centaines de mètres de la pyramide. Ce lieu était devenu la propriété d’un ranch dans lequel je vivais.

Troublé par cette « vision », je n’osais en parler jusqu’au jour où le hasard me fit rencontrer l’archéologue qui travaillait sur ce site. Je lui ai demandé ce qu’il devait y avoir (à l’époque où les anciens Mayas habitaient la région) aux alentours du ranch.

« Un jardin d’enfant, » me répondit-il sans hésiter une seconde.

Ces visions dans des temps souvent trés anciens me donnaient des ouvertures difficilles à communiquer.

Le Yi king est venu comme une évidence mon support ; ensuite, le Tarot, mieux adapté à l’esprit occidental.

Ces deux « véhicules » sont des langues étrangères apprises pour mieux canaliser une énergie indicible.

Le destin d’un morceau de bois

Il était une fois…

– Un roi ! ‘ vont dire mes petits lecteurs.

Eh bien non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois… un morceau de bois.

Ce n’était pas du bois précieux, mais une simple bûche, de celles qu’en hiver on jette dans les poêles et dans les cheminées.

Je ne pourrais pas expliquer comment, mais le fait est qu’un beau jour ce bout de bois se retrouva dans l’atelier d’un vieux menuisier, lequel avait pour nom Antonio bien que tout le monde l’appelât Maître Cerise à cause de la pointe de son nez qui était toujours brillante et rouge foncé, comme une cerise mûre.

Apercevant ce morceau de bois, Maître Cerise devint tout joyeux et, se frottant les mains, marmonna:

– Ce rondin est arrivé à point: je vais m’en servir pour fabriquer un pied de table.

Sitôt dit, sitôt fait : pour enlever l’écorce et le dégrossir, il empoigna sa hache bien aiguisée. Mais comme il allait donner le premier coup, son bras resta suspendu en l’air car il venait d’entendre une toute petite voix qui le suppliait :

– Ne frappe pas si fort !

Imaginez la tête de ce brave Maître Cerise !

Ses yeux égarés firent le tour de la pièce pour comprendre d’où pouvait bien venir cette voix fluette, mais il ne vit personne. Il regarda sous l’établi: personne ! Il ouvrit une armoire habituellement fermée mais, là non plus, il n’y avait personne. Il inspecta la corbeille remplie de copeaux et de sciure : rien ! Il poussa même la porte de son atelier et jeta un coup d’?il sur la route. Pas âme qui vive ! Mais alors ?

– J’ai compris ‘ dit-il en riant et en grattant sa perruque ‘ cette voix, je l’ai imaginée. Remettons-nous au travail.

Empoignant de nouveau sa hache, il en asséna un formidable coup au morceau de bois.

– Aïe ! Tu m’as fait mal ! ‘ se lamenta la même petite voix.

Cette fois, Maître Cerise en fut baba. Il resta bouche bée, la langue pendante, les yeux exorbités, comme la figurine de pierre d’une fontaine.

Mais d’où peut bien sortir cette voix qui fait « aïe » ? Pourtant il n’y a personne ici. Ou alors ce morceau de bois aurait appris à pleurer et à se lamenter comme un enfant ? C’est impossible. Le bout de bois que voici, c’est du bois à brûler, une bûche comme une autre, juste bonne à mettre dans le feu pour faire cuire une casse­role de haricots. A moins que quelqu’un ne soit caché là-dedans ? S’il y a quelqu’un, on va bien voir ! Tant pis pour lui.

Il saisit à deux mains le pauvre morceau de bois et se mit à le cogner sans pitié contre les murs de la pièce.

Puis il tendit l’oreille pour entendre les lamentations de la petite voix. Il attendit deux minutes, mais rien ne se manifesta. Il attendit cinq minutes, dix minutes : toujours rien !

– J’ai compris ‘ dit-il en s’efforçant de rire et en se grattant la perruque ‘ voilà la preuve que cette voix qui fait « aïe » sort tout droit de mon imagination ! Remettons-nous au travail.

Et parce qu’il avait eu très peur, il s’essaya à chantonner pour se donner un peu de courage.

Posant sa hache, il prit le rabot pour rendre bien lisse et propre le bois mais, alors qu’il rabotait, il entendit un petit rire :

– Arrête ! Tu me fais des chatouilles sur tout le corps !

Cette fois, le malheureux Maître Cerise s’effondra, comme foudroyé. Quand il rouvrit les yeux, il était assis à même le sol.

Son visage était décomposé. Une terrible peur avait changé jusqu’à la couleur de son nez qui, de rouge, avait viré au bleu foncé.

Les aventures de Pinocchio

Chapitre 1:

Comment Maître Cerise, le menuisier, trouva un morceau de bois qui pleurait et riait comme un enfant.

Tashi Delek Nicolas Sarkozy

…M. Sarkozy a profité d’un déplacement dans la cité hanséatique du nord de la Pologne, où se déroulait une cérémonie réunissant plusieurs Nobel de la Paix autour de Lech Walesa, ancien président polonais et dirigeant historique du syndicat Solidarnosc, pour rencontrer le leader tibétain, nobelisé en 1989.

…L’entretien qu’il a eu, en tête à tête, avec le dalaï lama, a duré environ une demi-heure et « s’est très bien passé », a-t-il ensuite confié à la presse.

…Au début de la rencontre, le dalaï lama a posé sur ses épaules le kata, la traditionnelle écharpe blanche tibétaine. « C’est notre tradition », lui a-t-il glissé.

… »Le dalaï lama m’a confirmé – ce que je savais d’ailleurs – qu’il ne demandait pas l’indépendance du Tibet, et je lui ai dit combien j’attachais de l’importance à la poursuite de (son) dialogue avec les autorités chinoises », a également déclaré M. Sarkozy.

… »Je souhaite que la Chine prenne toute sa place dans la gouvernance mondiale. Nous avons besoin de la Chine pour résoudre les grands problèmes dans le monde, que la Chine dialogue, comme le président Hu Jintao a commencé, avec le dalaï lama », a-t-il insisté.

… »Je suis libre en tant que président de la République française de mon agenda » et « en tant que président du Conseil européen, je porte des valeurs, des convictions. C’était mon devoir de le faire, je le fais bien volontiers », avait-il également déclaré.

Mon propos n’est pas ici de faire de la politique ni de faire l’apologie de quiconque, Juste saluer un acte hautement symbolique, spirituel et courageux.

Tashi Delek (salutations, bienvenue en tibétain).

Source: ;:Dépêche A.F.P

Samedi 06.12.08 à 19h33

Aucun commentaire à caractère politique ne sera publié🙂 Tous les autres, avec plaisir!!!

Amitiés: Claude

Le petit prince

Le destin est un concept pas évident, à vrai dire, bizarre, énigmatique…

Peut-être qu’en écoutant des destins que nous connaissons tous, Les destins animés par exemple nous comprendrons mieux.

Le petit prince, Antoine De Saint Exupéry, publié en 1942.

« J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur. Et comme je n’avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort. J’avais à peine de l’eau à boire pour huit jours. Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait

– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !

– Hein !

Dessine-moi un mouton… »

Quel étais donc le destin du petit prince

Rencontrer : Un Roi, Un vaniteux, Un buveur, un Businessman, un Allumeur de réverbère, un Géographe, la Terre, le Désert, un Homme, un Mouton, un Serpent, une Rose, des Epines, un arbre, le Sable, un Puits, un bout d’écorce, etc.

Tant de réponses possibles,

En voici trois données par l’auteur :

« On ne voit bien qu’avec le c?ur ; l’essentiel est invisible pour les yeux. »

« Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »

« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose, qui fait ta rose si importante. »

Le destin du petit prince était-il donc de comprendre ces trois « secrets » avant de repartir sur sa planéte?

Le destin se transforme inlassablement et peut se cacher derrière une simple panne de moteur…

Je suis tout cela de près:-)

Claude

Les cailloux du « chemin de croix »

Mon meilleur ami, un frère, habite prés de Pau, régulièrement lorsque je vais lui rendre visite, nous allons faire une ballade à Lourdes.

Ce jour là j’étais seul, mon ami avait du travail. Je me promenais tranquillement dans le Sanctuaire; en fin de journée, je montais le chemin de croix.

Rapidement je croise un monsieur avec un chapeau. Nous nous saluons et il me propose de m’accompagner. J’accepte en observant qu’il allait dans l’autre sens…

« Peu importe le sens !!! me dit-il en riant ».

Mon nouvel ami était un vieux Monsieur d’environ 70 ans, rapatrié d’Algérie. Voici son histoire : Dans les années cinquante, alors qu’il vivait encore en Afrique du Nord, sa femme tomba gravement malade, un cancer généralisé ; Lui très croyant s’agenouilla sous la croix et promit à Marie de faire un pèlerinage à Rome si sa femme était sauvée. Celle-ci mourut quelques jours plus tard.

Malgré tout, il parut à mon ami qu’elle n’avait pas souffert ;

Il prit son bâton et se rendit à la basilique St Pierre à pied. Il fut si content de ce voyage qu’il repartit aussitôt pour Assise. Ensuite St Jacques de Compostelle…

« Et voyez-vous me dit-il, à chaque fois je viens faire le chemin de croix »

Il me tendit une poignée de cailloux ramassés sur le chemin.

« Regardez les, me dit-il, ils ont tous une croix ».

En effet chaque caillou portait une croix !

« Voyez, me dit-il, nous demandons beaucoup à Dieu et Dieu nous donne plus encore ».

J’ai rempli une bourse en cuir de cailloux pour mon frère croyant et pratiquant. Comme ce n’était pas la seule chose étonnante vécue dans des Sanctuaires, J’en suis arrivé à la conclusion, qu’il y avait des endroits sur la terre qui sont comme des poches de magnétisme.

Depuis je suis revenu voir mon ami du Béarn, nous sommes allés tous les deux au sanctuaire, il a voulu s’agenouiller et prier à chaque station, j’ai suivi, mal aux genoux…

…Douleurs physique, douleurs à l’intérieur,…suis-je bien à ma place?

Belle leçon d’humilité, nos coeurs étaient Un, merci Amigo.

Claude Sarfati