Le commencement de la vie selon le peuple hopi

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Nous avons été créés quelque part dans le monde
souterrain par le Grand Esprit, le Créateur. Il
nous a d’abord créé un, puis deux, puis trois.
Nous avons été créés égaux, en unité, vivant de
manière spirituelle, là où la vie est éternelle.
Nous étions heureux et en paix avec nos
semblables. Tout était abondant, fourni par notre
Mère Terre sur laquelle nous avions été placés.
Nous n’avions pas besoin de planter ou de
travailler pour obtenir de la nourriture. La
maladie et les difficultés étaient inconnues.
Durant de nombreuses années, nous avons vécu
heureux et notre nombre ne cessa d’augmenter.

Lorsque le Grand Esprit nous a créés, il nous
donna aussi des instructions ou des lois que nous
devions respecter. Nous lui avons promis de les
respecter afin de pouvoir rester paisibles, les
utilisant comme règles pour vivre heureux sur
cette terre où il nous avait créés et placés.
Mais dès le début, il nous avertit que nous ne
devions pas nous laisser tenter par certaines
choses qui pourraient nous faire perdre cette
parfaite façon de vivre.

Bien sûr, nous profitions de beaucoup de choses
dans cette vie, et peu à peu, nous avons enfreint
les ordres du Créateur en faisant ce qu’il nous
avait dit de ne pas faire. Aussi, il nous punit
en faisant de nous ce que nous sommes
aujourd’hui, avec une âme et un corps. Il dit :
« A partir de maintenant, vous allez devoir vous
débrouiller tout seul. Vous serez malades, et la
durée de votre vie sera limitée. »

Il fit nos corps en partant de deux principes, le
bon et le mal. Le côté gauche est bon car il
contient le cœur. Le côté droit est mauvais parce
qu’il n’a pas de cœur. Le côté gauche est
maladroit mais sage. Le côté droit est
intelligent et fort mais manque de sagesse. Il y
aura en permanence un combat entre les deux
côtés, et par nos actions, nous devrons décider
lequel est le plus fort, le mal ou le bien.

Nous avons bien vécu pendant de nombreuses années
mais finalement le mal prouva qu’il était le plus
fort. Certaines personnes ont oublié ou ignoré
les lois du Grand Esprit et de nouveau, elles
commencèrent à faire des choses qui étaient
contraires aux instructions. Elles devinrent
matérialistes, inventant de nombreuses choses
pour leur profit personnel, et ne partageaient
plus comme elles le faisaient par le passé. Cela
résulta sur une grande division car certains
voulaient encore suivre les instructions
originales et vivre simplement.

Les plus inventifs, intelligents mais manquant de
sagesse, firent de nombreuses choses destructives
qui dérangèrent leur vie et menaça de détruire
tout le monde. Nombre de choses que nous voyons
aujourd’hui sont connues pour avoir existées en
ce temps. Finalement, l’immoralité prospéra. La
vie des gens devint corrompue par une trop grande
liberté sociale et sexuelle. Même les femmes et
les filles des Kikmongwi (les chefs) furent
atteintes, elles qui ne rentraient plus que
rarement à la maison pour s’occuper de leurs
tâches ménagères. Et les grands leaders religieux
avaient le même problème que les Kikmongwi.
Bientôt les leaders et tous ceux qui avaient bon
cœur s’inquiétèrent car la vie des gens devenait
incontrôlable.

Les Kikmongwi rassemblèrent  les grands prêtres.
Ils fumèrent et prièrent pour recevoir de l’aide
afin de trouver un moyen de résoudre la
corruption. Ils se rassemblèrent plusieurs fois
et finalement quelqu’un suggéra de partir et de
trouver un nouvel endroit pour commencer une vie
nouvelle.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Quelques jours ailleurs

mathilde-mots

La voyance n’est pas un métier comme les autres.

 On ne peut pas « se forcer » à Voir.

 Nous devons savoir nous arrêter de temps en temps.

 C’est la partie Yin de notre travail.

 Les consultations reprendront à partir du 4 mars.

 Je profite de ces mots pour remercier toutes celles et tous ceux qui m’apportent leur confiance, leur Amour.

 Ghislaine de Carli s’est gentiment proposée pour me remplacer sur Solidarité Voyance.

 Samedi 28 février de 17h à 18h ,vous trouverez les infos relatives aux horaires des consultations de Solidarité Voyance, sur le lien qui se trouve à droite du blog : Calendrier.

 Grand merci à Ghislaine.

 Un merci particulier à Barbara Dorveaux pour cette idée  partagée de voyances du cœur, sincère, porteuse d’espoir, incarnée, vivante.

 Merci aux personnes qui consultent Solidarité Voyance et qui nous font partager la solidarité sur le forum juste par un simple mot.

 Les mots sont magiques, ne dit-on pas du verbe qu’il est Dieux ?

 Je vous envoie des mots remplis de silence,

 Lisez-les avec votre cœur.

 A bientôt : Claude Sarfati

Bonne année du buffle

Le 26 janvier 2009, nous entrerons dans une nouvelle année chinoise, l’année du boeuf (ou buffle) de terre.

La création du zodiaque chinois basé sur des animaux date du VIème siècle et vient de la légende suivante :

Une nuit de Nouvel An, l’Empereur de Jade invita tous les animaux de la terre à lui rendre visite. Seuls, douze d’entre eux obéirent. L’énergique buffle ouvrit la marche tout le long du chemin, mais il ne s’était pas aperçu que le rat, rusé, s’était perché sur lui. Au moment d’arriver devant l’empereur, le rat sauta devant le buffle et l’empereur le vit en premier. Arrivèrent ensuite le Tigre souriant, le Chat prudent, l’étincelant Dragon, le sage Serpent, le Cheval talentueux, la Chèvre sensible, le malin Singe, le Coq fier, le Chien fidèle et pour finir le Cochon scrupuleux. En guise de remerciement, Bouddha instaura une année « symbolique » en l’honneur de chacun de ses visiteurs Et il décréta que chaque nouveau-né hériterait désormais des caractéristiques de l’animal de son année de naissance.

Le buffle est le second animal du zodique chinois. Il a le sens du devoir, de l’effort et de l’engagement. C’est un leader naturel mais il peut parfois être un peu trop autoritaire et conservateur.

Une année du buffle de terre est symbole de bon augure. En effet, la terre est l’élément favori du buffle.

Ce devrait être une année d’efforts, de persévérances où l’on redécouvrira la nécessité de guider sa vie selon des valeurs profondes. Les questions d’environnement seront plus que jamais essentielles.

Amitiés: Claude Sarfati

Maître Cerise offre le morceau de bois à son ami Geppetto

C’est alors qu’on frappa à la porte.

-Entrez ‘ dit le menuisier, sans avoir la force de se relever.

Un petit vieux tout guilleret entra dans l’atelier. Il avait pour nom Geppetto mais les enfants du voisinage, quand ils voulaient le mettre hors de lui, l’appelaient Polenta au motif que sa perruque jaune ressemblait fort à une galette de farine de maïs.

Geppetto était très susceptible. Gare à qui lui donnait de la Polenta ! Il devenait une vraie bête et il n’y avait plus moyen de le tenir.

-Bonjour, Maître Antonio ‘ dit Geppetto ‘ Qu’est-ce que vous faites assis par terre ?

-J’apprends le calcul aux fourmis.

-Grand bien vous fasse !

-Qu’est-ce qui vous amène chez moi, compère Geppetto ?

-Mes jambes ! Maître Antonio, je suis venu vous demander une faveur.

-Me voici, prêt à vous rendre service ‘ répondit le menuisier en se relevant.

-Ce matin, il m’est venu une idée.

-Voyons cela.

-J’ai pensé que je pourrais faire une belle marionnette en bois, mais une marionnette extraordinaire capa­ble de danser, de tirer l’épée et de faire des sauts périlleux. Avec elle, je pourrai parcourir le monde en dénichant ici ou là un quignon de pain et un verre de vin. Qu’en dites-vous ?

-Bravo Polenta ! cria la petite voix, celle qui sortait on ne sait d’où.

A s’entendre appelé ainsi, Geppetto devint rouge comme une pivoine et, fou de rage, se tourna vers le me­nuisier :

-Pourquoi m’offensez-vous ?

-Qui donc vous a offensé ?

-Vous m’avez appelé Polenta !…

-Mais ce n’est pas moi.

Ben voyons ! Ce serait moi, par hasard ! Moi, je dis que c’est vous.

-Non !

-Si !

-Non !

-Si !

S’échauffant de plus en plus, ils passèrent des paroles aux actes. Ils s’agrippèrent, se chiffonnèrent, se griffè­rent et se mordirent.

Le combat fini, Maître Antonio avait dans les mains la moumoute de Geppetto et Geppetto se rendit compte qu’il avait entre ses dents la perruque grise du menuisier.

-Donne-moi ma perruque ! ‘ cria Maître Antonio

-Et toi, rends-moi la mienne et faisons la paix.

Chacun ayant repris sa perruque, les deux petits vieux se serrèrent la main et jurèrent de rester bons amis pour la vie entière.

-Donc, compère Geppetto ‘ dit le menuisier pour sceller la paix retrouvée ‘ que puis-je faire pour vous être agréable?

Il me faudrait du bois pour fabriquer ma marionnette.

Tout content, le menuisier fila prendre sur l’établi le bout de bois qui lui avait fait si peur. Mais comme il s’apprêtait à le remettre à son ami, le bout de bois se dégagea d’une violente secousse, lui échappa des mains et alla frapper durement les tibias du pauvre Geppetto.

-Eh bien, Maître Antonio, voilà une jolie manière de faire des cadeaux ! Vous m’avez quasiment estro­pié !

-Mais je vous jure que ce n’est pas moi !

-Alors, c’est moi !

-C’est la faute de ce bout de bois

-Je vois bien que c’est du bois, mais c’est vous qui me l’avez envoyé dans les jambes !

-Moi, je n’ai rien envoyé !

-Menteur !

Geppetto, ne m’offensez pas, sinon je vous appelle Polenta !

-Espèce d’âne !

-Polenta !

-Imbécile !

Polenta !

-Macaque !

-Polenta !

Trois fois Polenta, c’était une de trop. Geppetto se jeta sur le menuisier et ils s’étripèrent de nouveau.

La bataille terminée, Maître Antonio se retrouva avec deux griffures de plus sur le nez, l’autre avec deux bou­tons de moins à sa vareuse. Leurs comptes réglés, ils se serrèrent la main et jurèrent de rester bons amis la vie entière.

Sur ce, Geppetto prit le fameux morceau de bois et, après avoir remercié le menuisier, rentra chez lui en boi­tillant.