Déchiffrer l’univers (2)

De la divination aux Mutations des Zhou

 Le Yi Jing, cependant, n’est pas qu’un recueil de formules divinatoires. Il fait également référence à des événements historiques précis survenus au XI° siècle av. J.-C.; période qui vit la fin du règne des Shang et l’avènement de la dynastie des Zhou. Les protagonistes de ce renversement sont mis en scène au gré des situations décrites dans les hexagrammes, qu’il s’agisse de modèles prestigieux comme le roi Wen, fondateur de la lignée promue, de ses fils, ou des derniers seigneurs du  clan Shang avec qui les tensions allèrent s’accentuant jusqu’au bouleversement final. Dans ce décor féodal, ces différents personnages deviennent emblèmes de comportements définis, nourrissant de leurs hauts faits les circonstances décrites. Il est fort probable que c’est dans les premiers siècles de la nouvelle dynastie que ces différents éléments commencèrent à être rassemblés en livre proprement dit. C’est d’ailleurs sous le nom de Mutations des Zhou qu’il accompagnera toute la période de transition entre la culture antique et la fondation de l’Empire en 221 av. J.-C. par Qin Shi Huangdi*.

Les premières citations des Mutations se trouvent dans le Commentaire de Zuo, un écrit du IV° siècle avant J.-C.; où l’on peut lire des comptes rendus de consultations effectuées entre 672 et 485 av. J.-C. Selon Anne Cheng, le recueil apparaît à ce stade comme « un manuel de divination consulté par des hommes d’état sur des enjeux d’ordre personnel ou le plus souvent politique** ». Cette diffusion dans la classe dirigeante – la divination n’est déjà plus à ce stade une prérogative royale – ira s’élargissant à partir de Confucius (551-479 av. J.-C.), même si les célèbres Entretiens du Maître ne font aucunement allusion aux Mutations***. Il semble toutefois que des retouches soient encore apportées au texte durant toute cette période, notamment à l’époque des Royaumes Combattants qui fut celle où apparurent les grands courants de la pensée chinoise, taoïsme et confucianisme****.

Quoi qu’il en soit, il est avéré qu’au début de la dynastie des Han, qui succède au règne bref mais décisif du premier Empereur, le texte original est établi: c’est, abstraction faite de quelques variantes, celui trouvé dans la tombe de Ma Wang Dui. Les Mutations des Zhou se composent alors de soixante-quatre figures constituées de la superposition de six traits qu’un commentaire annexe pour la première fois Yin et Yang. A chacun de ces hexagrammes sont rattachées une sentence globale appelée Jugement, et une ou plusieurs formules concernant chacun des six niveaux de la situation décrite, le Texte des Traits. C’est ce texte original que la tradition reconnaît comme Texte Canonique.

* Il s’agit du premier Empereur, dont le mausolée contenant la célèbre armée de guerriers en terre cuite fut mis au jour en 1974. Voir Corrine Debaine-Francfort, La Redécouverte de la Chine ancienne, Gallimard, 1998.

** Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise, éd. du Seuil, 1997.

*** Excepté dans une phrase « dont le sens est plus qu’incertain ». Voir Anne Cheng. Ibidem,p.257.

**** On trouve par exemple dans le texte de l’hexagramme 30 (ligne 3) une anecdote visiblement tirée du Zhuang Zi, ouvrage de la fin du IV° siècle av. J.-C.

Pierre Faure

LE YI JING PAR LUI-MÊME

Editions Alphée

Amitiés

Claude Sarfati

Les deux ordres de représentation des trigrammes du Yi King

Nous devons d’abord observer la succession des trigrammes par FUXI, et qui existait donc déjà à l’époque de la rédaction du livre des transformations, sous la dynastie Zhou.

Cette succession est appelée ordre du ciel antérieur ou ordre antérieur au monde. Les différents trigrammes sont rattachés à la rose des vents de la manière suivante ( on remarquera que les Chinois placent le sud en haut ) :

K’ien : le ciel et K’ouen : la terre, déterminent l’axe de direction nord-sud. Puis vient la relation Ken ( la montagne ) et Touei ( le lac ).

Leurs pouvoirs sont mis en rapport parce que le vent souffle de la montagne vers le lac et que les nuages montent du lac vers la montagne.

Tchen ( le tonnerre ) et Souen ( le vent ) se renforcent mutuellement lorsqu’ils apparaissent.

Li ( le feu ) et K’an ( l’eau ) sont opposés de façon irréconciliable dans le monde des phénomènes. Toutefois, dans les relations antérieures au monde, leurs effets ne se contrarient pas mais se maintiennent en équilibre.

Quand les trigrammes se mettent en mouvement, on observe un double mouvement : D’une part, le mouvement habituel ( dans le sens des aiguilles d’une montre ), qui s’additionne et se répand dans le cours du temps et par lequel sont déterminés les événements qui tombent dans le passé. D’autre part, un mouvement contraire, rétrograde, qui se replie et se contracte dans le cours du temps et par lequel se forment les germes de l’avenir.

Cela peut s’exprimer dans l’image suivante : Si l’on comprend la manière dont l’arbre se concentre dans la graine, on comprend le déploiement futur de la graine en arbre.

Voyons maintenant la succession des trigrammes selon l’ordre du roi Wen, appelée succession du ciel postérieur ou ordre intérieur au monde.

Les trigrammes sont ici sortis de leur ordre d’opposition par couples et présentés selon la succession temporelle de leur apparition dans la manifestation cyclique de l’année.

L’année commence à manifester l’action créatrice dans le signe Tchen ( l’éveilleur ), qui est placé à l’Est et signifie le printemps.

Le printemps naît : Les germes et les bourgeons apparaissent dans la nature. Ce moment correspond, dans la journée, au matin. Cet éveil est attribué au signe Tchen ( l’éveilleur ), qui jaillit de la terre sous forme de tonnerre et de force électrique.

Puis viennent les douces brises qui renouvellent le monde végétal. Ce moment correspond au signe du doux, du pénétrant, Souen. Souen, a pour image, d’une part le vent qui dissout la glace rigide, d’autre part le bois qui se développe organiquement. L’action de ce trigramme est de faire que les choses se coulent en quelque sorte dans leur forme, se développent et croissent pour acquérir la forme préfigurée dans le germe.

On arrive alors au point culminant de l’année, la mi-été, qui correspond dans la journée à midi. C’est la place du trigramme Li ( ce qui s’attache ), la lumière. Ici les êtres s’aperçoivent mutuellement. La vie organique végétale passe au stade de conscience psychique. Il convient de noter que le signe Li occupe la place du sud qui, dans l’ordre antérieur au monde, était occupée par le trigramme K’ien, le créateur. Li, se compose essentiellement du trait inférieur et du trait supérieur qui se sont inclus le trait central de K’ouen.

Pour parvenir à une parfaite compréhension, il faut toujours se représenter l’ordre intérieur au monde comme transparent, avec l’ordre d’avant le monde luisant à travers lui.

Survient ensuite la maturité des fruits des champs qui est assurée par K’ouen, la terre, le réceptif. C’est l’époque de la moisson, du travail en commun.

Elle est suivie de la mi-automne sous le signe du joyeux, Touei, qui conduit l’année à la maturité et la joie, comme le soir le fait pour le jour.

Vient alors la saison rigoureuse ou doit se manifester ce qui a été accompli. Il y a du jugement dans l’air. Les pensées retournent de la terre au ciel, au créateur, K’ien. Un combat se livre. C’est au moment précis ou le créateur établit son règne que l’action de la puissance obscure est la plus forte à l’extérieur. C’est pourquoi l’obscur et le lumineux s’excitent mutuellement. Aucun doute sur l’issue de la lutte, car c’est seulement le résultat final des causes préexistantes qui vient subir le jugement du créateur.

L’hiver s’avance ensuite, dans le signe de K’an ( l’insondable ), situé au nord : à la place de la terre dans l’ordre antérieur au monde. K’an à pour symbole le ravin.

Vient alors le travail qui consiste à engranger les récoltes. L’eau ne refuse aucun effort mais se tourne toujours vers les endroits les plus profonds, ce qui fait que tout afflue vers elle ; de même, l’hiver dans le cycle de l’année et minuit dans celui du jour sont l’heure ou l’on recueille. Le trigramme Ken, l’immobilisation, dont l’image est la montagne, contient un sens mystérieux. Ici, dans la tranquillité d’une profonde retraite, la fin de toutes choses est intimement liée dans la graine à un nouveau commencement.

Ainsi le cycle est fermé. Tout comme le jour ou l’année dans la nature, chaque vie, bien plus, chaque cycle d’événements vécus est un enchaînement qui relie l’ancien au nouveau.

Cela permet de comprendre pourquoi dans plusieurs des soixante-quatre hexagrammes, le sud-ouest signifie le temps du travail et de la communauté, et le nord-ouest le temps de la solitude, quand l’ancien est achevé et que le nouveau est commencé.

Si nous superposons les deux « cartes » du sage Fou Hi et du roi Wen, nous obtenons la roue des soixante quatre hexagrammes.

En observant maintenant, la disposition des hexagrammes dans la roue, nous constatons, qu’il y a une rupture brusque au trente et unième et au soixante-troisième hexagramme.

C’est une boucle qui rappelle le Tai-ki, symbole du Yin et du Yang.

Pakoua

Cette figure évoque toute la philosophie du Yi King : rien n’est jamais fixe, tout se transforme. Le Tai-Ki exprime l’aspect dynamique des opposés qui permettent d’engendrer le mouvement et donc la vie.

Le Yi King est, symboliquement, un livre qui exprime les transformations de la nature. Etres humains ( microcosme ) faisant partie de cette nature, les anciens Chinois ont codifié un système remarquable, permettant de connaître la graine et le développement d’une situation.

Claude Sarfati

Les origines du Yi-King

Les spécialistes s’accordent à dire qu’à l’époque LONGSHAN, voici 4000 ans avant J-C, l’oracle se consultait en faisant brûler l’omoplate d’une vache.

Le Chaman observait la position et la forme des craquelures de l’os sous l’effet de la chaleur et prodiguait ses conseils .

Plus tard, on délaissa l’omoplate bovine au profit de la carapace de tortue; Ce reptile symbole de longévité, suscitait un grand respect.

Selon l’un des plus anciens commentaires, le premier empereur légendaire de Chine, Fo Hi, aurait découvert sur la carapace d’ une tortue le dessin universel des huit trigrammes, « afin de dévoiler les intentions divines et comprendre l’essence de chaque chose ».

Fo Hi ou Fuxi

Wen, un seigneur féodal, fut jeté en prison par Chou Hsin, « l’empereur incapable ». Menacé de mort Wen se plongea dans l’étude des huit trigrammes découverts par Fo Hi et de son travail, naquirent les soixante quatre hexagrammes.

Devenu lui-même empereur après s’être débarrassé de celui qui l’avait emprisonné, When fonda la dynastie Zhou.

Le duc de Zhou,fils de Wen, approfondit encore le travail de son père en fournissant sa propre interprétation; Il ajouta trois cent quatre vingt quatre niveaux de sens supplémentaires au YI-KING appelé alors le Zouhi (la transformation de Zhou).

Confucius (551 av. J.-C. – 479 av. J.-C.) entrepris l’étude du Zouhi.

Il est très probable que Confucius et ses élèves enrichirent encore cet ensemble de texte que l’on désigna finalement sous le nom de Yi King.

Lorsque l’empereur Shi Huangdi des Qin (dynastie Qin et Han du troisième siècle avant J-C. au troisième siècle de notre ère)ordonna de brûler toutes les oeuvres anciennes, il épargna le YI-KING .

Dans la seconde moitié du troisième siècle, un jeune érudit, Wang Pi, réaffirma le YI-KING dans son aspect essentiellement mystique.

L’Europe découvrit le Yi-King à la fin du dix septième siècle par les rapports des Jésuites depuis la cour de Pékin.

On retrouve des correspondances entre ces religieux et Leibnitz , le philosophe de l’ harmonie préétablie. Il faut attendre la fin du dix neuvième siècle pour que naissent en Europe deux traductions du Yi King celles de Legge (Oxford 1882) et de Philastre (Paris 1885).

En 1899 un allemand du nom de Richard Wilhelm fût initié au Yi King en Chine par un lettré appartenant à la famille de Confucius que Wilhelm nomme son « maître vénéré ». Ce missionnaire protestant fasciné par la civilisation Chinoise, rendra accessible à l’ occident une sagesse dont son ami Jung s’inspirera dans sa théorie sur le subconscient.

Un des plus hermétique livre de connaissance qui forcera toujours l’humilité de celui qui veut en pénétrer les secrets devient la référence de la sagesse Chinoise.

Claude Sarfati

L’année du dragon

2012 est l’année du Dragon pour l’astrologie chinoise.

Comme  la Saint Valentin chez nous était autrefois considérée comme une halte au cœur de l’hiver et la promesse de l’arrivée des beaux jours, le nouvel an asiatique, fêté en 2012 le 23 janvier, se réfère à la fête du solstice d’hiver.

Sous la dynastie des Zhou, les rites célébrés par l’empereur pour honorer les dieux ce jour là se popularisèrent, pour devenir le jour de l’hommage au ciel et aux ancêtres.

Le dragon ondulant fête… le Dragon d’eau

Cette année, la Chine entre le 23 janvier dans l’année du Dragon d’eau. Fête la plus importante et la plus populaire de Chine et d’Asie du Sud-est, au Vietnam on l’appelle « Fête du Têt« , elle donne lieu à une grande effervescence populaire.

Petit rappel sur les dragons chinois : ils ressemblent plus à des serpents, il n’ont pas d’ailes et un très long corps.

D’ailleurs la plupart des dragons chinois ne sont pas méchants et ne font pas peur, ce sont des dragons porte bonheur (d’où la fameuse danse du dragon au nouvel an chinois). Et ce qui est rigolo aussi, c’est que tous les dragons chinois ne crachent pas forcément du feu, mais aussi -et souvent- de l’eau.

Ce sera d’ailleurs l’année du dragon d’eau. Le dragon symbole de vitalité et de chance, l’eau symbole de sagesse et de pureté, ça devrait être une bonne année

Vous êtes Dragon si vous êtes né en 1916, 1928, 1940, 1952, 1964, 1976, 1988, 2000, et seront également Dragons tous les enfants qui naîtront à partir du 23 février 2012.


Le Dragon, symbole de l’Empereur de Chine, est un signe actif, volontaire, confiant, entreprenant, versatile, scrupuleux et chanceux. Hautement convaincu de sa supériorité, il ne fait que ce qu’il veut. Il est excentrique, agressif et déterminé, mais honnête et courageux. Les personnes nées sous ce signe sont pleines d’énergie et leur santé est bonne. Leur longévité est supérieure à la moyenne, ainsi que leur réussite.


L’année du Dragon est l’année de l’imprévu, de l’inattendu et des nouvelles fracassantes. Les médias s’en donneront à cœur joie car l’actualité sera féconde en événements hautement incroyables et improbables.

L’année est favorable aux réussites; c’est le moment d’oser entreprendre, de prendre des risques. Attention toutefois au côté éphémère de la réussite, soyez prudents. L’année du Dragon est celle de tous les possibles, mais aussi des gloires éphémères.

Dans le Yi King, le Dragon est souvent cité, surtout dans l’hexagramme n°1: Le créateur (uniquement composé de traits yang).

Bonne année du dragon!

Amitiés: Claude Sarfati

 

Bonne année du lapin

nouvel an chinois

 

Depuis le 3 février 2011 et jusqu’au 22 janvier 2012, nous avons quittés l’année du Tigre de métal pour entrer dans l’année du lapin bois ou du chat (selon les traductions).

3 février 2011 – 22 janvier 2012

La fête du nouvel an asiatique est à l’origine la fête du solstice d’hiver qui marquait la fin de l’hiver et l’arrivée prochaine des beaux jours, cette fête remonte à l’Antiquité et à l’époque était surtout fêtée par les paysans. C’est sous la dynastie des Zhou (1122 av. JC-256 ap JC) que le solstice d’hiver commença à marquer le début de la nouvelle année lunaire, l’empereur ce jour-là devait accomplir des rites en l’honneur du ciel, petit à petit cette coutume se popularisa pour devenir le jour de la vénération du ciel et des ancêtres. Elle débute le onzième jour du onzième mois du calendrier lunaire pour s’achever le dernier jour du douzième mois lunaire.

Jour de solstice d’hiver

(Source : China.org.cn)

Il y a plus de 2 500 ans, à l’époque des Printemps et Automnes (770-221 av. J.-C.), la Chine a déterminé avec le cadran solaire primitif le solstice d’hiver. C’est la première partie qui fut déterminée parmi les 24 périodes de l’année climatique. Elle se situe entre les 22 et 23 décembre. Lors du jour de solstice d’hiver, la journée est la plus courte et la nuit la plus longue dans l’hémisphère Nord. Après ce jour, les journées deviennent plus longues et l’aspect yang se rehausse, débutant un nouveau cycle. Il est donc considéré en Chine comme un jour favorable.

La célébration du Jour de solstice d’hiver date de la dynastie des Han (206 av. J.-C.-220). Elle est devenue régulière sous les dynasties des Tang (618-907) et des Song (960-1279). Sous la dynastie des Han, le solstice d’hiver a été considérée comme la fête d’hiver et une cérémonie de célébration officielle devait être organisée chaque année. Ce jour-là, les fonctionnaires bénéficiaient d’un jour de congé, l’armée restait sur place, la passe frontalière était fermée, les boutiques restaient fermées et les amis se rendaient visite, en offrant mutuellement un cadeau. Sous les dynastie des Tang et des Song, les gens du peuple offraient ce jour-là un sacrifice aux ancêtres et présentaient leurs meilleurs vœux à leurs parents. L’empereur participait, lui, à la cérémonie du culte au Ciel organisée dans la banlieue de la capitale. Dans les documents de la dynastie des Qing (1644-1911), on lisait cette inscription : « le solstice d’hiver est plus important que la fête du Printemps ». Cela montre que les ancêtres attachaient une grande importance au Jour de solstice d’hiver.

Lors du solstice d’hiver, on a coutume de manger des huntun (soupe de petits raviolis) dans certaines régions du nord de la Chine et des raviolis dans certaines autres régions. Ces repas permettaient aux gens de ne pas craindre le froid ; dans le sud, on mange des haricots rouges cuits afin de chasser les épidémies et les démons ou des tangyuan (boulettes de riz glutineux fourrées). Tangyuan qui peut aussi être offerts comme offrandes aux ancêtres ou comme cadeau aux amis. Dans la province de Taiwan, la tradition d’offrir des gâteaux neuf-feuilles aux ancêtres le jour de solstice d’hiver, s’est maintenue jusqu’à aujourd’hui ; les offrandes peuvent être également des gâteaux de farine de riz glutineux en forme de coq, de canard, de tortue, de cochon, de bœuf ou de mouton, cuits à la vapeur. Ce jour-là, les gens d’un même clan se rassemblent dans le temple des ancêtres du clan pour se prosterner, selon l’ordre de leurs générations, devant les tablettes des ancêtres. Après la fin des rites, ils festoient ensemble.

Le dernier jour de l’année lunaire

Veille du Nouvel An lunaire ou Chuxi, le dernier jour de l’an, est l’une des plus importantes fêtes traditionnelles chinoises. La légende raconte qu’il y a bien longtemps, à l’époque des grandes crues, existait un monstre vicieux nommé Nian, qui signifie « année ». Chaque dernière nuit du mois lunaire, ce monstre sortait de la mer, tuait les habitants et faisait des ravages dans leurs champs et jardins. Seules deux familles en sortirent indemnes. La première, un couple de jeunes mariés, dont les habits de fête étaient rouges comme le feu, ce qui fit peur au monstre, qui n’osa pas aller vers eux. L’autre famille s’en sortit indemne grâce aux enfants qui jouaient avec des pétards, dont le bruit effraya le monstre. Depuis, les gens portent des habits rouges, font exploser des pétards, et mettent en place des décorations rouges afin de garder le monstre Nian la plus loin possible. Toujours selon la légende, l’empereur Star fit disparaître Nian et tout le monde retrouva la paix.

lapin

Comment reconnaître les natifs du Lapin?

Les gens nés dans l’année du lapin sont les plus chanceux parmi les « douze animaux ». Le lapin est un symbole de la miséricorde, l’élégance, l’amabilité et le culte de la beauté. Les personnes nées dans cette année sont discretes, parlent doucement,sont  paisibles, calmes et aiment les personnes. Ils aiment à vivre une vie facile.  Ils aiment  les arts et l’amour ont un sens aigu de la justice. Quoi qu’ils fassent, ils vont commencer bien et finissent bien.  Cette qualité peut donner  des savants. Ils sont également bien adaptés au travail dans les ministères, être actif sur la scène politique. Il peuvent faire la sourde oreille aux conseils d’autres personnes, être incapables de revenir auprès de ceux qui les critiquent. Pour ceux qu’ils aiment, ils sont doux et gentils, alors que pour d’autres personnes, ils peuvent être de pure forme et sans conviction, même froids et sans pitié.  Comme ils sont raffinés et cultivés et indulgent dans le même temps, ils jouissent de leur vie, et considérent  leurs propres désirs comme le plus important. Ils croient obstinément qu’il est  est facile pour les gens de s’entendre les uns avec les autres. Ils sont toujours polis  même avec leurs ennemis.  Ils sont dégoûtés par les querelles et tout acte d’hostilité.

Les gens nés dans l’année du lapin donnent  aux autres l’impression d’être frêles en raison de leur aspect doux. Mais, en fait, ils sont forts d’esprit et ont une volonté forte. Ils poursuivent leurs idéaux toute leur vie d’une manière précise et ordonnée.

Il est également fréquent pour les gens d’avoir l’impression que les gens nés dans l’année du lapin ne pourrons  jamais faire du mal à d’autres personnes. Il est vrai qu’ils utilisent rarement des mots durs ou dire quoi que ce soit de grossier. Ils peuvent cacher leurs véritables traits par leur apparence décente quand ils sont  face à des adversaires, et ensuite leur faire du mal. Au moment où l’on découvre cela, ils devront vous trahir.

Parfois, les gens nés dans l’année du lapin font, les choses lentement et délibérément. Ils ont tout en main de manière circonspecte. C’est à cause de leurs caractères prudents. Ils  attendent  qu’on  leur donne beaucoup d’informations avant de signer tout contrat. Ils ont donc la capacité de bien évaluer, et sont capables de faire des évaluations lucides de la situation. Et ils sont très fiers de cela.

Une femme née en l’année du lapin sera sérieuse et attentionnée. Elle peut pardonner les erreurs de ses amis.  De façon générale, elle sera quelqu’un avec  qui on peut  bien s’entendre. Elle sera en bonne compagnie pour  faire du shopping ou  discuter. Elle est intelligente et chaleureuse. Rester avec elle sera une expérience heureuse. Elle va faire des choses qu’elle aime avec énergie, mais quand elle se sent fatiguée, elle mettra de côté le travail de côté pour s’en aller tranquillement.

Une femme née en l’année du lapin est belle et élégante, et elle préfère être mariée à un milliardaire conservateur plutôt qu’un bel homme sans le sou. Son mari doit être une personne qui peut fournir à ses conditions matérielles favorables, qui peut la protéger et de soutenir son style de vie luxueux, et qui peut sortir.

Si elle est capable de choisir son propre mode de vie, elle choisit la vie la plus confortable, elle peut.  Elle préférera toujours porter des vêtements amples et confortables, de bonne qualité. Elle apprécie l’harmonie et l’équilibre, tout en détestant la vantardise. Un homme né dans l’année du lapin est plein de sollicitude, raffinés et courtois. Il est d’une manière douce et se comporte  comme un gentleman. On admire son amabilité et son ingéniosité, et on sera prêts à suivre ses conseils avisés. Ses défauts sont: la pensée réaliste, forte sensibilité, de mordre, et ne pas être prêt à résister à la misère. En période d’urgence, il sera prêt à  d’abandonner toute personne qui ose troubler sa vie tranquille. Il est bien connu pour ses convictions flexibles et évolutives, et ses hautes compétences à maintenir un sentiment de sécurité.

Il n’y a pas besoin de s’inquiéter de la vie de ces personnes. Ils sont agiles, intelligents et bons pour  éviter de se nuire à eux-mêmes. Ils n’ont pas de nobles idéauxà défendre. Leur principal objectif dans la vie est de se préserver.

Les gens nés dans l’année du lapin sont très accueillants, de bons hôtes et compagnons chaleureux. Leurs paroles font  que tous se sentent heureux, mais vous ne devriez pas laisser les mots dépasser votre pensée. Ils se souviendront de vos erreurs, ainsi que vos points forts. Ils savent plus qu’ils ne nous le diront. Si votre faux-pas ne sont pas sérieux, ils vous pardonner. C’est pourquoi les gens comme eux. Cette philosophie de la vie les tient sans problèmes, parce que les gens leur pardonnent comme ils pardonnent aux autres.

Généralement, les gens nés dans l’année du lapin comprennent vraiment ce que signifie la vie. Ils tiennent pleinement compte de l’autre,pour le meilleur et pour le pire. Ils savent quand ils doivent s’abstenir.  Ils ne sont pas extravertis. Ils savent l’art de sauver la face et prenant en considération les intérêts des deux parties.

Source: Le Manuel de chinois Horoscope par Theodora Lau Publié par la flèche Livres Limited

Calendrier Feng Shui :Lien très complet pour comprendre l’incidence du Lapin sur votre signe chinois.

Bonne lecture, bon dimanche: Claude Sarfati