Je vais être absent quelques jours pour préparer mon installation à Toulouse.
J’espère reprendre les consultations dés le début du mois de février.
Vous pouvez toujours réserver et faire votre tirage de Yi King sur mon site.
Pour plus d’informations, appelez-moi au : 06.59.45.03.09
Le tango lent de ton sang dans mes veines
J’entends battre ta vie plus que la mienne
Quand la nuit rapproche ceux qui sont loin
Le matin prend ma place et je m’éteins
Nulle envie, nulle pensée pour personne
L’absence a tout pris, que l’on me pardonne
Quand on n’est même plus la moitié d’un
Comme un billet déchiré ne vaut rien
Les saisons ne sont plus que de passage
Les couleurs ont déserté mes images
Je reverrai tout quand tu seras là
Je repeindrai tout quand tu reviendras
Je reverrai tout quand tu seras là
Je repeindrai tout quand tu reviendras.
Tu penses à quoi ?
A la langueur du soir dans les trains du tiers monde,
A la maladie louche, aux parfums de secours,
A cette femme informe et qui pourtant s’inonde,
Aux chagrins de la mer planqués au fond des cours ?
Tu penses à quoi ?
A l’avion malheureux qui cherche un champ de blé,
A ce monde accroupi les yeux dans les étoiles,
A ce mètre inventé pour mesurer les plaies,
A ta joie démarrée quand je mets à la voile ?
Tu penses à quoi ?
A cette rouge gorge accrochée à ton flanc,
Aux pierres de la mer lisses comme des cygnes,
Au coquillage heureux et sa perle dedans
Qui n’attend que tes yeux pour leur faire des signes ?
Tu penses à quoi ?
Aux seins exténués de la chienne maman,
Aux hommes muselés qui tirent sur la laisse,
Aux biches dans les bois, au lièvre dans le vent,
A l’aigle bienheureux, à l’azur qu’il caresse ?
Tu penses à quoi ?
A l’imagination qui part demain matin,
A la fille égrenant son rosaire à pilules,
A ses mains mappemonde où tremble son destin,
A l’horizon barré où ses rêves s’annulent ?
Tu penses à quoi ?
A ta voix sur le fil quand je cherche ta voix,
A toi qui t’enfuyais quand j’allais te connaître,
A tout ce que tu sais de moi et à ce que tu crois,
A ce que je connais de toi sans te connaître ?
Tu penses à quoi ?
A ce temps relatif qui blanchit mes cheveux,
A ces larmes perdues qui s’inventent des rides,
A ces arbres datés où traînent des aveux,
A ton ventre rempli et à l’horreur du vide ?
Tu penses à quoi ?
A la brume baissant son compteur sur ta vie,
A la mort qui sommeille au bord de l’autoroute,
A tes chagrins d’enfant dans les yeux des petits,
A ton coeur mesuré qui bat, coûte que coûte ?
Tu penses à quoi ?
A ta tête de mort qui pousse sous ta peau,
A tes dents déjà mortes et qui rient dans ta tombe,
A cette absurdité de vivre pour la peau,
A la peur qui te tient debout lorsque tout tombe ?
Tu penses à quoi ?
Dis
Tu penses à quoi ?
A moi ?
Des fois ?…
Je t’aime.
« On ne s’improvise pas, je crois aux vertus du travail, de la persévérance et de la chance » (Myléne Farmer)
Quel émoi devant ce moi
Qui semble frôler l’autre,
Quel émoi devant la foi
De l’un qui pousse l’autre,
C’est la solitude de l’espace
Qui résonne en nous
On est si seul parfois
Je veux croire alors qu’un ange passe
Qu’il nous dit tout bas
Je suis ici pour toi
Et toi c’est moi.
Mais qui est l’autre
Quel étrange messager
Mais qui est l’autre
Ton visage est familier
Mais qui est l’autre
En toi ma vie s’est réfugiée
C’est un ami, c’est lui.
Toi et moi du bout des doigts
Nous tisserons un autre
Un autre moi, une autre voix
Sans que l’un chasse l’autre,
J’ai dans ma mémoire mes faiblesses
Mais au creux des mains
Toutes mes forces aussi
Mais alors pour vaincre la tristesse
Surmonter ses doutes
Il nous faut un ami
L’ami c’est lui.
« Les artistes se sont des gens d’ailleurs » (Léo Ferré).
La personne à qui est dédiée cet article est celle qui m’a faite découvrir Myléne Farmer; avant je la jugeais superficielle, alors que c’était mon regard qui l’était.
Aujourd’hui je partage son avis, c’est une « vraie » Artiste.