Tashi Delek Nicolas Sarkozy

…M. Sarkozy a profité d’un déplacement dans la cité hanséatique du nord de la Pologne, où se déroulait une cérémonie réunissant plusieurs Nobel de la Paix autour de Lech Walesa, ancien président polonais et dirigeant historique du syndicat Solidarnosc, pour rencontrer le leader tibétain, nobelisé en 1989.

…L’entretien qu’il a eu, en tête à tête, avec le dalaï lama, a duré environ une demi-heure et « s’est très bien passé », a-t-il ensuite confié à la presse.

…Au début de la rencontre, le dalaï lama a posé sur ses épaules le kata, la traditionnelle écharpe blanche tibétaine. « C’est notre tradition », lui a-t-il glissé.

… »Le dalaï lama m’a confirmé – ce que je savais d’ailleurs – qu’il ne demandait pas l’indépendance du Tibet, et je lui ai dit combien j’attachais de l’importance à la poursuite de (son) dialogue avec les autorités chinoises », a également déclaré M. Sarkozy.

… »Je souhaite que la Chine prenne toute sa place dans la gouvernance mondiale. Nous avons besoin de la Chine pour résoudre les grands problèmes dans le monde, que la Chine dialogue, comme le président Hu Jintao a commencé, avec le dalaï lama », a-t-il insisté.

… »Je suis libre en tant que président de la République française de mon agenda » et « en tant que président du Conseil européen, je porte des valeurs, des convictions. C’était mon devoir de le faire, je le fais bien volontiers », avait-il également déclaré.

Mon propos n’est pas ici de faire de la politique ni de faire l’apologie de quiconque, Juste saluer un acte hautement symbolique, spirituel et courageux.

Tashi Delek (salutations, bienvenue en tibétain).

Source: ;:Dépêche A.F.P

Samedi 06.12.08 à 19h33

Aucun commentaire à caractère politique ne sera publié🙂 Tous les autres, avec plaisir!!!

Amitiés: Claude

Le petit prince

Le destin est un concept pas évident, à vrai dire, bizarre, énigmatique…

Peut-être qu’en écoutant des destins que nous connaissons tous, Les destins animés par exemple nous comprendrons mieux.

Le petit prince, Antoine De Saint Exupéry, publié en 1942.

« J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur. Et comme je n’avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort. J’avais à peine de l’eau à boire pour huit jours. Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée. J’étais bien plus isolé qu’un naufragé sur un radeau au milieu de l’océan. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait

– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !

– Hein !

Dessine-moi un mouton… »

Quel étais donc le destin du petit prince

Rencontrer : Un Roi, Un vaniteux, Un buveur, un Businessman, un Allumeur de réverbère, un Géographe, la Terre, le Désert, un Homme, un Mouton, un Serpent, une Rose, des Epines, un arbre, le Sable, un Puits, un bout d’écorce, etc.

Tant de réponses possibles,

En voici trois données par l’auteur :

« On ne voit bien qu’avec le c?ur ; l’essentiel est invisible pour les yeux. »

« Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »

« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose, qui fait ta rose si importante. »

Le destin du petit prince était-il donc de comprendre ces trois « secrets » avant de repartir sur sa planéte?

Le destin se transforme inlassablement et peut se cacher derrière une simple panne de moteur…

Je suis tout cela de près:-)

Claude

Les cailloux du « chemin de croix »

Mon meilleur ami, un frère, habite prés de Pau, régulièrement lorsque je vais lui rendre visite, nous allons faire une ballade à Lourdes.

Ce jour là j’étais seul, mon ami avait du travail. Je me promenais tranquillement dans le Sanctuaire; en fin de journée, je montais le chemin de croix.

Rapidement je croise un monsieur avec un chapeau. Nous nous saluons et il me propose de m’accompagner. J’accepte en observant qu’il allait dans l’autre sens…

« Peu importe le sens !!! me dit-il en riant ».

Mon nouvel ami était un vieux Monsieur d’environ 70 ans, rapatrié d’Algérie. Voici son histoire : Dans les années cinquante, alors qu’il vivait encore en Afrique du Nord, sa femme tomba gravement malade, un cancer généralisé ; Lui très croyant s’agenouilla sous la croix et promit à Marie de faire un pèlerinage à Rome si sa femme était sauvée. Celle-ci mourut quelques jours plus tard.

Malgré tout, il parut à mon ami qu’elle n’avait pas souffert ;

Il prit son bâton et se rendit à la basilique St Pierre à pied. Il fut si content de ce voyage qu’il repartit aussitôt pour Assise. Ensuite St Jacques de Compostelle…

« Et voyez-vous me dit-il, à chaque fois je viens faire le chemin de croix »

Il me tendit une poignée de cailloux ramassés sur le chemin.

« Regardez les, me dit-il, ils ont tous une croix ».

En effet chaque caillou portait une croix !

« Voyez, me dit-il, nous demandons beaucoup à Dieu et Dieu nous donne plus encore ».

J’ai rempli une bourse en cuir de cailloux pour mon frère croyant et pratiquant. Comme ce n’était pas la seule chose étonnante vécue dans des Sanctuaires, J’en suis arrivé à la conclusion, qu’il y avait des endroits sur la terre qui sont comme des poches de magnétisme.

Depuis je suis revenu voir mon ami du Béarn, nous sommes allés tous les deux au sanctuaire, il a voulu s’agenouiller et prier à chaque station, j’ai suivi, mal aux genoux…

…Douleurs physique, douleurs à l’intérieur,…suis-je bien à ma place?

Belle leçon d’humilité, nos coeurs étaient Un, merci Amigo.

Claude Sarfati

Jacques Brel, Vivre debout

Le 9 octobre 1978, j’avais 17 ans et je passais la dernière année de mes courtes études au lycée de Mirepoix dans l’ariège. C’est un de mes frères qui est venu m’annoncer la nouvelle : -t’es au courant Claude, Jacques Brel est mort ! non, je n’étais pas au courant, depuis l’automne 77 où l’on avait entendu la voix de Brel, vieillie, rocailleuse, hurler : mourir cela n’est rien, mais vieillir, oh vieillir, il courait nombre de rumeurs sur l’état de santé de l’artiste.

Ce fût ma première mort, avant les autres, la première qui me laissait avec des larmes inutiles et le sentiment d’injustice que l’on ressent à ces moments là.

Tellement de « salauds » étaient bien vivants !

Des gens peuvent trouver puéril de considérer un artiste comme un membre de sa famille, un membre de son clan, j’écoutais Brel dés l’âge de 10 ou 11 ans et j’avais acheté tous ses disques avec mes petits sous d’enfants ; je rêvais de le rencontrer un jour…

Cet homme aura marqué ma vie au point de la changer ; si je souffrais beaucoup d’être, je ne savais pas bien comment le manifester. J’écrivais des tonnes de pages en écoutant : Ces gens là, L’ivrogne, Le Diable (ça va), Mon enfance, Les marquises, voir un ami pleurer, Orly, Au suivant, Quand on a que l’amour, etc.

C’est à l’heure de la mort de Brel que ma décision fût prise, je partirais. J’aurai le courage de tout laisser derrière moi et d’aller sur des chemins inconnus.

On à tout dit sur cet immense artiste Belge et l’on dira beaucoup encore. Pour moi, il était l’expression vivante du courage, de l’authenticité coûte que coûte, pas de concession, pas de faux semblants. Seulement la nécessité de vivre dans l’absolu, de vivre debout !

D’une certaine manière Jacques Brel fût celui qui m’a enseigné comment « bien vivre ».

Vous trouverez sur ce blog, des textes de chansons, des passages de ses films, des mots…

Comme par exemple : « pour moi un artiste, c’est quelqu’un qui à mal aux autres » ou bien : « La Belgique mérite mieux qu’une querelle linguistique »

Il nous manque sa voix, ses mains qui ne savent pas bien comment se placer, son courage, son coeur d’enfant, ses incertitudes, sa vraie humilité, son rire à dérider le désert… Cette vraie noblesse si rare.

 

Dalida, Il pleut sur Bruxelles.