Les ailes de Bruno Ganz (Hommage)

Bruno Ganz, « totalement » acteur

 

 

Formé à la prestigieuse Schaubühne de Berlin, où il joua les grands auteurs, le Suisse Bruno Ganz a traversé tout le cinéma allemand moderne, de l’ange des “Ailes du désir” au führer de “La Chute”. Et prêté son talent aux plus grands cinéastes, de Coppola à Lars Von Trier. Il vient de mourir, chez lui, à Zurich, à l’âge de 77 ans.

 

Il était l’acteur européen par excellence. Suisse, de langue allemande, de mère italienne, né à Zurich en 1941 et décédé aujourd’hui d’un cancer, dans cette même ville. « Mon pays est si petit qu’on a besoin de s’étendre » nous avait-il confié en 2012, pour illustrer le bain de multilinguisme dans lequel il avait évolué. En Allemagne, il était considéré comme l’un des plus grands, lui qui avait su si bien choyer toutes les nuances de sens à la poésie visionnaire de Hölderlin. En France aussi, il a compté, car il était justement l’un des meilleurs ambassadeurs des pays de langue germanique. Il parlait le français de manière fluide, avec ce léger accent traînant qui renforçait son charme.

 

On a parlé de pays car il reste associé à la géographie et au tumulte de l’histoire. Errant qui traverse une ville-fantôme, conquérant de l’inutile, condamné en sursis qui cherche à rejoindre la frontière, ce sont les images qui nous viennent à l’esprit à l’évocation de son nom. Dans la ville blanche (1982), d’Alain Tanner, exil existentiel à Lisbonne d’un homme en crise, pourrait résumer sa présence forte faite d’absence. Mais c’est sans doute Wim Wenders qui couronne auprès du grand public son image, avec Les ailes du désir (1987), où il joue un ange invisible déambulant dans Berlin, capable de traverser ou de survoler le Mur. Sans doute prémonitoire sur la chute de ce Mur, le film marque plusieurs générations, dont la jeune qui découvre alors le flegme à la fois puissant et mélancolique du comédien.

 

Sous la direction de Wenders, Ganz avait déjà tourné un autre film, L’Ami américain (1977), beau film de fuite, entre Hambourg, Paris et New York, au casting cinéphilique assez inouï (Dennis Hopper, Nicholas Ray, Samuel Fuller, Gérard Blain, Jean Eustache…). A cette époque, le comédien fait ses débuts au cinéma, par la grande porte. Il vient de tourner avec Rohmer, La Marquise d’O…, adapté de Kleist. Germanophile clairvoyant, le cinéaste de Ma Nuit chez Maud avait directement fait appel à la fine fleur des comédiens allemands, embarqués alors dans cette formidable aventure humaine, politique et esthétique, qu’était la Schaubünhe de Berlin, au début des années 70.

 

C’est sur cette scène mythique que Ganz, autodidacte ayant multiplié auparavant toutes sortes de petits boulots (ambulancier, libraire), façonne son talent, auprès de deux maîtres, Peter Stein et Klaus Michael Grüber. Deux metteurs en scène aux méthodes différentes (le premier plus docte, le deuxième plus « sauvage ») avec lesquels il affronte les grands textes du répertoire allemand, classique (Goethe, Kleist) ou contemporain (Brecht, Botho Strauss, Thomas Bernhard). Le théâtre, il en fera toute sa vie. En 2012, on l’avait encore vu sur la scène de l’Odéon dans Le Retour, pièce d’Harold Pinter mise en scène par Luc Bondy, où il incarnait un boucher plein de rage, naïf, brutal, roublard aussi.

 

Mis à part Fassbinder, il ne manque aucun cinéaste allemand majeur. Il est la proie toute désignée d’un comte vampirique (Nosferatu, Fantôme de la nuit de Werner Herzog), un reporter de guerre qui se retrouve aussi déchiré que Beyrouth (Le Faussaire de Wolker Schlöndorff). En 2004, un défi énorme l’attend : après l’ange, voici qu’il doit incarner le diable, ce monstre absolu qu’est Hitler, dans La Chute  de Oliver Hirschbiegel. Qui d’autre aurait pu ainsi le faire, avec une telle tenue, une telle conscience du risque allant de pair avec la nécessité de le surmonter en créant quelque chose ? Halluciné, terrifiant de fébrilité, il livre une prestation exceptionnelle de justesse, montrant de près à la fois la fureur, l’effondrement, la peur du dictateur.

 

On l’a vu chez Angelopoulos (L’Eternité et Un Jour), Mazuy (Sport de filles), mais aussi chez Coppola (L’Homme sans âge), Jonathan Demme (Un crime dans la tête), Ridley Scott (Cartel). Autant dire que sa solidité, son grand professionnalisme, son sérieux ouvert aussi à une certaine espièglerie, avaient fini par dépasser l’Europe pour devenir internationaux. Tout récemment, dans The Hous That Jack Buick de Lars von Trier, il était encore génial, en confesseur faussement naïf, se révélant un guide madré vers les enfers. L’abîme, la cime, la profondeur du mal ou de la beauté, on y revenait toujours avec ce comédien opiniâtre, absorbé. Il portait vraiment bien son nom, Ganz signifiant « totalement » en allemand.

 

Source: Jacques Morice

Télérama

 

Lien pour lire l’article: L’éternité et un jour

 

Bon dimanche,

amitiés,

Claude Sarfati

Bonne fête Mommy

mommy

 

 

Ça commence quand le début du monde

quand le corps se forme et lentement devient

l’être et le corps dans un même destin

dans un ventre l’univers inonde

l’amour nous anime et puis se joue de nous

que l’on soit beau ou bien moche

l’image est un piège, un gigantesque trou

éloignons nous de la vague qui se rapproche

on se laisse aller, on fait des efforts

puis  enfin voir  notre chemin

que l’on ait raison, on a toujours tort

notre amour est nos larmes dans nos mains

des éclats de rire, des moments de joie

des cheveux envolés qui étouffent nos voix

il est toujours si tard quand nous avons compris

l’amour seul vaut plus que notre vie

on voudrait plaire à cet enfant idéal

qui saura donner du bonheur autour de lui

mais nos jouets cassés sont le cristal

éclaté parce que l’on a tellement menti

Dolan est un enfant comme les autres

son génie danse dans son cœur

il sait voir la douleur qui se vautre

là où beaucoup ne voient que du malheur

douleur et malheur se rejoignent parfois

l’un dure toujours au cœur de nos vies

l’autre vient et puis s’en va

nous sommes tous des enfants avant tout

Bonne fête Mommy

des mots maladroits ramenés de l’école

taché d’encre, rué de coups

l’esprit enfin s’envole

le corps resté si petit

dans le partage de nos vies

s’il reste encore quelque chose

le silence qui nous envahit

Avant et après la naissance du monde

 

A Jaquie

 

Image et vidéo: Mommy de Xavier Dolan

Musique: Expérience de Ludovico Einaudi

 

Amitiés

 

Claude Sarfati

Je crois entendre encore

Peu après l’annonce de la mort de Robin Williams, des fans ont rendu hommage à l’acteur en se rendant sur le banc du film « Will Hunting » et en transformant le lieu en mémorial.

C’est sur ce banc, situé dans un parc de Boston, que Robin Williams délivre à Matt Damon un monologue qui lui a valu – entre autre – l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle dans ce film de Gus Van Sant  en 1998. Une scène culte dans laquelle Sean, le psy, donne une leçon à Will, jeune génie incompris et rebelle (voir vidéo en fin d’article).

Comme l’a confié un fan à Buzzfeed, plusieurs personnes ont commencé à se réunir autour du banc de « Will Huntig » après l’annonce de la mort de Robin Williams. Cet habitant de Boston raconte ainsi s’être rendu sur les lieux pour déposer un bouquet de fleur, puis avoir sorti une craie pour inscrire des citations de l’acteur avec sa petite amie. « Your move chief » (« La balle est dans ton camp »), derniers mots de son monologue sur le banc, le « bangarang » de « Hook ou la Revanche du capitaine Crochet » ou encore « Sorry guys, I went to see about a girl » (« désolé, j’étais avec une fille »), note de Matt Damon dans Will Hunting qui résume l’impact positif de Robin Williams sur lui à la fin du film.

Voici l’extrait de « Will Hunting » sur ce banc et la retranscription du monologue de Sean (Robin Williams) à Will (Matt Damon).

J’ai réfléchi à ce que tu m’as dit l’autre jour, à propos de ma peinture; j’ai passé la moitié de la nuit à y réfléchir. Et puis j’ai eu un flash. Après je me suis paisiblement endormi, et depuis je n’ai pas pensé à toi. Tu sais ce que j’ai compris? Tu n’es qu’un gosse. Tu parles sans avoir la moindre idée de ce dont tu parles. Tu n’es jamais sorti de Boston.

Si je te dis de me parler d’art, tu vas me balancer un condensé de tous les livres sur le sujet. Michel-Ange, tu sais plein de trucs sur lui. Sur son œuvre, sur ses choix politiques, sur lui et sur le pape, ses tendances sexuelles, tout le bazar quoi. Mais je parie que ce qu’on respire dans la Chapelle Sixtine, son odeur, tu connais pas. Tu ne peux pas savoir ce que c’est que de lever les yeux sur le magnifique plafond. Tu ne sais pas.

Si je te dis de me parler des femmes, tu vas m’offrir un topo sur les femmes que tu as le plus aimées, il t’ait peut-être même arrivé de baiser quelques fois, mais tu ne sauras pas me décrire ce que c’est que de se réveiller près d’une femme et de se sentir vraiment heureux.

Tu es un coriace; si je te faisais parler de la guerre c’est probablement tout Shakespeare que tu me citerais: ‘Une fois de plus sur la brèche, mes amis!’. Mais tu n’as pas vécu la guerre. Tu n’as jamais tenu contre toi ton meilleur ami. Tu ne l’as pas vu haleter jusqu’au dernier souffle avec un regard qui implore.

Si je te fais parler d’amour, tu vas probablement me dire un sonnet. Mais tu n’as pas connu de femme devant qui tu t’es senti vulnérable. Une femme qui t’aie étalé d’un simple regard. Comme si Dieu avait envoyé un ange sur Terre pour toi. Pour t’arracher aux profondeurs de l’enfer. Et tu ne sais pas ce que c’est d’être son ange à elle. Et de savoir que l’amour que tu as pour elle est éternel. Et survivra à tout. Même au cancer. Et aux nuits passées assis dans une chambre d’hôpital pendant des mois en lui tenant la main, parce que les médecins ont lu dans tes yeux que tu n’avais pas l’intention de te plier aux heures de visite. Tu ignores ce que c’est que de perdre quelqu’un. Parce qu’on ne connaît ça que quand on sait aimer plus qu’on ne s’aime soi-même. Je doute que tu aies déjà osé aimer à ce point.

Quand je te regarde, ce n’est pas un homme intelligent et solide que je vois. Ce que je vois c’est un gosse, culotté, qui meurt de trouille. Mais tu es un génie Will, ça, personne ne le nie. Personne ne pourrait comprendre ce qui est au fond de toi. Mais toi tu présumes que tu sais tout de moi parce que tu as vu une toile que j’ai peinte et ça, ça te permet de disséquer ma vie. Tu es orphelin n’est-ce pas? Tu crois que je sais quelque chose des difficultés que tu as rencontrées dans la vie, de ce que tu ressens, de ce que tu es, sous prétexte que j’ai lu Oliver Twist? Est-ce que ça suffit à te résumer?

Personnellement, j’en ai vraiment rien à foutre de tout ça, parce que je vais te dire, je n’ai rien à apprendre de toi que je n’apprendrai pas dans n’importe quel bouquin. À moins que tu veuilles me parler de toi. De qui tu es. Là ça m’intéresse. Là je suis à toi. Mais c’est pas ce que tu veux faire, hein vieux? Tu as trop peur de ce que tu pourrais dire. La balle est dans ton camp.

Source: Lauren Provost, LE HUFFINGTON POST

Montage vidéo de George Vidakis

Images: Au-delà de nos rêves

Musique:

JE CROIS ENTENDRE ENCORE

Les Pêcheurs de perles

Bizet

Rolando Villazon

Amitiés

Claude Sarfati

Alexandre le grand et la fin des utopies

En 1980, le cinéaste Théo Angelopoulos, nous propose une réflexion sur le pouvoir au travers d’un film: Alexandre le grand.  L’histoire du film est simple:

Au début du XXème siècle, en Grèce. Un bandit de grands chemins, Alexandre, devient le héros du peuple pour avoir su répondre à leurs besoins de justice et de vérité. Mais il se prend au sérieux, recherche la déification, et trouve les bons moyens pour y parvenir. Il abandonne ainsi ses projets initiaux et devient un tyran. Contesté, puis répudié, le despote est éliminé par le peuple.

 » On est arrivé à la fin du siècle avec un goût amer » regrette le cinéaste.

Un siècle qui a pourtant commencé avec quelques promesses ».

Cette réflexion sur le pouvoir à travers le destin d’un libérateur devenu tyran, nous renvoie à notre propre relation, individuelle, collective que nous entretenons avec « le pouvoir ».

Le pouvoir que nous exerçons ou subissons à notre travail, dans notre famille, dans notre rôle social, etc.

Nous chérissons des idoles puis nous les massacrons avec une cruauté inouïe, sommes-nous restés des barbares?

Où bien refusons-nous tout simplement notre responsabilité personnelle dans tout ce qui se passe autour de nous, dans notre vie?

Ceux qui doutent de l’existence d’un libre arbitre peuvent méditer sur notre relation au pouvoir..

 

Cliquez ici pour voir et écouter Angelopoulos

 

Si nous déléguons ce pouvoir, nous aurons plus de facilité à nous déresponsabiliser par la suite; il nous suffira de tourner le dos à ceux en qui nous l’avons confiés.

Si nous refusons de déléguer ce pouvoir et que nous acceptons notre part de responsabilité dans tout ce qui se passe, pourrons-nous alors nous détourner de nous-mêmes?

Ce pouvoir comme un anneau sacré qui unit tous les êtres de la terre devrait être gardé par des « sages », des hommes remarquables (selon Gurdjieff) ou des « êtres nobles » (dans le Yi King).

La fin des utopies dont parlait Angelopoulos après la chute du mur de Berlin est aussi la fin d’un système, politique, sociologique, économique, etc.

Ceux qui croient  la prophétie de la fin du monde (prévue pour  la fin de l’année), peuvent-ils observer la fin de tout un paradigme qui se déroule déjà sous nos yeux?

La fin du monde ne sera pas un déluge, une catastrophe planétaire, etc.

Les catastrophes sont déjà là, un nouveau gouvernement n’y changera rien.

Que sont devenues les valeurs humaine en Grèce, en Espagne, en Italie, en Irlande, etc.

Bientôt en France… Nous cherchons toujours des boucs émissaires (ceux que l’on murmure à nos oreilles) mais quand prendrons-nous la juste mesure de cette profonde mutation qui nous affecte tous?

 

Agir, c’est d’abord ne rien faire,

…écouter, voir, sentir;

ensuite devenir pleinement responsable de ses capacités à Aimer, changer vraiment, devenir meilleur  parce qu’on le choisit.

Dans le film de Théo Angelopoulos: Alexandre le grand, seul un enfant échappe à la mort.

Soyons cet enfant, retrouvons l’innocence, la découverte d’un monde nouveau à chaque instant.

Amitiés: Claude Sarfati.

Mon oncle d’Amérique (Hommage à Alain Resnais)

Trois destinées, celles d’un journaliste directeur des informations d’un poste de radio, d’un fils d’agriculteur recyclé dans une industrie textile elle-même en mutation, et celle d’une fille d’ouvrier devenue styliste, s’entrecroisent en contrepoint des théories formulées depuis son laboratoire par le professeur Laborit, biologiste et analyste des comportements des rats et des hommes vivant en société.

Jean Le Gall appartient à la bourgeoisie traditionnelle. Il a de l’imagination et de l’ambition et mène une carrière politique et littéraire. Un soir, il rencontre une jeune comédienne, Janine, et, pour elle, quitte femme et enfants. Jeannine Garnier est fille de militants communistes. Elle abandonne brusquement son environnement familial et social contraignant (et pauvre) pour « vivre sa vie ». Sa vie, c’est le théâtre. Sa liaison avec Jean prend fin à la suite d’une démarche de l’épouse de ce dernier, qui utilise le chantage au sentiment. Janine change de métier, d’ambiance, devient conseillère d’un groupe industriel et commercial. C’est à ce titre qu’elle aura à s’occuper du cas de René Ragueneau. René, fils de paysans catholiques, catholique lui-même, a abandonné le travail de la terre pour celui du textile. Il est devenu directeur d’usine . Mais la crise économique et les jeux de l’ambition humaine lui occasionnent une série de déconvenues et humiliations professionnelles. Mal armé pour les affronter, il adopte une attitude farouche et des réactions maladroites qui le conduisent à une tentative de suicide.

Au fur et à mesure que les trois branches de l’histoire se développent, les interventions « hors texte » d’un savant biologiste (Henri Laborit, dans son propre rôle) nous renseignent sur certaines lois du comportement humain fondées sur l’étude du cerveau et de la physiologie animale en général. Ces théories, clairement exposées, soutiennent que les actes qu’accomplit l’individu sont déterminés par le conditionnement de la petite enfance. Chacun réagit selon des pulsions de type primaire : la lutte avec le rival ou la fuite devant l’ennemi, selon le cas. Lorsque le sujet est incapable de choisir entre l’affrontement et la dérobade, il se produit le phénomène d’inhibition qui peut conduire à des réactions-limites comme le suicide.

Film d’Alain Resnais, scénario : Jean Gruault, inspiré par les travaux de Henri Laborit. Avec : Gérard Depardieu (René Ragueneau), Nicole Garcia (Janine Garnier), Roger Pierre (Jean Le Gall), Marie Dubois (Thérèse Ragueneau), Nelly Borgeaud (Arlette Le Gall), Pierre Arditi (Zambeaux), et le professeur Henri Laborit dans son propre rôle.

Selon Laborit, la conduite est réglée par trois motivations : la consommation, la récompense, pour laquelle on fuit ou on lutte, et l’inhibition.

Notre cerveau comporte un cerveau reptilien qui assure nos réflexes de survie et qui dirige notre comportement de consommation. Notre deuxième cerveau, commun avec celui des mammifères, est celui de la mémoire. Il guide notre comportement de récompense : on fuit les expériences que l’on sait douloureuses et on lutte pour rechercher le plaisir. Si toutes les voies sont bouchées, il reste l’inhibition qui conduit à la mort. Notre troisième cerveau, le néocortex, permet d’associer des idées provenant d’expériences différentes. Il ne nous sert bien souvent qu’à tenir un discours qui permet de justifier nos deux premiers comportements.

Il devrait nous permettre de comprendre que ces deux premiers cerveaux n’instaurent entre les hommes que des comportement de domination. Or l’homme n’est fait que de son contact avec les autres hommes. Ne pas être conscient qu’il faut lutter contre les instincts de dominations, ne peut conduire qu’au malheur individuel et collectif.

Amitiés

Claude Sarfati