Si le Yi Jing est un livre que l’on consulte par le biais d’un rite, pour comprendre la nature de notre harmonie Yin Yang (du moment) et l’harmonie qui nous entoure ; il est aussi et surtout un livre de sagesse.
Confucius qui était un très haut dignitaire (conseiller de l’empereur) considérait que l’harmonie était d’abord: la bonne entente entre les hommes.
Dans cette triade Terre -Homme- Ciel, il a mis l’homme au centre.
Le Yi King était pour lui un bon moyen de faire passer une morale issue de la transmission de rites, le plus important en Chine étant : le culte des ancêtres.
« Qui ne sait gouverner soi-même, comment pourrait-il gouverner les autres ? »
Phrase attribuée à Confucius que l’on trouve dans les commentaires de l’hexagramme: 34.Ta tchouang / La prépondérance du grand.
L’exigence est grande, le Yi King n’a aucun intérêt si le consultant ne tient pas compte des conseils qui lui sont prodigués.
Cela complique les choses concernant les prédictions, comment savoir si les conseils seront suivis ?
Ce n’est que lorsque le fait relatif à la question évolue dans un sens ou dans un autre, que nous saurons…
Le Yi Jing est un outil de développement personnel (dans tous ses aspects) d’une redoutable efficacité, comme le dit Cyrille ‘ JD ‘ Javary: on a tout a gagner de le consulter.
Toujours très utilisé en Chine de manière très rituelle et très discrète, il devient chaque jour plus présent dans le monde entier et c’est tant mieux !
Peut-être traîne t-il encore dans un tiroir d’un de nos nouveaux empereurs…
Ce serait bien !
Claude