Les dynasties dans l’orde chronologique

FONDATEUR ET DYNASTIE MYTHIQUE DES XIA

Les trois Augustes et les Cinq Empereurs

Les trois Augustes sont: Fuxi, Shennong, Huangdi

Les Cinq Empereurs sont: Shao Hao,Zhuan Xu, Di Ku, Yao Shun.

Dynastie Xia (2207-1766 ou 1558)

2207 av. J.C. : Yu le Grand (Da Yu), Fondateur;

(jusqu’en 841 avant notre ère, une double chronologie traditionnelle est en usage, utilisée par les uns ou par les autres, sans que les historiens modernes aient les moyens de choisir l’une delles). Selon l’historiographie traditionnelle chinoise, la dynastie Xia ??en chinois ?, en pinyin xia) a été la première de l’histoire de la Chine. Elle aurait régné de -2207 à -1766.

On peut toutefois avoir quelques doutes sur cette tradition, car la première mention des Xia se trouve dans le Shujing (« Livre des Documents »), ouvrage qui date du début du Ier millénaire av. J.-C. selon la plupart des spécialistes, et qui est donc très postérieur au règne supposé des Xia.

Le document en question s’appelle le « Serment de Tang ». C’est le discours que Tang, le fondateur de la Dynastie Shang, aurait prononcé devant ses troupes pour les encourager à se battre contre le dernier souverain des Xia.

DYNASTIES HISTORIQUES

Dynastie Shang Yin (1765-1122)

Les capitales successives des Shang Yin se situèrent vers 1764 à Bao (Henan), vers 1525 à Geng (Shanxi), vers 1401 ou 1384 àShang (henan), retrouvée prés d’Anyang.

bronze, culte ancestral, invention de l’écriture et de l’idée de pays du milieu

On appelle cette dynastie Shang Yin, parce que, sous les Zhou, son nom de Shang fut changé en celui de Yin, pourla periode de l’histoire qui commence avec Pan Geng (1401 ou 1384).

Dynastie Zhou (1121-256)

élaboration de la culture et de la civilisation chinoise.

La dynastie des Zhou se divise en deux periodes. La première est dite Zhou occidentaux (Xi Zhou) , car elle avait sa capitale à Hao ou Feng, au Shenxi. La seconde est dite des Zhou orentaux (Dong Zhou) car lle avait sa capitale à luoyang, au Henan. Cette dynastie, nominale, recouvre plusieur périodes.

841: Début de la chronologie unifiée.

789: Des « Barbares occidentaux » écrasent les armées de Zhou et fondent la dynastie « étrangère » des Zhou orientaux.

722-481: Période des « Printemps et Automne« , Chunqiu. Guerres incessantes (38 années de paix) entre plus d’une centaine de principautés minuscules, avant ;:de nouveaux eclatements. En 356, aprés 59 ans de règne, Nanwang abandonne son territoire aux Qin. Bien que la dynastie Zhou existe encore, nominalement, jusqu’en 221, date de la fondation de l’empire par Qin Shihuangdi, le pouvoir réel est aux mains des rois de Qin.

Dynastie Qin (256-207)

création de la structure impériale.

Capitale à Xianyang, près de Xi’an (Shenxi)

En moins de 40 ans, Qin bat les armées de tous les autres royaumes et les annexe succesivement. En 256, Wang Zhang, roi de Qin, devient l’empereur Qin Shihuangdi, fondateur de la dynastie Qin. En 213, il ordonne la destruction de tous les livres, pour tenter d’éliminer définitivement la pensée confucéene et l’influence des taoiste au profit des Légistes, qui pensent que l’homme, intrinsèquement mauvais et dominé par l’interêt personnel, ne peut vivre que dans une société régie parla contrainte, des lois rigides et des sanctions sévère. Il fonde ainsi, en meme temps que le premier Empire chinois, une société totalitaire, dont l’expression éminente est la formation d’une écriture « universelle »,le « petit sceau », qui remplace autoritairement toutes les autres? En 209, début des révoltes, au pays de Chu, contre l’ordre des Qin qui s’est étendu à la majeure partie du teritoire actuel de la chine. De 221 à 206, unification des murs qui séparent les anciens royaumes en une « grande muraille »

Dynastie des Han antérieurs au Han occiendentaux (206 av J.C 8 ap J.C)

premier sommet, la grande muraille, invention de la boussole et du papier.

Capitale à Chang’an (Xi’an,Shenxi)

Dynastie Xin (9-25 ap J.C.)

Capitale a Chang’an (Shenxi)

Dynastie des Han postérieurs ou Han orientaux (25-220 ap J.C.)

Capitale a Luoyang (Henan).

Trois royaumes (222-265)

conflits internes et dynasties semi-étrangères.

I. Royaume de Wei, 220-265, capitale à luoyang (Henan). II. Royaume de Shu ou Shunan, 221-263, capitale à Chengdu (Suchuan). III. Royaume de Wu, 222-280, capitale à Wuchang (Hubei) puis à Jianye (Nankin, Jiangsu).

Dynastie des Jin occidentaux ou Jin antérieur (265-316)

Capitale à Luoyang (Henan)

Dynastie des Jin orentaux ou Jin postérieurs (317-420)

Capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu).

Cette dynastie règne sur un territoire situé plus au sud. Le nord est perdu. Malgré la « Grande Muraille », les Barbares ont conquis tous les espaces de la chine du nord, du nord est et du nord ouest.

Les Seize Royaumes (304-439).

Période des dynasties du sud et du nord (420-589).

I. Dynastie du sud

A. 420-479 : Liu Song, capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu). B. 479-502 : Qi du Sud, capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu). C. 502-557 : Liang du sud, capitale à Jiankang (Nankin,Jiangsu). D. 555-587 : Liang postérieurs, capitale à Jiangling (Hubei). E. 557-589 : Chen, capitale à jiankang (Nankin, Jiangsu).

II. Dynastie du nord

A. Wei du nord. 386-534 : Dynastie Topa, capitale à Ping-cheng (Datong,Shanxi). B. 535-556 : Wei occidentaux, capitale à Chang’an (Shenxi). C. 534-550 : Wei orientaux, capitale à Luoyang (Henan). D. 550-577 : Qi du nord, capitale à Ye (Heibei). E. 557-581 : Zhou du nord, capitale à Chang’an (Shenxi).

Dynastie Sui (581-618)

Capitale à Chang’an (Shenxi).

605 : Achèvement du Grand Canal qui joint la basse vallée du fleuve Bleu.

Dynastie Tang (618-907)

second sommet, poésie, invention de la poudre.

Capitale à Chang’an (shenxi).

630 : Victoire sur les Turcs orientaux. 634 : Premieres relations officielles avec le Tibet. 638 : Expédition de reconnaissance en Inde centrale. 660 : Victoire sur la Corée. 663 : Victoire navale sur la Japon. 755-763: Révolte et victoire sur l’empire de An Lushan, d’origine persane.

Les Cinq dynasties (907-960) et les Dix Royaumes (902-979)

émiettement complet.

Durant cette période, cinq dynasties régnèrent successivement sur le nord de la chine, tandis que le sud se divisait en de nombreux royaumes, connus sous le nom des Dix Royaumes.

I. Les Cinq Dynasties (Nord)

A. 907-923 : Liang postérieur, capitale à Luoyang (Henan). B. 923-936 : Tang posterieurs, capitale a Luoyang (Henan). C. 936-946 : Jin posterieurs, capitale à Bian (Kaifeng, Henan). D. 947-950 : Han postérieurs,capitale à Bian (Kaifeng, Henan). E. 951-960 : Zhou postérieurs, capitale à Bian (Kaifeng, Henan).

II. Les Dix Royaumes, 902-979 (dans le sud)

1. 902-937 : Wu, capitale à Yangzhou (Jiangsu). 2. 907-925 : Shu antérieurs, capitale à Shengdu (Sichuan). 3. (902) 908-978 : Wu Yue, capitale à Hangshou (Zhejiang). 4. 909-946 : Min, capitale à Fuzhou (Fujian). 5. (909) 917-971 : Han du sud, capitale à Guanzhou (Guangdong). 6. 925-963 : Nanping (Ping du Sud), capitale à Jingzhou (Hubei). 7. 927-951 : Chu, capiatle à Changsha (Hunan). 8. (933) 034-965 : Shu postérieurs, capitale à Chengdi (Sichuan). 9. 937-975 : Tang du Sud, capitale à Jinling (Nankin, Jiangsu). 10. 951-979 : Han du nord ou Han de l’est, capitale à Pingyang (Taiyan, Shenxi).

Dynastie Song (960-1279)

troisième sommet, porcelaine, peinture, invention de l’imprimerie et du papier monnaie.

I. Song du nord, 960-1127

Capitale à Bian (Kaifeng, Henan).

963-979 : Reconquête et réunification de la Chine. 1004 : Invasion des Khitan. Les Song paient un tribut annuel. 1126 : Les Jin, Barbares du nord, capturent l’Empereur.

II. Song du sud, 1127-1279

Capitale à Lin’an (Hangzhou, Zhejiang).

1129 : Les Song réfugiés au sud voient Nankin ravagé par les Jin. 1141 : Les Song paient un tribut aux Jin. 1279 : La dynastie Song est renversée par les Mongoles.

Dynastie Yuan -Mongole-(1277-1367)

romans et peinture. Capitale transferérée de Karakorum (Mongolie) à Yanjing (Pekin), qui devient Khambalik, en 1264.

Dynastie Ming (1368-1644)

Pékin capitale, construction de la cité interdite, restauration de la grande muraille.

Capitale à Nankin, puis à Pekin à partir de 1409.

1405-1433 : Expéditions maritimes de découverte de zheng He, qui ne découvre pas l’Amerique. 1514 :Arrivée des Portugais de Macao. 1582 :Le premier jésuite, matteo Ricci, arrive en Chine. 1643 :Les Mandchous entrent à Pekin et commencent la conquête complète de la Chine.

Dynastie Qing (1644-1911)

1644-1800: maximum de l’expansion chinoise.

1840-1911: occupation européenne et second déclin.

Capitale à Pekin. La dynastie mandchoue, qui impose aux Chinois le port de la natte, est renversée en 1911.

De 1911 à 1949, République de Chine

anarchie et guerre civile.

De 1949 à 1976, République Populaire de Chine, Mao Zedong.

depuis 1949: redressement et soviétisation.

1966-1976: chaos politiquement généralisé.

Depuis 1980, politique d’ouverture initiée par Deng Xiaoping

démaoïtisation et développement.

*Prononciation: Xia: « chia », Zhou: « djo », Qin: « tching ».

Source: Portail du monde chinois.

Le bonheur selon Confucius

« L’enseignement de Confucius, consiste en la loyauté et en l’amour d’autrui comme de soi-même, un point c’est tout » Zengzi

L’enseignement de Confucius peut se résumer en ces deux mots: « loyauté » et « tolérance ». Autrement dit, il faut être soi-même, mais en même temps penser aux autres.

Par tolérance, Confucius veut dire que l’on ne doit pas forcer les gens à agir contre leur gré, ni commettre des actions qui blessent les autres. Il s’ensuit que, si certains font des choses qui nous heurtent, nous devons nous efforcer de les traiter avec tolérance.

Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Souvent, quand quelque chose d’injuste nous arrive, nous ne pouvons nous empêcher de le ressasser. Et, ce faisant, nous perpétuons notre souffrance.

Voici, à ce propos, une anecdote bouddhiste intéressante:

Deux moines descendirent de leur temple dans la montagne pour mendier. En arrivant au bord d’une rivière, ils trouvèrent une jeune fille qui se demandait comment la traverser. Le plus âgé des deux dit à la jeune fille: « Je vais vous porter sur mon dos », et il la transporta ainsi sur l’autre rive.

Le plus jeune moine fut si choqué qu’il n’osa pas demander d’explications. Ils poursuivirent leur chemin et, au bout d’une vingtaine de li (mesure chinoise qui valait autrefois environ 576 mètres et aujourd’hui exactement 500 mètres. (N.d.T), ne pouvant plus se contenir, il demanda au vieux moine: « Maître, nous sommes des moines, nous avons fait vœu de célibat, alors comment avez-vous pu faire traverser la rivière à cette femme sur votre dos? »

Se montrer tolérant envers autrui, c’est, en fait, s’accorder beaucoup plus de place.

Le vieux moine répondit calmement:  » Tu as vu que je l’ai chargée sur mon dos et que je l’ai reposée aussitôt après avoir franchi la rivière. Comment se fait-il que tu rumines cette pensée depuis vingt li et que tu ne t’en sois pas encore débarrassé? »

La morale de cette histoire est exactement ce que nous enseigne Confucius: quand il est temps de se décharger d’un fardeau, il faut le poser à terre. En se montrant tolérant envers autrui, on s’octroie en fait beaucoup plus d’espace personnel.

YU DAN

Le bonheur selon Confucius

Petit manuel de sagesse universelle

Éditions Belfond

Amitiés

Claude Sarfati

Taoïsme ou Chamanisme ?

Taoïsme ou Chamanisme ?

…L’une des particularités fondatrices de la civilisation chinoise, comparativement aux autres grandes cultures nées sur le continent eurasien, est sa sédentarité plurimillénaire.  Plus profondément qu’aucun autre peuple, les communautés chinoisent plongent leurs racines dans le lieu où elles habitent. Aujourd’hui encore, l’identité entre un village et une famille est une réalité profonde. Quand, en chinois, on parle du « village des Zhang », c’est que véritablement dans ce village la quasi-totalité de la population porte ce patronyme. A Shaoshan, le lieu de naissance de Mao Zedong par exemple, aujourd’hui encore les trois quarts de la population (trois cent mille habitants) ont pour nom de famille Mao !

Unie par le même nom, la communauté villageoise se perçoit elle-même comme une communauté familiale. Elle confirme ce sentiment à des occasions diverses : d’une part, les cérémonies rituelles d’hommage à l’ancêtre fondateur du clan -maillage dans la durée, prolongation du culte ancestral propre à chaque famille- et, d’autre part, celles dédiées à l’esprit du lieu, le shen de l’endroit, qui habite par exemple le grand et vieil arbre qui pousse au centre du village- maillage dans l’espace caractéristique des « cultes populaires ».

A la différence des rituels privés, familiaux, de reliement avec les ancêtres qui ne demandent à celui qui en a la charge aucune autre compétence que d’être le fils aîné, le dialogue avec les esprits n’est pas à la portée de tous. Il requiert des aptitudes spécifiques qui s’acquièrent ou se développent à l’aide d’un apprentissage corporel exigeant et d’un enseignement oral qui se transmet de maître à disciple dans une atmosphère de secret, ce que l’on regroupe généralement sous le nom de « chamanisme ».

L’académicien François Cheng n’hésite pas à employer ce mot dans son anthologie de la poésie chinoise à propos des Chants de Chu, un grand poème de Qu Yuan (310-278) qui est considérée comme l’œuvre fondatrice de la poésie chinoise : « d’inspiration chamaniste, au rythme long et incantatoire, débordant d’images rêvées ou mythiques, les Chants de Chu sont avant tout une recherche de la communion avec les éléments de la nature, transformés en autant d’Esprits, et par là une quête nostalgique du divin ».

Répandu dans toutes les cultures anciennes du globe, le chamanisme est une sorte d’animisme généralisé qui repose sur une triple croyance : tout ce qui vit est composé d’une forme visible et d’une forme invisible ; chez les vivants, la partie visible est prédominante, chez les défunts, c’est le contraire ; certains humains, les chamanes, peuvent voyager entre ces deux niveaux et sont capables d’intervenir dans le monde invisible…

Pages: 36, 37, 38

Les trois sagesses chinoises

Taoïsme, Confucianisme, Bouddhisme

Cyrille J-D Javary

Editions: Albin Michel

Merci Cyrille pour la qualité, la simplicité de ton écriture,

la sobriété, le désir d’être compris de tous par tes mots.

Amitiés, bon dimanche: Claude Sarfati.

Fête de la Lune 2022

En 2022, la Fête de mi-automne tombera le 10 septembre. Pour les chinois, la Fête de mi- automne ou Fête de la Lune reste la seconde fête la plus importante après celle du Nouvel An chinois. Il tombe, traditionnellement, le 15ème jour du 8ème mois dans le calendrier lunaire chinois.

Les légendes sur la Fête de la Lune

Chang’e et Hou Yi

Il y a longtemps, il y a 10 soleils dans le ciel. Ils brûlent toutes les plantes de la terre. Les gens meurent. Un jour, un héros qui s’appelle Hou Yi utilise son arc et ses flèches pour abattre neuf d’entre eux. Tous les peuples de la terre sont sauvés.

Un jour, la reine du ciel donne Hou Yi une bouteille d’élixir qui peut faire Hou Yi devenir un immortel, mais l’élixir est seulement efficace pour une personne. Hou Yi voulait devenir un immortel, mais il veut rester avec sa belle épouse Chang’e, donc il ne boit pas l’élixir et demande à son épouse Chang’e de le garder pour lui.

Hou Yi devient de plus en plus célèbre après avoir abattu les neuf soleils et de plus en plus d’homme devient disciples de Hou Yi.

Feng Meng, un de ses élèves, veut s’emparer de son élixir. Un jour, Hou Yi va à la chasse avec ses élèves, mais Feng Meng feint une maladie et reste à la maison. Après il va à la maison de Hou Yi et tente de forcer Chang’e de lui donner l’élixir. Chang’e comprend qu’elle ne peut pas vaincre Feng Meng, elle décide de boire l’élixir immédiatement. Elle devient immortelle et elle commence à voler. Enfin, elle s’arrête sur la lune et elle vit sur la lune.

Wu Gang et le laurier cerise

Wu Gang est un bûcheron. Il veut toujours devenir un immortel, mais il n’a jamais essayé de son mieux pour apprendre la façon nécessaire. L’Empereur de Jade se met en colère à cause de son attitude. Pour le punir, l’Empereur de Jade plante une énorme laurier cerise, qui est 1665 mètres (5460 pieds) de haut, sur la lune et ordonne Wu Gang à l’abattre, puis Wu Gang pourrait devenir un immortel.

Cette fois-ci, Gang Wu est dans un état très grave, mais il n’a jamais pu terminer son travail. Le laurier cerise guéri chaque fois que Wu Gang il coupe. Wu Gang ne veut pas abandonner. Il continue à essayer d’abattre cette laurier cerise.

Pendant les nuits sans nuages, on peut voir des ombres évidentes sur la lune. Ils sont réalisés par l’immense laurier cerise.

Le lapin de jade

Un jour, trois immortels qui vivent dans le ciel vont sur la terre. Ils demandent un renard, un singe et un lapin pour trouver de la nourriture pour eux respectivement. Le renard et le singe trouvent quelque chose pour les trois immortels tandis que le lapin ne trouve aucune nourriture. Le lapin est désolé. Enfin, il saute dans le feu et dit « Mangez-moi, s’il vous plaît! » Le trosième immortel est profondément ému par le lapin. Ils ont décidé de donner le lapin le titre de « Lapin de Jade » et laisser ce lapin accompagner Chang’e dans le Palais de la Lune.

Source: Voyageschine https://www.voyageschine.com/nous/

Bonne fête de la lune!

Amitiés, Claude Sarfati

Le Tao Te King

Mal connu en Occident et redécouvert à la faveur des nombreuses disciplines qui s’en inspirent, le taoïsme est un courant de pensée qui imprègne depuis l’antiquité toute la culture chinoise.

Il a donné corps à une religion ritualiste, fondée sur le culte du mythique Lao-tseu, philosophe fait dieu.

Deux termes en chinois correspondent au mot taoïsme en français : daojia et daojiao, littéralement « famille de la voie » et « enseignement de la voie ».

le premier désigne le taoïsme philosophique associé aux livres de Lao-Tseu et de Tchouang-seu, dont l’essentiel remonte au IV° siècle avant notre ère.

Le second se réfère au taoïsme religieux qui débute comme mouvement sectaire au II° siècle. Ce mouvement, souvent appelé « voie des maîtres celestes » préconisait la récitation du seul texte de Lao-tseu.

Lao-tseu est un personnage qui se perd (ou se trouve) dans les légendes,

Reste cette oeuvre, le Tao Te King ou Dao De Jing, qui lui a été attribuée, mais dont on sait aujourd’hui que (comme la plupart des oeuvres classiques chinoises), elle est le résultat d’un long travail de groupes dans de nombreuses écoles philosophiques.

Le Taoïsme à aussi interprété le Yi King, et souvent de manière magistrale.

Lao Tseu Tao Te King Livre audio Français (Texte lu par Michael Lonsdale)

 

Amitiés: Claude Sarfati