La rencontre avec Maasau’u près d’Oraibi

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Avant que ne commencent les migrations, Maasau’u
avait fait savoir, peut-être sans le dire
clairement, que le premier qui le trouverait
serait le leader. Plus tard, il devint clair
qu’il s’agissait là d’un moyen d’évaluer leur
vraie nature.

Lorsqu’ils le trouvèrent, les gens se
rassemblèrent et s’assirent avec lui pour parler.
La première chose qu’ils voulurent connaître
était l’endroit où il vivait. Il répondit qu’il
vivait un peu plus au Nord à un endroit appelé
Oraibi. Pour une certaine raison, il ne le nomma
pas complètement. Le nom complet est Sip-Oraibi,
signifiant quelque chose qui a été solidifié, se
référant au fait que c’est à cet endroit que la
terre fut solidifiée.

Ils demandèrent la permission de vivre là avec
lui. Il ne répondit pas directement car il voyait
le mal en eux. « C’est à vous de décider », dit-il.
« Je n’ai rien ici. Ma vie est simple. Tout ce que
je possède, c’est un bâton pour planter et mon
maïs. Si vous voulez vivre comme moi, et suivre
mes instructions, le mode de vie que je vous
offrirai, vous pouvez vivre ici avec moi, et
prendre soin de la terre. Alors vous aurez une
vie longue, heureuse et fructueuse. »

Ensuite, ils lui demandèrent s’il allait être
leur leader, pensant qu’ainsi ils seraient
assurés d’une vie paisible. « Non », répondit-il,
« celui qui vous a amené ici sera votre leader
jusqu’à ce que vous réalisiez votre mode de vie. »
(Car il voyait dans leurs cœurs et savait qu’ils
avaient encore beaucoup de désires égoïstes).
Ensuite, je serai votre leader, mais pas avant,
car je suis le premier et je serai le dernier. »
Ayant donné les instructions, il disparut.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

La mission des deux frères.

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Ce chef du Clan des Arcs avait deux fils adultes.
Lorsqu’ils apprirent le méfait de leur père, ils
furent très tristes. Leur connaissance de
l’enseignement qu’ils avaient reçu de leur père
était bonne. Et ils étaient maintenant seuls pour
conduire leur peuple, car le jour suivant, leur
père mourut.

Ils demandèrent à leur mère la permission
d’appliquer les instructions qu’ils avaient
reçues pour un événement de cette nature. Elle
répondit que c’était à eux de décider, leur
connaissance étant complète. Ils décidèrent que
le plus jeune frère allait continuer de chercher
Maasau’u et qu’il s’établirait là où il le
trouverait. Là, il attendrait le retour de son
frère aîné, qui voyagerait vers l’Est et le
soleil levant, où il se reposerait brièvement. En
se reposant, il devait écouter la voix de son
jeune frère qui lui demanderait de l’aide car un
changement dans leur mode de vie aurait dérangé
la façon de vivre de son peuple. Sous la pression
d’un nouveau chef, ils seraient certainement
balayés de la surface de la terre, à moins qu’il
ne vienne.

Ainsi aujourd’hui nous nous en tenons encore
fermement aux instructions du Grand Esprit. Nous
continuerons à regarder et à prier vers l’Est
pour son retour rapide.

Le plus jeune frère avertit l’aîné que la terre
et les gens changeraient. « Mais ne laisse pas ton
cœur se troubler », dit-il, « car tu vas nous
trouver. Beaucoup tourneront le dos à la façon de
vivre de Maasau’u, mais quelques-uns uns d’entre
nous, restés fidèles à son enseignement,
resteront dans nos habitations. L’ancienne forme
de nos têtes, la forme de nos maisons, la
disposition de nos villages, le type de terre sur
lequel nos villages se trouvent et notre façon de
vivre, tout sera en ordre lorsque tu nous
trouveras ».

Avant que les premiers hommes aient commencé leur
migration, le peuple nommé Hopi reçu une série de
tablettes en pierre. Sur ces tablettes, le Grand
Esprit inscrivit les lois que les Hopi devaient
suivre pour voyager et vivre de façon bonne et
paisible. Elle contenait aussi un avertissement
auquel les Hopi devaient prendre garde, pour les
temps où ils seraient influencés par des gens
mauvais afin d’abandonner la façon de vivre
prévue par Maasau’u. Il ne serait pas facile d’y
résister car nombreuses seraient les bonnes
choses qui tenteraient beaucoup de bonnes
personnes à abandonner ces lois. Les Hopi se
retrouveraient dans une situation difficile. Les
pierres contiennent les instructions à suivre
dans ce cas.

L’aîné des frères devait emporter une des
tablettes en pierre avec lui vers le soleil
levant et la ramener avec lui lorsqu’il
entendrait l’appel à l’aide désespéré. Son frère
serait en état de désespoir et de confusion. Son
peuple aura abandonné les enseignements, ne
respectant plus les aînés, se retournant même
contre eux  pour détruire leur façon de vivre.
Les tablettes de pierre seront la dernière preuve
de leur identité réelle et de leur fraternité.
Leur mère est le Clan du Soleil. Ils sont les
enfants du soleil.

Ainsi, c’est un Hopi qui voyagea d’ici vers le
soleil levant et qui maintenant attend quelque
part. Par conséquent, il n’y a plus que les Hopi
pour faire encore tourner le monde correctement
et ce sont les Hopi qui doivent être purifiés
pour que le monde soit sauvé. Personne d’autre,
nulle part ailleurs, ne pourra accomplir cela.

L’aîné des frères devait voyager rapidement car
il n’y avait pas de temps à perdre. Et c’est pour
l’aider que le cheval fut créé. Le plus jeune
frère et son peuple continuèrent de chercher
Maasau’u.

En chemin, ils arrivèrent sur une terre qui avait
l’air fertile et chaude. Ici, ils marquèrent les
symboles de leurs clans sur les rochers pour
revendiquer la terre. Cela fut fait par le Clan
du Feu, le Clan de l’Araignée et le Clan du
Serpent. Cet endroit est aujourd’hui appelé
Moencopi. Ils ne s’y installèrent pas à ce moment
là.

Alors que les gens migraient, Maasau’u attendait
ceux qui arriveraient les premiers. En ce
temps-là, il avait l’habitude de se promener dans
les environs de l’endroit où il vivait, portant
un bouquet de du-kyam-see (violettes) à la
ceinture. Un jour, il le perdit le long du
chemin. Lorsqu’il revint le chercher, il vit que
les fleurs avaient été prises par la Femme
Crapaud à Cornes. Lorsqu’il lui demanda de les
lui rendre, elle refusa mais à la place, elle
promit de lui apporter son aide lorsqu’il en
aurait besoin. « J’ai aussi un casque en métal »,
lui dit-elle, (ce qui signifie peut-être que des
gens avec un casque en métal aideront les Hopi
lorsqu’ils seront en difficulté).

Souvent, Maasau’u marchait un demi mile (huit
cents mètres) au Nord de son du-pa-cha (une
habitation temporaire) vers un endroit où se
trouve un rocher qui forme un abri naturel et
qu’il a dû choisir comme étant l’endroit où lui
et les premiers hommes se retrouveraient. En
attendant, il s’amusait en jouant à un jeu
d’adresse, jeu dont le non (Nadu-won-pi-kya)
jouerait un rôle important plus tard dans la vie
des Hopi, car c’est ici que la connaissance et la
sagesse des premiers hommes allaient être testée.
Jusqu’il y a peu, les enfants jouaient à cet
endroit à un jeu similaire, quelque chose comme
« cache-cache ». Une personne devait se cacher,
puis signaler sa présence en tapant sur le rocher
qui transmettrait le son de façon bizarre afin
que les autres ne puissent savoir exactement d’où
venait le signal. (Il y a quelques années, ce
rocher fut détruit par les constructeurs de
routes du gouvernement.) C’est ici qu’ils
trouvèrent Maasau’u en train d’attendre.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Un acte de conséquence prophétique

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Nous avons voyagé durant de nombreuses années
vers chaque coin du continent, laissant partout
des traces de notre passage et ces traces en
témoignent encore clairement aujourd’hui. En
route, nous nous sommes arrêtés pour nous reposer
près de la grande rivière connue aujourd’hui sous
le nom de Colorado. Nous étions allés loin et
avions acquis beaucoup de connaissances, en
n’oubliant jamais nos instructions. Le leader du
groupe était du Clan de l’Arc, un grand chef qui
avait de la sagesse. Mais c’est ici que ce grand
chef disparut dans la nuit noire. Après avoir
couché sa famille, il partit à la recherche du
Centre de la Terre, où les gens intelligents et
ingénieux de toutes les nations se rencontrent
pour planifier le futur. Il parvint à trouver
l’endroit et fut accueilli avec respect. C’était
un endroit très joli, avec de bonnes choses. De
la bonne nourriture fut déposée devant lui par
les plus jolies filles. Tout cela était très
tentant. Continuer la lecture

2012, une année clef pour l’avenir de l’humanité selon les anciens Mayas

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En novembre 1952, une crypte funéraire fut découverte dans la pyramide du « temple des inscriptions » de Palenque (Chiapas, Mexique). Elle contenait le corps de Pacal Votan, le guerrier sacré de Nah Chan…

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         Pacal Votan, 603-683 ap.JC

Connu comme le magicien du temps, Pacal Votan régna pendant 52 ans sur Nah Chan, aujourd’hui appelée Palenque, au cours du 9 ème baktun (ce baktun alla de l’année 435 à l’année 830 de notre ère).

Il fut le guide de la mission maya qui avait pour but d’inscrire sur la pierre, pour la postérité, le savoir astronomique et mathématique du temps. Il a laissé pour message que « Tout est nombre. Dieu est un nombre. Dieu est en tout », que nous sommes tous intimement liés et constamment informés par la Galaxie, et que la vie et toutes les formes sont ordonnées par les mêmes modèles de bases récurrents.

Ses connaissances ont surtout été centrées sur la fin du grand cycle galactique de 26000 ans qui se termine le 21 décembre 2012. Le message légué nous est donc destiné : nous sommes les élus qui ferons le passage à la nouvelle naissance cosmique.

« L’obscurité donne naissance à la lumière » . Pacal Votan savait que l’humanité oublierait des choses fondamentales comme son lien à la nature, la fréquence de synchronicité, l’unité… car il était le maître du temps et des cycles, et ce cycle avait déjà commencé.

L’inconscience a fait partie intégrante de l’évolution humaine, seule façon de lui permettre de se réveiller par choix et de retourner à la conscience dans le libre-arbitre. Il fallait couper le lien à la nature pour en connaître sa véritable valeur.
L’homme est entré dans l’illusion pour connaître la vérité. Pacal Votan savait que la mission de son peuple était de léguer à l’humanité les outils qui faciliteraient son éveil. Chaque peuple a laissé un message pour des moments précis, celui des Mayas était destiné à notre époque pour nous aider à nous réveiller dès que le moment serait venu, dès que nous l’aurions choisi, dès que nous chercherions à nous synchroniser avec nous-mêmes.

Le moment du réveil est venu, c’est la fin du dernier cycle de l’illusion et du matérialisme ;le grand cycle d’évolution biologique se termine pour faire place à une évolution d’ordre spirituel qui commencera lors de la grande synchronisation de notre galaxie avec son centre, le 21 décembre 2012.

Le rôle de Pacal Votan, Soleil galactique, était de définir la fin du cycle cosmique de l’amnésie et le début de la nouvelle création. Ces 26000 dernières années correspondaient à la gestation de la Terre qui doit accoucher en 2013. Avec la connaissance de la fréquence naturelle du temps qu’il nous a laissé, l’humanité peut, si elle le souhaite, prendre conscience de son temps artificiel et revenir à la synchronicité pour accompagner la Terre dans son évolution.

La période classique maya se situe au 9ème baktun

Pacal Votan régna pendant 52 ans.
Il mourut en 683 et sa tombe fut scellée 9 ans plus tard en 692.
Sa tombe ne fut redécouverte et ouverte qu’en 1952.
Entre 692 et 1952, 1260 ans se sont écoulés.
Entre 692 et 2012 (fin du cycle), 1320 ans se seront écoulés.
De 1492 (conquête espagnole) à 2012 il y a 520 ans.
Nous finissons maintenant le dernier baktun de l’accélération et de la transformation de la matière, un cycle de 5200 ans qui commença avec Babylone.

Le message de Pacal Votan a été transmis au travers du Télektonon, « le Tube parlant de la Prophétie ».
Cette pierre se trouve toujours à sa place d’origine, enfouie sous le 9ème étage du Temple des inscriptions de Palenque.

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Les cycles du calendrier Maya

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Les Mayas croyaient en l’influence du cosmos comme activateur de l’esprit humain. Grâce à leurs observations astronomiques et à leurs connaissances mathématiques, ils ont développé un système de calendriers très complexes pour marquer le temps. Ils forment des cycles récurrents basés sur le cosmos et qui s’engrènent comme les rouages d’une montre. Le cycle actuel aurait commencé en 3114 avant J. C. Ce qui serait pour le point de départ de la vie humaine et prendrait fin en l’an 2012 de notre ère. Cette année sera alors un moment de grande transition et de transformation. Les calendriers les plus connus de nos jours sont – le Tzolkin ou calendrier sacré basé sur un cycle de 260 jours. Cycle qui nous convient bien puisque c’est celui de la gestation humaine, influence de la lune. Il induit un recommencement, une évolution, une maturité et une naissance vers un nouveau cycle de vie. – le Haab basé sur un cycle solaire de 365 jours comme notre calendrier Grégorien. Le Tzolkin associe les nombres de 1 à 13 avec une séquence de 20 signes appelés glyphes qui s’entremêlent et se répètent sans cesse. (un cycle de 20 jours combiné avec un cycle de 13 jours) Le Haab se compose de 18 mois de 20 jours et d’un mois de 5 jours.

2012 est une date importante dans l’histoire humaine. Elle marque la fin d’un cycle de 5 125 ans et d’un cycle de 13 ans. Le grand spécialiste américain de l’astrologie Maya, Bruce Scofield, pense que d’après les inscriptions mayas trouvées sur les stèles, le début du cycle de 5 125 ans dans lequel nous vivons aujourd’hui se situerait le 11 août 3114 avant J.C. Ce qui correspond à la date du calendrier Julien 584.283. Cette corrélation a été connue grâce à 3 chercheurs : Goodman, Martinez et Thompson (GMT). Nous sommes également dans un cycle de 13 ans qui a débuté le 21 décembre 1999.

Ces deux cycles prendront fin le 21 décembre 2012 Cette date marquera l’entrée de l’humanité dans une ère nouvelle, dans une autre dimension qui nous demande une transformation personnelle si nous voulons suivre le mouvement.