La vérité est un pays sans chemin.

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Nous avons déjà eu l’occasion de parler de Jiddu Krisnamurti,

« Maître spirituel laîc », depuis de nouveaux enregistrements sont apparus sur Internet.

Ecoutez bien, tout ce qui est dit nous concerne à tous.

 

La religion est devenue superstition et culte des images, croyances et rituels. Elle a perdu la beauté de la vérité ; l’encens a pris la place de la réalité. La perception directe a été remplacée par l’image, sculptée par la main ou l’esprit. La religion a pour seul but la conversion totale de l’homme. Et toutes les simagrées dont elle s’entoure ne sont qu’absurdités.

C’est pourquoi la vérité ne peut se trouver dans aucun temple, église ou mosquée, quelle que soit leur beauté. La beauté de la vérité et la beauté des pierres sont choses différentes. L’une ouvre la porte à l’incommensurable et l’autre celle de la prison qui se referme sur l’homme. L’une est porteuse de vérité et l’autre débouche sur l’asservissement de la pensée. Le romantisme et la sentimentalité sont négation de la nature même de la religion, qui n’est pas non plus simple jeu intellectuel. Dans le domaine des factions, le savoir est nécessaire à l’efficacité objective mais le savoir n’est pas le moyen de la transformation de l’homme. Il participe de la structure de la pensée, et la pensée ne peut que rabâcher fastidieusement le connu, fût-il modifié et amélioré. Les voies de la pensée, du connu, ne mènent pas à la liberté.

J. Krishnamurti Journal 27 septembre 1973 (p. 59-60)

Bonne lecture et bonne écoute: Claude Sarfati

Où en serions-nous si tout avait pu être prouvé ?

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Interview de Castaneda par Kala Ruiz

Le 26 janvier 97 l’inattendu arriva: Castaneda apparut devant des milliers de personnes réunies pour un séminaire, afin de confirmer que le chemin du guerrier existe, que c’est une expérience possible qui peut être pratiquée par n’importe qui, par le biais de la Tenségrité. Le pittoresque personnage était là, le sorcier nagual. Tout petit et mince, avec des yeux d’aigle, riant joyeusement, jouant à inventer des instants, rompant le formalisme par des blagues intelligentes.(…)

Comment définiriez-vous don Juan, votre maître et ami ?

C’était un chaman, bien que lui me disait toujours : « Je ne suis pas un chaman, connard, je suis un sorcier ! »- Il était grossier.

Qu’est-ce que la sorcellerie ?

C’est l’art d’interrompre le flux du système d’interprétation…c’est une autre manière d’interpréter. Dans l’ancien Mexique, il y avait un « genre » entier qui se vouait à élargir les limites de la perception. Des choses incroyables pour le mental normal pouvaient arriver alors. C’étaient des êtres rituels, capables de cacher des choses d’une valeur inestimable.

Comment se manifeste cette sorcellerie ou magie ?

Nous pouvons percevoir l’énergie telle qu’elle circule dans l’univers. Pouvoir voir l’énergie, ne serait-ce qu’un instant, donne de la réintègration, quelque chose d’inouï se regroupe, nous n’avons pas de pratique. Cela se regroupe dans une autre perception et nous sommes face à un autre univers. Il y a des sorciers capables de faire des choses inouïes. Mais nous restons toujours avec des idées qui ne nous permettent pas de développer le potentiel humain, comme la science. On m’a dit: « ça n’est pas scientifique, Carlos, c’est de la pure superstition ! » Mais où en serions-nous si tout avait pu être prouvé ?

Quels furent les facteurs, dans votre enfance, qui vous ont mené à être le personnage que vous êtes aujourd’hui ?

Quand je fus conçu, il n’y eut pas d’excitation sexuelle, c’est pourquoi je suis sorti biscornu. Don Juan me disait: « Je vois que ta mère n’a même pas su ce qui lui arrivait ; elle n’a rien senti. Ton père n’aimait pas l’acte sexuel et ils t’ont conçu derrière une porte, c’est pourquoi tu es sorti petit et nerveux. Regarde-toi : tu agis toujours comme si tu étais poursuivi. Tu es toujours à la recherche de quelque chose, et tu te déplaces partout avec cette anxiété, parce que ta conception a été super-civilisée; c’est ce qui arrive à presque tout le monde. C’est pour ça qu’il t’est difficile de sauter dans l’intention des sorciers. Si tu veux être l’égal des gens conçus avec passion et qui sont capables de tout, qui ont une énorme énergie qui ne peut pas se perdre, se dissiper…ça va être difficile, parce que tu es le produit d’une baise ennuyeuse. Tu vas devoir faire un énorme travail pour remettre à leur place tous tes morceaux énergétiques afin de pouvoir sauter dans d’autres dimensions.

Pourquoi les élèves de don Juan furent-ils si peu nombreux ?

Don Juan ne voulait pas d’élèves placés sous les projecteurs parce qu’ils se seraient épuisés trop vite. C’est pourquoi moi, les trois sorcières : Florinda, Taisha et Carol, et les Chacmools, sommes en train d’essayer d’enseigner et de transmettre tous ses enseignements.

Nous savons que Carol Tiggs a disparu pendant des années de cette réalité, pouvez-vous nous dire quelque chose à ce sujet ?

Carol Tiggs…un être assez extraordinaire. Elle est partie…elle a disparu en tant que personne du monde quotidien. Cela peut sembler stupide, mais si nous suivons le raisonnement de don Juan, c’est tout ce qu’il y a de plus naturel. La Mer de la Conscience est là pour les sorciers, et nous pouvons l’utiliser comme moyen de…des choses irrationnelles peuvent arrivées. Disparaître est naturel dans notre monde cognitif. Carol Tiggs a été absente pendant 10 ans. Mais un jour, j’étais dans une librairie, fouinant, quand soudain…je vois une grosse tâche ambrée, la couleur de la discipline du sorcier.
La couleur ambre n’est pas naturelle…je me suis approchée de la grosse tâche, et j’ai commencé à distinguer comme un tunnel depuis lequel une silhouette avançait vers où j’étais…c’était Carol Tiggs ! Je ne savais pas où elle avait été pendant 10 ans. Notre nostalgie pour elle était telle, pour les trois qui étaient restés, que nous ne pouvions pas parler d’elle, ni penser à elle; c’était très dangereux. Mais maintenant elle est là et elle paraît avoir 25 ans. Elle a navigué dans une autre réalité.

Sommes-nous les héritiers de la connaissance de l’ancien Mexique ?
En vérité non, ça ne nous intéresse pas, nous avons d’autres priorités. Non, ce n’est pas son Mexique ni le mien, mais oui nous pouvons y avoir accès.
Quelle est la barrière, qu’est-ce qui nous retient ? Beaucoup de choses. Mais nous sommes les possesseurs d’un système extraordinaire. Mais que faisons-nous ? Nous nous saoulons, nous engloutissons n’importe quoi : de la nourriture, des pastilles…C’est ça l’amour personnel ? Nous sommes les plus égomaniaques, nous sommes régis par des idéaux qui n’ont pas de sens. Comment contribuons-nous à la connaissance, que voulons-nous de la vie ? Punaise! Quelle stupidité ! Je suis « old age » disait don Juan.

Que désireriez-vous faire de plus dans cette vie ?

Je dois découvrir tout ce que je peux pendant que j’ai cette conscience. Don Juan disait : « Je ne suis pas d’accord avec les accords auxquels je n’ai pas participé. Par exemple, la vieillesse, je n’ai pas accepté d’être vieux. C’est pourquoi je suis jeune, il est de mon devoir de le refuser. »

Que pensez-vous de l’égo, du moi ?

Don Juan disait qu’il n’y a pas à faire étalage de l’égomanie, du moi, moi, moi. On ne peut pas être sous les feux de la rampe tout le temps. Il me disait que j’étais un égomaniaque: « Plus on est petit, plus on est egomaniaque ». Pour lui, j’étais « Monsieur Cauchemar ».

‘Mais qu’est-ce que cela vous apporte don Juan, votre relation avec moi », je lui demandais. Il disait : « Beaucoup, chaque fois que je te vois j’ai la nausée; j’ai envie de vomir ; et tu as remarqué ? Tu vois ?…Tu me renouvelles. »

Je lui ai donné des années de bonheur, parce qu’il était plié de rire avec moi. Il ne laissait passer aucune opportunité pour m’enseigner quelque chose ; en plus, il se voyait toujours si jeune et moi si vieux, car je m’adonnais au vin et à la cigarette, j’allais chez lui à moitié assommé pour me donner du courage.

Un jour, don Juan m’a dit: « Nous allons partir dans la montagne 10 jours. De combien de paquets de cigarettes as-tu besoin? » – « Environ 10 », répondis-je.

« Très bien, dit-il, alors empaquettes-les soigneusement avec du ruban adhésif et compacte-les parfaitement pour que les coyotes ne les trouvent pas. »

Immédiatement après je me mis à préparer les paquets, en faisant plusieurs tours avec du ruban adhésif; j’inventai même un mécanisme où je laissai un trou pour y passer ma main, afin de pouvoir sortir un paquet, et une fois le paquet sorti, le tout pouvait rester à nouveau scellé, une merveilleuse invention ! Nous partîmes dans la montagne. Le deuxième jour au matin, mes paquets de cigarettes avaient disparu ; on voyait seulement les empreintes des coyotes et des paquets arrachés.

« Ah! Ne t’en fais pas, dit don Juan,  je ne crois pas qu’ils l’aient emporté bien loin. Nous allons chercher ton paquet de cigarettes.  »

Pendant huit jours nous avons cherché le paquet de cigarettes, en haut de la colline, en bas de la colline, en haut de la côte, en bas de la côte. Ma condition physique précaire était en train de me tuer, je marchais avec la langue pendante, jusqu’à ce que je m’allonge sur le sol en disant:
 » Je me rends, je n’en peux plus. »
« Tu ne veux plus chercher tes cigarettes ? », me demanda-t-il.
« Non, répondis-je, tout ce que je veux c’est survivre »(avec la gorge sèche, crachant du goudron).
« Très bien, dit-il, alors le voyage se termine ici ». Il entrouvrit quelques buissons et là, juste devant mon nez, apparut sa maison. C’était sa manière de transmettre ce qu’on ne peut interpréter. Là s’arrêta pour moi le vice de la cigarette et du vin, pour toujours. Il faisait ces choses…comme effiler mes pulls de Dinamarca et me remettre la pelote de fil. Pourquoi ? Pour que j’interrompe mon système interprétatif, pour me laisser libre, sans information et sans syntaxe.

Comment est la vie d’un sorcier ?

Si ce que vous faites n’a pas d’influence sur votre vie, ça ne sert à rien. Pour un sorcier c’est une aberration. Vous ne pouvez pas être érudit de 9h à 15h et être un pou le reste du temps. Vous devez être un guerrier impeccable à temps complet. Après avoir eu connaissance de ça, on doit se comporter avec impeccabilité. Don Juan disait qu’on ne peut pas insister sur les choses, elles arrivent d’une manière naturelle, si vous insistez, zou !, la magie s’arrête.

Que pensez-vous de cette vague de mécontentement envers le New Age ?

De quoi pourrais-je me préoccuper si à mon âge je suis old age ? La sorcellerie c’est être vieux et jeune en même temps. Le New Age, c’est de la connerie. Je ne peux pas me permettre le luxe d’être égomaniaque. Don Juan me l’a enlevé. Il me disait: « Ton égo est comme un clou, ça va te faire un peu mal, mais je vais te l’enlever. » Et…poum !, il me l’enlevait. Je lui disais : « Merci, je me sens bien. » – « Ne t’emballe pas…tu as 13 clous. » Parfois je lui disais : »Enlevez-moi un autre clou », et il me répondait : « Non, pas aujourd’hui. »

Vous avez laissé tomber l’anthropologie pour le chemin du nagual ?

J’ai laissé tombé l’anthropologie et tout ce qui incombe au monde quotidien, mais ça m’a donné quelque chose d’inouï : la lutte, le combat… l’objectif est à l’horizon, pas ici. Cessez d’être des hommes, des machos latins, lâchez les rennes. Votre mère vous a fait croire que vous étiez extraordinaire, parce que vous étiez un homme « pimenté ».

On vous a appris que les femmes étaient à votre service ; comme disait Aristote : « Les femmes sont des hommes impotents. » Le fait que beaucoup de femmes et Carol Tiggs soient meilleures que moi, ça c’est une révolution.

Quel était le but de don Juan en transmettant ses connaissances ?

Don Juan n’était ni un maître ni un gourou, il voulait perpétuer sa lignée. Et cette énorme responsabilité retomba sur moi. Mais je ne suis pas comme lui, je ne peux pas la perpétuer. Je suis même plutôt là pour fermer le cercle de la lignée…mais avec extrêmement d’élégance. Et avec les passes magiques de la Tenségrité qui sont une force agglutinante. On nous a enseigné 41 lignes entières de passes magiques. Je n’ai pas de secrets, je veux créer une « commotion cérébrale » pour que nous parvenions à une révolution énergétique.

Rien de old ou new age, pas de religion, rien…mais nous sommes intéressés à utiliser ces passes magiques vieilles de plusieurs milliers d’années ; elles ne peuvent plus rester avec nous. Nous les avons amalgamées ; cela fait 15 ans que nous pratiquons afin de voir si on peut créer un agglomérat de champs énergétiques. Je veux fermer la lignée avec une grande explosion, laissez-moi vous toucher, révéler, transmettre les connaissances.

En 1973, don Juan s’est transformé en lumière, en serpent à plumes. Lui et ses associés ont fait un tour final. Il arrive un moment où la Terre vous dit : « Tu es libre…va t’en ! » Une existence si énorme qui est consciente d’un microbe comme moi ! (presque en pleurant) Elle me transporte !…comme une mère pleine d’amour.

Comment traiter avec un égomaniaque ?

Don Juan disait : « Tu peux dire la pire des insultes aux gens, mais si tu le dis sur un ton d’adulation…ils restent enchantés. » Pour pouvoir être un guerrier, la première chose est de se détacher du moi personnel. A quoi bon se mettre en colère ? La bataille n’est pas ici, elle est à l’horizon.

Peut-on voler son énergie à quelqu’un  ?

Personne ne vole notre énergie, nous la dispersons.

Dans quelles parties du corps s’emmagasine l’énergie ?

Dans la vésicule, la rate, le pancréas, le foie et les glandes surrénales. L’oeuf lumineux qui est autour de tout le corps capte l’énergie et la charge dans ces organes. Les femmes ont un autre centre énergétique : l’utérus.

Qu’en est-il de la génétique ?

La commande génétique ne peut plus être la reproduction; la commande génétique aujourd’hui doit être l’évolution. La semence masculine est à un niveau très bas ; nous sommes sur le point de nous éteindre et nous restons pris dans des imbécillités.

Le dialogue intérieur est-il bien ou mal pour un guerrier ?

Il est toujours en faveur du moi. Il faut arrêter le dialogue à coups de pied, perdre l’importance personnelle. Comment ? Comme on peut.

Pourquoi les exercices de Tenségrité que vous allez enseigner à ce séminaire est-elle si importante ?

Parce qu’ils sont conçus spécialement pour la vallée de Mexico.

La Jornada – janvier 97

Amitiés

Claude Sarfati

Le temps qui reste

le temps qui reste 3

Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures combien?
Quand j’y pense mon cœur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.
Combien de temps…
Combien

Je l’aime tant, le temps qui reste…

Je veux rire, courir, parler, pleurer,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l’aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu’il n’y a pas longtemps…
Et que mon pays c’est la vie
Je sais aussi que mon père disait:
Le temps c’est comme ton pain…
Gardes en pour demain…

J’ai encore du pain,
J’ai encore du temps, mais combien?
Je veux jouer encore…
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d’Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…
Je l’aime tant le temps qui reste…

Combien de temps…
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je veux des histoires, des voyages…
J’ai tant de gens à voir, tant d’images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C’est drôle, les cons, ça repose,
C’est comme le feuillage au milieu des roses…

Combien de temps…
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je m’en fous mon amour…
Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…
Quand le temps s’arrêtera…
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord?

Musique: Serge Reggiani
LE TEMPS QUI RESTE
Paroles: Jean-Loup Dabadie, musique: Alain Goraguer, 2002

Images: Deux jours à tuer de Jean Becker

Peinture: Dali

Bon anniversaire à être loin de moi mais toujours dans mon coeur.

Bon dimanche: Claude Sarfati

Célébration de la résurrection de Jésus-Christ

 

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Jésus de Nazareth réalisé par Franco  Zefirrelli

En l’an 747 de la fondation de Rome, dans le village de Nazareth, Robin Yehuda parcourt les écritures des prophètes. Ceux-ci prédisent la venue d’un messie qui délivrera Israël en imposant la paix éternelle. Marie et sa lointaine cousine Élisabeth donnent toutes deux naissance à un enfant le 25 décembre, l’un Jésus, l’autre Jean-Baptiste. Ce dernier est accusé d’être le messie et niant les faits, il annonce qu’il baptisera lui-même Jésus. En effet devenu adulte, Jésus demande à Jean de le baptiser mais se fait arrêter et jeter au fond d’une geôle. Entouré de ses apôtres, Jésus décide de se rendre à Jérusalem pour convaincre les prêtres juifs de la vérité de son message.

En arrivant à Jérusalem il redonne la vue à un aveugle et guérit aussi un homme à l’agonie. L’inquiétude du Sanhédrin (Assemblée des chefs religieux juifs) ne fera que s’accentuer en apercevant l’importance de ce nazaréen qui se dit être : « Le fils de Dieu ». Le soir de Pâques, Jésus annonce à ses disciples sa mort prochaine. Trahi par Judas, il sera arrêté et son procès se déroulera devant Ponce Pilate. Jésus condamné, mourra. Ses apôtres ne croiront pas à sa résurrection. Pourtant il réapparaîtra à ses disciples leur disant : « N’ayez plus peur, je suis et serai toujours avec vous jusqu’à la fin des temps ».

(Gesù di Nazareth). TV. Avec : Robert Powell (Jésus Christ), Anne Bancroft (Marie Madeleine), Ernest Borgnine (le Centurion), Claudia Cardinale (l’adultère), Valentina Cortese (Herodias), James Farentino (Simon Peter), James Earl Jones (Balthazar), Stacy Keach (Barabbas), Tony Lo Bianco (Quintilius), James Mason (Joseph d’Arimathie). 6h11.  Réalisé par Franco Zeffirelli en1977.

Conçu (sous la demande de Paul VI) pour la télévision, le film fut réalisé sous un contrôle étroit des autorités religieuses. Les scénaristes adaptèrent l’Évangile et en particulier l’Évangile selon Saint Jean.

Jésus de Nazareth réalisé par Franco Zefirrelli.

 

Joyeuses Pâques,

Les cloches arrivent… cliquez ici…

Bon dimanche:  Claude Sarfati

Arnaud Desjardins parle du libre arbitre

LA QUESTION DU LIBRE ARBITRE a été discutée à travers les siècles par tous les philosophes sans qu’aucune conclusion ne fasse l’unanimité. Et les plus grands sages de l’Inde paraissent se contredire, affirmant que tout est œuvre de la seule shakti (énergie divine) mais proposant une pratique personnelle qui met en jeu l’initiative individuelle.

Il y a une approche relative: est-ce que je peux gagner en liberté intime? Et il y a une approche radicale, plus délicate à comprendre car cette question du libre arbitre, nous la posons à partir de la conviction de l’ego individualisé- le moi et le non-moi – qui est une forme d’erreur fondamentale, Arthur Osborne, un disciple anglais de Ramana Maharshi qui a passé dix ans dans son ashram du vivant de celui-ci a écrit plusieurs livres, a utilisé une image du temps de la T.S.F. où les postes de radio étaient volumineux, avec de grosses lampes à l’intérieur. Imaginons, dit-il, qu’un indigène d’une tribu du fin fond de la forêt vierge, qui n’a jamais eu la moindre notion d’électricité ni la moindre idée de ce qu’est un poste de radio, entende une voix de femme qui sort de cette énorme boîte. Cette personne demande « la dame qui est dans la boîte, est-ce qu’elle décide des chansons qu’elle veut chanter » -auquel cas elle aurait un libre arbitre- « …ou est-ce qu’elles lui sont imposées? » La réponse se situe à un autre niveau: « il n’y a pas de dame dans la boîte. » Vous n’êtes pas beaucoup plus avancés, mais c’est un point de départ de réflexion: toute cette question du libre arbitre se pose à partir de la conviction de l’ego -moi, tout ce que je suis, tout ce que je ne suis pas, mon passé, mon futur, mes relations avec les autres- et cette identification à l’ego est une illusion dont on peut s’éveiller. Telle est la réponse ultime…

ARNAUD DESJARDINS

LA PAIX TOUJOURS PRESENTE

santé psychique et santé spirituelle

Editions: LA TABLE RONDE

Amitiès: Claude Sarfati