Bonne année du Rat de Métal

2020 – L’Année du Rat de Métal

Selon l’astrologie chinoise, c’est l’année du RAT DE MÉTAL , qui débutera le 25 janvier 2020 avec le Nouvel An Chinois, pour se finir le 11 février 2021 et est suivi par le signe chinois du Buffle de Métal.

À partir de cette date nous profiterons tous d’une année qui alliera honnêteté et pragmatisme (et les personnes qui apprécient la mode seront sûrement ravies, car cette année pourrait apporter des choses positives dans ce domaine).

Les natifs du Rat sont les perfectionnistes du Zodiaque Chinois, surtout lorsqu’il s’agit de leur apparence.

Mais ne vous laissez pas abuser par leur apparente vanité.

Sous cette belle façade, vous trouverez l’un des êtres les plus honnêtes et les plus observateurs du monde.

Il est persuadé qu’il est important d’être franc et direct et il attend la même chose des autres.

Les natifs de ce signe remarquent également tout ce qu’il se passe, ce qui leur permet d’exceller en droit, en médecine et en sciences.

Alors, que pouvons-nous attendre de l’année qui s’annonce ?

Nous serons tous influencés par le Rat et nous retrouverons ses caractéristiques dans notre vie.

Il est possible que nous prenions tous un peu plus de temps pour nous admirer dans le miroir avant de sortir.

Plus important encore, nous pouvons également nous attendre à la réalisation de progrès majeurs dans les domaines de la médecine et de la science.

Le signe du Rat en astrologie chinoise – caractère et personnalité

Le Rat est un animal qui suit son instinct, il se réjouit tout naturellement au lever du soleil.

Les natifs de ce signe parviennent donc souvent à atteindre leurs buts en suivant leur instinct et leur intuition.

Cela leur permet de gérer des compromis temporaires, de se faire respecter et d’atteindre leurs objectifs au lieu de passer leur temps à hésiter et à s’inquiéter. Ils doivent toutefois fournir des efforts afin de profiter de leur succès.

Ils doivent aussi réprimer leur tendance à l’hésitation et à la réflexion afin de pouvoir agir.


Lorsqu’un Rat réfléchit trop pour résoudre un problème, il a tendance à trop se concentrer sur les détails et à oublier son objectif principal.

Cette habitude l’empêche de prendre des décisions et ralentit sa progression.

Il est le signe du zodiaque qui  peut toutefois lutter contre cette manie en faisant preuve d’assurance et en s’impliquant dans ses activités.

Les natifs de ce signe obtiennent généralement de meilleurs résultats en faisant confiance à leur intuition, mais ils y parviennent tout aussi bien lorsqu’ils décident de réfléchir plus longuement.

Ils devront simplement patienter davantage pour récolter le fruit de leur labeur.

Romance / Vie Amoureuse

Le natif est un partenaire attentionné aussi bien lorsqu’il débute une nouvelle relation amoureuse que lorsque cette dernière évolue au fil des années.

Les natifs du Rat aiment partager leurs passions et leurs secrets avec leurs partenaires et faire tout ce qu’ils peuvent pour les rendre heureux.

Il se montre parfois trop prudent et trop hésitant, ce qui a pour conséquence de ralentir l’évolution de sa relation de couple.

Mais si son partenaire fait preuve de patience et de considération, il parviendra à rester lui-même et à définir ses véritables désirs et attentes en matière de couple.

Il aura besoin de temps et peut-être même de changer de partenaire pour atteindre ce but, mais au final cela lui permettra de prendre le contrôle de sa vie.

Relations Interpersonnelles

Les natifs de ce signe vivent généralement des relations épanouies, car ils aiment discuter et rire lorsqu’ils parviennent à se détendre.

Ils sont des compagnons plutôt appréciés sur le plan social, car ces natifs sont tolérants et acceptent assez rapidement les idées des autres.

Nous recommandons au Rat de bien réfléchir avant de les valider, car sa tolérance peut rapidement se transformer en lâcheté.

Cela n’influera pas sur sa réputation mais cela en dira long sur son caractère et sa personnalité.

Carrière et Finances

Cette signe astrologique a des talents innés: il parvient facilement à se conformer aux instructions qu’on lui donne et à aider ses patrons/supérieurs à tirer satisfaction de leur travail.

Ces atouts lui permettent d’évoluer progressivement sur le plan professionnel, mais cette progression est parfois entravée par son caractère trop prudent et hésitant.

S’il parvient à oublier ses doutes, ses supérieurs lui accorderont volontiers davantage de responsabilitate.

S’il n’y parvient pas, ses progrès resteront limités et il ne réussira pas à prendre de véritables décisions.

Mais les natifs de ce signe réussiront toujours à subvenir à leurs besoins sur le long terme.

Le Rat n’aura probablement jamais de problèmes financiers s’il fait preuve d’assez de motivation pour continuer à progresser.

Astrologie Chinoise

Utilisée depuis des millénaires, l’Astrologie Chinoise présente certaines caractéristiques qui lui ont rallié beaucoup d’adeptes occidentaux.

Si le zodiaque chinois comprend douze signes comme l’Astrologie Occidentale, ceux-ci portent les noms de douze animaux différents.

La légende dit que le Bouddha convia pour le Nouvel An tous les animaux de son royaume.

Pour des raisons inconnues, douze uniquement se rendirent à l’invitation. Dans l’ordre des arrivées, le Rat fut le premier, le Buffle le second, le Tigre le troisième, puis le Chat, le Dragon, le Serpent, le Cheval, la Chèvre, le Singe, le Coq, le Chien et le Cochon.

Pour les remercier, Bouddha décida de consacrer une année lunaire à chacun d’entre eux.

Dès ce jour donc, tous les nouveaux-nés allaient être dotés des caractéristiques principales, qualités et défauts, de l’animal gouvernant l’année de leur naissance.

A ces caractéristiques viennent s’ajouter d’autres éléments traditionnels de la pensée chinoise, notamment les éléments : le Métal, l’Eau, le Bois, le Feu et la Terre.

Source: ZodiaqueChinois.com

Jusqu’au 24 janvier 2020, nous étions dans l’année du Cochon de terre, cliquez sur ce lien pour lire l’article.

Je vous souhaite une bonne année Chinoise!

Amitiés

Claude Sarfati

Tous les matins du monde (Hommage à Jean-Pierre Marielle)




  • Monsieur, puis-je vous demander une dernière leçon ? (Marin Marais)
    Monsieur, puis-je tenter une première leçon ? (Mr De Sainte Colombe)

Je veux parler…

La musique est simplement là pour parler de ce dont la parole ne peut parler…

En ce sens, elle n’est pas tout à fait humaine…

Alors, vous avez découvert qu’elle n’est pas pour le roi ?

  • J’ai découvert qu’elle était pour dieu.
  • Eh bien vous vous êtes trompé car dieu parle…
  • Pour l’oreille ?
  • Ce dont je ne peux parler n’est pas pour l’oreille…
  • Pour l’or, la gloire, le silence…
  • Le silence n’est que le contraire du langage…
  • Les musiciens rivaux ?
  • Non…
  • L’amour…
  • Non
  • Le regret de l’amour…
  • Non
  • L’abandon…
  • Non et non
  • Pour une gaufrette donnée à l’invisible ?
  • Non plus, mais qu’est-ce donc qu’une gaufrette ?

      Ça se voit, ça a du goût, ça se mange, ce n’est rien…

  • Je ne sais pas monsieur, je ne sais plus… Je crois qu’il faut laisser un verre aux morts…
  • Vous aussi brulez-vous ?
  • Un petit abreuvoir pour ce que le langage a déserté… Pour l’ombre des enfants…

Pour adoucir les coups de marteaux des cordonniers…

Pour les états qui précédent l’enfance, quand on était sans souffle sans lumière…

  • Monsieur, tout à l’heure vous avez entendu que je soupirais…

 Je vais mourir sous peu et mon art avec moi…

Seules mes poules et mes oies me regretteront…

Je vais vous confier un ou deux arias capables de réveiller les morts…

Allons, il faut à boire, il faut aussi que nous allions chercher la viole de feu ma fille Madeleine

Je vais vous faire entendre Le tombeau des regrets…

Je n’ai encore trouvé, parmi mes élèves aucune oreille pour les entendre…Vous m’accompagnerez !

https://www.youtube.com/watch?v=GLGb385T6WU

Dialogue entre Mr de Sainte Colombe et Marin Marais extrait du film : Tous les matins du monde réalisé par Alain Corneau en 1991. Il est tiré d’un roman éponyme écrit par Pascal Guignard, qui retrace la vie du compositeur français du XVll° siècle Marin Marais, et ses relations avec un autre compositeur contemporain, Monsieur de Sainte Colombe.

Jean-Pierre Marielle partit rejoindre ses amis Philippe Noiret et Jean Rochefort

Amitiés, Claude Sarfati

Les ailes de Bruno Ganz (Hommage)

Bruno Ganz, « totalement » acteur

 

 

Formé à la prestigieuse Schaubühne de Berlin, où il joua les grands auteurs, le Suisse Bruno Ganz a traversé tout le cinéma allemand moderne, de l’ange des “Ailes du désir” au führer de “La Chute”. Et prêté son talent aux plus grands cinéastes, de Coppola à Lars Von Trier. Il vient de mourir, chez lui, à Zurich, à l’âge de 77 ans.

 

Il était l’acteur européen par excellence. Suisse, de langue allemande, de mère italienne, né à Zurich en 1941 et décédé aujourd’hui d’un cancer, dans cette même ville. « Mon pays est si petit qu’on a besoin de s’étendre » nous avait-il confié en 2012, pour illustrer le bain de multilinguisme dans lequel il avait évolué. En Allemagne, il était considéré comme l’un des plus grands, lui qui avait su si bien choyer toutes les nuances de sens à la poésie visionnaire de Hölderlin. En France aussi, il a compté, car il était justement l’un des meilleurs ambassadeurs des pays de langue germanique. Il parlait le français de manière fluide, avec ce léger accent traînant qui renforçait son charme.

 

On a parlé de pays car il reste associé à la géographie et au tumulte de l’histoire. Errant qui traverse une ville-fantôme, conquérant de l’inutile, condamné en sursis qui cherche à rejoindre la frontière, ce sont les images qui nous viennent à l’esprit à l’évocation de son nom. Dans la ville blanche (1982), d’Alain Tanner, exil existentiel à Lisbonne d’un homme en crise, pourrait résumer sa présence forte faite d’absence. Mais c’est sans doute Wim Wenders qui couronne auprès du grand public son image, avec Les ailes du désir (1987), où il joue un ange invisible déambulant dans Berlin, capable de traverser ou de survoler le Mur. Sans doute prémonitoire sur la chute de ce Mur, le film marque plusieurs générations, dont la jeune qui découvre alors le flegme à la fois puissant et mélancolique du comédien.

 

Sous la direction de Wenders, Ganz avait déjà tourné un autre film, L’Ami américain (1977), beau film de fuite, entre Hambourg, Paris et New York, au casting cinéphilique assez inouï (Dennis Hopper, Nicholas Ray, Samuel Fuller, Gérard Blain, Jean Eustache…). A cette époque, le comédien fait ses débuts au cinéma, par la grande porte. Il vient de tourner avec Rohmer, La Marquise d’O…, adapté de Kleist. Germanophile clairvoyant, le cinéaste de Ma Nuit chez Maud avait directement fait appel à la fine fleur des comédiens allemands, embarqués alors dans cette formidable aventure humaine, politique et esthétique, qu’était la Schaubünhe de Berlin, au début des années 70.

 

C’est sur cette scène mythique que Ganz, autodidacte ayant multiplié auparavant toutes sortes de petits boulots (ambulancier, libraire), façonne son talent, auprès de deux maîtres, Peter Stein et Klaus Michael Grüber. Deux metteurs en scène aux méthodes différentes (le premier plus docte, le deuxième plus « sauvage ») avec lesquels il affronte les grands textes du répertoire allemand, classique (Goethe, Kleist) ou contemporain (Brecht, Botho Strauss, Thomas Bernhard). Le théâtre, il en fera toute sa vie. En 2012, on l’avait encore vu sur la scène de l’Odéon dans Le Retour, pièce d’Harold Pinter mise en scène par Luc Bondy, où il incarnait un boucher plein de rage, naïf, brutal, roublard aussi.

 

Mis à part Fassbinder, il ne manque aucun cinéaste allemand majeur. Il est la proie toute désignée d’un comte vampirique (Nosferatu, Fantôme de la nuit de Werner Herzog), un reporter de guerre qui se retrouve aussi déchiré que Beyrouth (Le Faussaire de Wolker Schlöndorff). En 2004, un défi énorme l’attend : après l’ange, voici qu’il doit incarner le diable, ce monstre absolu qu’est Hitler, dans La Chute  de Oliver Hirschbiegel. Qui d’autre aurait pu ainsi le faire, avec une telle tenue, une telle conscience du risque allant de pair avec la nécessité de le surmonter en créant quelque chose ? Halluciné, terrifiant de fébrilité, il livre une prestation exceptionnelle de justesse, montrant de près à la fois la fureur, l’effondrement, la peur du dictateur.

 

On l’a vu chez Angelopoulos (L’Eternité et Un Jour), Mazuy (Sport de filles), mais aussi chez Coppola (L’Homme sans âge), Jonathan Demme (Un crime dans la tête), Ridley Scott (Cartel). Autant dire que sa solidité, son grand professionnalisme, son sérieux ouvert aussi à une certaine espièglerie, avaient fini par dépasser l’Europe pour devenir internationaux. Tout récemment, dans The Hous That Jack Buick de Lars von Trier, il était encore génial, en confesseur faussement naïf, se révélant un guide madré vers les enfers. L’abîme, la cime, la profondeur du mal ou de la beauté, on y revenait toujours avec ce comédien opiniâtre, absorbé. Il portait vraiment bien son nom, Ganz signifiant « totalement » en allemand.

 

Source: Jacques Morice

Télérama

 

Lien pour lire l’article: L’éternité et un jour

 

Bon dimanche,

amitiés,

Claude Sarfati