Est-il possible de vivre avec la mort ? Non pas avec morbidité, ni de façon auto destructrice. Pourquoi avons-nous séparé la vie de la mort ? La mort fait partie de notre existence. Le vivant et le mourant sont inséparables et se suivent inexorablement. Pourquoi séparer l’envie, la colère, la tristesse, la solitude et le plaisir que nous éprouvons, de ce qu’on appelle la mort ? Pourquoi les gardons-nous à des miles de distance, des années-lumière les uns des autres ? Nous acceptons la mort d’un vieil homme, qui est naturelle. Mais si quelqu’un de jeune meurt dans un accident, ou atteint d’une maladie, nous nous révoltons contre la mort. Nous disons que c’est injuste, que cela ne devrait pas être. Voilà ce qu’il nous faut examiner, non pas comme un problème, mais en en cherchant et en observant les implications, et sans se faire d’illusions.
Se pose aussi la question du temps – le temps qu’il faut pour vivre, pour apprendre, pour amasser, pour agir, pour faire quelque chose, et puis la fin du temps connu – le temps qui sépare le vivre du finir. Dès qu’il y a séparation, division, entre « ici » et « là », entre ce qui est« et »ce qui devrait être », cela implique le temps. il me semble significatif que nous maintenions la division entre cette prétendue mort et ce que nous appelons la vie. C’est à mes yeux un facteur décisif. La peur surgit lorsqu’il y a une telle séparation. On fait alors un effort pour surmonter cette peur, en recherchant le confort, la satisfaction, un sentiment de continuité. (Il s’agit ici bien sûr du domaine psychologique et non pas de la réalité physique ou technique.) Le moi s’est constitué dans le temps, et il est maintenu par la pensée.
Si seulement nous pouvions nous rendre compte de ce que signifient, sur le plan psychologique, le temps et la division, la séparation des hommes, des races, des cultures, opposés les uns aux autres. Cette séparation provient aussi de la pensée et du temps, comme la division entre vie et mort. Vivre avec la mort dans la vie impliquerait un profond changement dans notre conception de l’existence. Mettre fin à l’attachement sans limite, sans motif, et sans faire intervenir le temps, c’est mourir alors qu’on est encore en vie.
J.Krishnamurti Dernier journal 1983
Ce qui n’est pas mortel ne connaît pas la mort. L’immortel demeure, au-delà du temps, complètement inconscient d’une telle fin. Le moi est-il immortel, ou connaît-il une fin ? Le moi ne peut devenir immortel. Le je et tous ses attributs se constituent dans le temps, qui est la pensée ; jamais il ne sera immortel. On peut bien inventer une idée de l’immortalité, une image, un dieu, une représentation, et y tenir pour y trouver du réconfort, mais là n’est pas l’immortalité.
J. Krishnamurti Dernier journal 1983
Vous pouvez télécharger légalement cet interview (en deux parties) sur le site de L’INA:
Bonne lecture, bonne écoute: Claude Sarfati
Bonjour Claude,
Que signifie ce mot , mort
Fin d’une période plus ou moins longue sur cette terre ou le monde matériel a pris place .
Le matériel perrit lui aussi, mais il y a toujours moyen de le remplacer.
L’être humain aux yeux de tous est (irremplaçable), ne dit on pas perte dans ces moments la .
Mais au final , pour les proches c’est un abandon, il ou elle est partie, nous prenons conscience que tous nous passerons par ce chemin .
Un refus plus ou moins conscient de couper le cordon ombilcal s’incrit dans notre corps
Dans cette sociètè du paraître ,de possession cela est d’autant plus douloureux .
Notre douleur est exprimée par les cris , la révolte, l’injustice, les larmes .
Puis la mort est aussi rattachée aux souffrances des guerres ,des pandémies …..ces événements , nous replonge dans le passé
En oubliant notre moi, je et tous liens ,
nous comprendrons que ce mot fait partie du quotidien et l’acceptaton sera d’autant plus facile.
Car, c’est faire corps en symbiose avec la vie de l’Univers Source .
Ce mot ne sera plus le drapeau peur .
Adelaïde
vivons notre vie bien pour avoir une mort sereine. ne nous attachons seulement qu’ à l’essentiel, n’ayons pas peur de la mort. chaque jour de notre vie nous rapproche vers cette mort qui est pour moi une continuité.
Plus notre vie sera paisible plus notre mort le sera aussi. soyons honnête, juste, acceptons nos erreurs et réctifions les dans cette vie. un tel commentaire Claude demande grande réflexion sur ce que faisons chaque jour de notre vie afin si je peux m’exprimer sur le plan personnel d’amoidrir notre karam. bien à vous.ghislaine-gipsy
5 novembre 2009 Bastien est né avec 3 semaines d’avance. dans la nuit une statuette sénégalaise est tombée de l’étagère où elle prônait. A chaque fois qu’un évènement se produit cette statuette tombe pour m’annoncer un évènement. C’est le seul petit garçon de la famille qui vient au monde le jour de l’anniversaire de ma grand-mère paternelle qui est décédée en 1973.
Mes parents ont eu des filles qui elles-mêmes jusqu’à présent ont eu des filles. Pourquoi cette naissance est elle arrivée ce jour d’anniversaire du côté de mon père qui a 85 ans et vient d’être arrière grand-père. Merci Seigneur, Merci mémée de nous avoir enfin envoyé un petit garçon. Il n’y a pas de hasard même mon père cartésien croit en une venue divine.la mort n’a pas de barrière, elle vit et apporte des réponses a mes questions. (enfin c’est mon avis personnel)ghislaine-gipsy
Voilà une vraie question.