Swami Vijayananda,Un chemin de sagesse

chemin2

 
 Qu’est-ce qu’un Disciple ?

 Qu’est-ce qu’un Maître  Spirituel?

 Arnaud Desjardins nous aide à mieux comprendre de quoi est fait ce chemin que l’on dit de sagesse.

 Pour illustrer cette réflexion, je vous propose l’extrait d’un documentaire :

 VIJAYANANDA, un chemin de sagesse de Luc Marechaux.

 Swami Vijayananda, Maître de Jacques Vigne, a quitté son corps le 5 avril 2010, à l’âge de 96 ans .

 Ce médecin français était arrivé en Inde à l’âge de 36 ans, et, suite à sa rencontre avec la grande sage hindoue Mâ Ananda Mayi, n’en était plus reparti.

 Bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati.

24 réflexions au sujet de « Swami Vijayananda,Un chemin de sagesse »

  1. Adelaïde dit :

    Extrait du livre d’Emmanuel Desjardins :
    SPIRITUALITE DE QUOI S ‘ AGIT IL ? Editions la Table Ronde :
    Paragraphe Action et Désir :

    Dialogue entre Emmanuel Desjardins et son père Arnaud Desjardins,

    ED : Le milieu spirituel, au sens large , semble tenir des propos paradoxaux , voire contradictoires, autour du thème de l’action .
    D ‘un côté,voie est un processus actif, l’homme est fait pour agir, le but de la voie est l’action juste. Swâmi Prajnânpad disait : be a doer, soyez un agissant .
    D’ un autre côté, certaines idées fondamentales laissent entendre le contraire : la voie est un processus passif, il faut être réceptif, se laisser féconder , laisser mûrir. La philosophie chinoise insiste sur le non action: ( Par le non – agir, il n’est rien qui ne puisse être accompli ).
    Une des définitions du but, de l’éveil, de la libération dans la spiritualité hindoue est :
    (free from the  »i am the doer  » illusion), libre de l’illusion que c’est moi qui agis.

    A D : Tout d’abord, faisons un constat simple: la  »spiritualité » a toujours intégré la dimension contemplative et la dimension active . Parfois , la part contemplative est très forte et semble délaisser la part active , dans le cas, par exemple, des ermites , des moines ou des ascètes qui passent beaucoup de temps en silence , immobiles dans leur grotte ou leur cellule . Mais le plus souvent , la part active est très développée. L’histoire de la spiritualité dans toutes les traditions montre d’ innombrables sages intensément actifs , à commencer par le plus célèbre maître de l’advaïda vedanta, Shankaracharya , qui a sillonné l’ Inde pour enseigner et discuter avec des boudhistes, fondé en quatre monastères célèbres qui sont encore en activité aujourd’hui . Nous pouvons voir l’activité déployée dans le monde entier , depuis la diaspora, par les maîtres tibétains. Saint Bernard , qui voulait vivre dans la solitude et le silence du monastère , a été appelé à intervenir dans les affaires du siècle . Thèrèse d ‘Avila a fondé de multiples monastères et elle était constamment sur les routes d’ Espagne, par tous les temps, pour visiter ses différentes fondations . Au Moyen Âge , les monastères n’étaient pas seulement des lieux de prières mais aussi des centres d’études, des entreprises agricoles ou artisanales , des écoles, des hôtelleries, parfois même des hospices .Aussi bien au XX° siècle qu’à toutes les époques, nous trouverons partout des maîtres extrêmement actifs .
    Enseigner , voyager , regrouper une communauté de disciples et gérer tous les conflits entre ses membres, batir des monastères ou des ashrams , intervenir parfois dans les affaires du village ou de la cité , c’est une vie d’homme d’action.
    La sagesse ne se résume donc pas : à ne rien faire : et se contenter d’une fonction de présence dans le silence et l’immobilité.
    Même les voies hors du monde comme la voie monastique donnent une grande place à l’action; a fortiori , dans une voie comme celle de Swâmi Prajnânpad, qui se déroule dans le monde , l’action n’est pas importante , ele est cruciale .
    La question n’est donc pas  » agir ou ne pas agir  » mais plutot comment va – t- on agir ? Dans quel état d’esprit ? Avec quelle intention ?

  2. Bonjour,

    je vous remercie Adelaïde pour la richesse de vos interventions.

    C’est de l’eau que vous apportez au moulin de la conscience…

    Oui: les « méditatifs » sont des gens profondement actifs par le fait de « L’intention ».

    à bientôt: Claude Sarfati

  3. Amy dit :

    Extrait du livre d’Emmanuel Desjardins :
    SPIRITUALITE DE QUOI S ‘ AGIT IL ? Editions la Table Ronde :
    Paragraphe Action et Désir :

    Dialogue entre Emmanuel Desjardins et son père Arnaud Desjardins,

    ED : Le milieu spirituel, au sens large , semble tenir des propos paradoxaux , voire contradictoires, autour du thème de l’action .
    D ‘un côté,voie est un processus actif, l’homme est fait pour agir, le but de la voie est l’action juste. Swâmi Prajnânpad disait : be a doer, soyez un agissant .
    D’ un autre côté, certaines idées fondamentales laissent entendre le contraire : la voie est un processus passif, il faut être réceptif, se laisser féconder , laisser mûrir. La philosophie chinoise insiste sur le non action: ( Par le non – agir, il n’est rien qui ne puisse être accompli ).
    Une des définitions du but, de l’éveil, de la libération dans la spiritualité hindoue est :
    (free from the  »i am the doer  » illusion), libre de l’illusion que c’est moi qui agis.

    A D : Tout d’abord, faisons un constat simple: la  »spiritualité » a toujours intégré la dimension contemplative et la dimension active . Parfois , la part contemplative est très forte et semble délaisser la part active , dans le cas, par exemple, des ermites , des moines ou des ascètes qui passent beaucoup de temps en silence , immobiles dans leur grotte ou leur cellule . Mais le plus souvent , la part active est très développée. L’histoire de la spiritualité dans toutes les traditions montre d’ innombrables sages intensément actifs , à commencer par le plus célèbre maître de l’advaïda vedanta, Shankaracharya , qui a sillonné l’ Inde pour enseigner et discuter avec des boudhistes, fondé en quatre monastères célèbres qui sont encore en activité aujourd’hui . Nous pouvons voir l’activité déployée dans le monde entier , depuis la diaspora, par les maîtres tibétains. Saint Bernard , qui voulait vivre dans la solitude et le silence du monastère , a été appelé à intervenir dans les affaires du siècle . Thèrèse d ‘Avila a fondé de multiples monastères et elle était constamment sur les routes d’ Espagne, par tous les temps, pour visiter ses différentes fondations . Au Moyen Âge , les monastères n’étaient pas seulement des lieux de prières mais aussi des centres d’études, des entreprises agricoles ou artisanales , des écoles, des hôtelleries, parfois même des hospices .Aussi bien au XX° siècle qu’à toutes les époques, nous trouverons partout des maîtres extrêmement actifs .
    Enseigner , voyager , regrouper une communauté de disciples et gérer tous les conflits entre ses membres, batir des monastères ou des ashrams , intervenir parfois dans les affaires du village ou de la cité , c’est une vie d’homme d’action.
    La sagesse ne se résume donc pas : à ne rien faire : et se contenter d’une fonction de présence dans le silence et l’immobilité.
    Même les voies hors du monde comme la voie monastique donnent une grande place à l’action; a fortiori , dans une voie comme celle de Swâmi Prajnânpad, qui se déroule dans le monde , l’action n’est pas importante , ele est cruciale .
    La question n’est donc pas  » agir ou ne pas agir  » mais plutot comment va – t- on agir ? Dans quel état d’esprit ? Avec quelle intention ?

  4. Laurent dit :

    Bonjour
    Pouvez vous me donner le vrai nom du maitre vijayanada pour pouvoir lui rendre hommge sur sa tombe à Pere lachaise
    Merci

  5. Bonjour Laurent,

    Swami Vijayananda est inhumé au cimetière du père Lachaise.

    La sépulture est située : division 41, ligne 14/40, numéro 12/42, près de l’angle de l’avenue transversale n°2 et de l’avenue Greffulhe.

    Bien à vous: Claude Sarfati

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *